Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Interpellation du Préfet de l'Ardèche sur l'avenir du site de Trigano à Tournon sur Rhone

Cette semaine,j'ai écrit à Monsieur le Préfet de l'Ardèche pour lui faire part des inquiétudes exprimées par de nombreux salariés de l’usine TRIGANO VDL de Tournon-sur-Rhône quant à leur avenir, à la suite de l’annonce du classement du site en zone rouge, dans le cadre du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI). Les PPRI sont des outils utiles et nous avons tous en tête les innondations qui avaient affecté cette partie du Nord Ardèche à l'automne 2008. Cependant, dans le contexte actuel de crise, nous devons tous veiller à ne pas remettre en cause ou obérer la pérénnité des activités économiques et notamment industrielles sur notre territoire.

En effet, dans un contexte socio-économique difficile, l’annonce du classement du site TRIGANO VDL en zone rouge parait faire peser de lourdes incertitudes sur l’avenir de l’usine de Tournon-sur-Rhône et de ses salariés. Cette décision risquerait, en effet, de contraindre la direction du Groupe TRIGANO à intégrer un surcoût excessivement important en termes d’assurance pour maintenir ce site. Or, le Groupe TRIGANO assumera-t-il ce surcoût ou modifiera-t-il sa stratégie de développement  jusqu'à remettre en cause à terme le site concerné? Dans le cas où le Groupe TRIGANO prendrait la décision de ne pas assumer le surcoût d’assurance et viendrait à fermer l’usine de TRIGANO, les conséquences pour l’économie locale et l’emploi seraient dramatiques. En effet, un tel choix menacerait des centaines d'emplois et de familles. Cette situation serait inacceptable pour notre territoire déjà fortement touché par la crise et ses conséquences. Nous n'en sommes évidemment pas là mais je comprends que ce classement en zone rouge puisse susciter de l'inquiétude chez les salariés.

Au regard de la situation et compte tenu des risques réels qu’elle pourrait faire peser sur notre économie et les emplois, j'ai demandé au Préfet de bien vouloir se saisir de ce dossier et d’étudier l’ensemble des possibilités permettant de garantir l’avenir de l’usine TRIGANO VDL et de ses salariés.

Je souhaite que toutes les garanties puissent être apportées par le représentant de l'Etat.

Communiqué de presse - fin de conflit chez GPV

Je suis heureux que le conflit se termine sur le site de GPV avec la signature d'un acciord entre le repreneur, les actionnaires actuels et les salariés.

Evidemment, cet accord ne sauve pas les emplois et le bassin d'Annonay reste durement touché par ce plan de suppression de 225 emplois. Le contexte de crise économique dans lequel est notre pays aujourd'hui rendait encore plus nécessaire que les salariés soient décemment indemnisés. Leur mobilisation a payé : ils obtiennent une indemnité supra-légale de 15 000 euros en plus du plan social classique qui prévoit notamment des possibilités de formation et de reclassement. Ils ontaussi obtenun qu'aucune sanction ne soit prononcée à l'encontre des salariés grévistes.

Je tiens à saluer leur mobilisation et le travail des organisations syndicales. L'ensemble du personnel, du siège comme de la production, doit être désormais accompagné dans les démarches de reclassement.

Avec le Président et les élus de la Communauté de communes, avec les conseillers généraux, avec les élus de la majorité régionale, nous avons tout mis en oeuvre pour les accompagner. J'ai du interpeller le Gouvernement le 3 octobre dernier pour qu'il s'intéresse à ce dossier et au sort des salariés et qu'il demande aux actionnaires de participer au financement du plan social.

Aujourd'hui, il faut travailler à la reconversion du site et voir dans quelle mesure il est possible de maintenir une activité sur ce site. Avec la CCBA, nous allons étudier toutes les possibilités en gardant à l'esprit la vocation industrielle du site. Des discussions avaient été ouvertes avec le repreneur, nous allons les poursuivre et examiner toutes les autres possibilités

Un beau succès pour les primaires citoyennes

Les primaires citoyennes organisées par le Parti Socialiste sont un succès. Plus de 2 millions de participants en France, plus de 15 000 en Ardèche qui ont fait le choix, ce dimanche, d'aller voter parfois dans des communes et des bureaux inhabituels pour eux.

Plus de 15 000 citoyens et citoyennes convaincus de la nécessité de changer les choses en 2012 et qui pour beaucoup nous ont dit leur ras-le-bol de l'injustice fiscale, de l'inefficacité économique, de la dégradation de l'image de la France sur la scène internationale. Beaucoup nous ont aussi dit leur volonté d'une respiration démocratique à laquelle repondent nos primaires

Martine Aubry et François Hollande sont qualifiés pour le second tour. Je ne peux et ne veux passer sous silence la tristesse et l'émotion de Ségolène Royal qui n'a pas obtenu le score qu'elle espérait. Chaque engagement politique est respectable dès lors qu'il est républicain.

Partout, et en Ardèche en particulier, Arnaud Montebourg a fait un bon résultat. C'est normal et mérité. D'abord car il a mené une bonne campagne. Ensuite car ses thèmes répondent à des attentes. L'Ardèche est un département industriel qui souffre de la concurrence sans limite que se mènent les pays et les régions du monde. Il appelle de ses voeux une démondialisation et je crois que la réponse apportée par Martine Aubry va dans le sens qu'il souhaite. Avec elle nous proposons d'aller vers un juste échange appuyé sur des écluses sociales et tarifaires à l'entrée de l'Union Européenne pour que notre industrie ne soit pas concurrencée par des produits fabriqués dans des pays sans protection sociale et donc concurrentiels par leurs couts de production. C'est d'ailleurs dans les bassins industriels d'Annonay et de la vallée du Rhone que Martine Aubry et Arnaud Montebourg réalisent leurs meilleurs scores. Convergence aussi sur la question du volontarisme politique et de l'engagement à reprendre le dessus sur le sytsème financier en refusant les agences de notation, en taxant les transactions financières, ou en donnant plus de place aux salariés dans les conseils d'administration des grands groupes. Convergence enfin sur la nécessité de protéger les Français qui n'ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables. Nous refusons l'idée de la TVA Sociale qui serait un nouvel impot injuste et lourd pour les classes populaires et moyennes.

Martine Aubry est ma candidate. C'est une amie et je partage avec elle ses objectifs politiques. J'apprécie sa clarté, son engagement et sa capacité à fixer un cap sans tergiverser ni hésiter. J'apprecie aussi sa méthode, son sens du travail en équipe et sa volonté de faire de la politique sobrement, loin des paillettes et de ce qu'on appelle la « peopolisation » de l'action publique. Son engagement pour l'égalité me séduit : égalité des chances par l'éducation et la culture, égalité des citoyens par les services publics, égalité des droits et notamment entre les femmes et les hommes, égalité dans la justice fiscale aussi.

Je suis convaincu que le changement porte aujourd'hui le nom de Martine Aubry. Je souhaite que la belle dynamique du 1er tour lui permette de le proposer en 2012.

Emission "Ca vous regarde" sur LCP le lundi 10 octobre 2011

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Des chantiers pour améliorer le cadre de vie à Annonay

Vous l’avez sans doute remarqué, d’importants travaux touchent en ce moment plusieurs quartiers de la ville. Parmi eux, deux chantiers de voirie ont un fort impact sur la circulation : allée de Beauregard et rue des Alpes-Avenue Rhin et Danube. Ces travaux visent à renforcer la sécurité des piétons et des automobilistes grâce à une réfection des chaussées et la création de giratoires.

Allée de Beauregard, les équipes œuvrent à la réfection de la chaussée, à la création de trottoirs et d’un mini-giratoire. Un trottoir de 1,5 mètres de largeur est en cours de réalisation sur le côté droit en montant. Côté gauche, un trottoir plus étroit sera construit. Ces aménagements vont sécuriser le cheminement des piétons sur cette allée très fréquentée. Au niveau du carrefour allée de Beauregard / Chemin de Prade, un mini-giratoire va être réalisé. Ce giratoire permettra de sécuriser ce carrefour dangereux, en obligeant les véhicules descendant l’allée de Beauregard à ralentir.

Ces travaux s’étaleront jusqu’à début novembre. Ils nécessitent la mise en place d’une circulation alternée gérée par feux tricolores.

D’importants travaux sont aussi bien engagés sur l’avenue Rhin et Danube, quartier de la Lombardière. En collaboration avec le Conseil Général de l’Ardèche, un rond-point est réalisé au croisement de l’avenue Rhin-Danube et du Chemin de Villedieu. « Les objectifs de ce nouvel aménagement sont de sécuriser le carrefour, sécuriser la sortie de la crèche A p’tit pas et de l’ADAPEI, assurer une continuité du cheminement des piétons très nombreux dans ce secteur et faciliter l’insertion sur cette voie départementale », précise Jean-Pierre Valette, adjoint à l’aménagement et aux infrastructures. Les travaux ont commencé le 19 septembre, et s’étalent sur quatre à six semaines, soit une livraison prévue fin octobre-début novembre. Pendant la durée du chantier, la circulation se fait par demi-chaussée et est réglée par des feux tricolores. Lorsque le chantier le nécessite, la circulation peut être totalement interdite sur le chemin de Villedieu

Tribune publiée dans la Gazette des Communes du 3 octobre 2011

En présentant son plan d’austérité budgétaire le 24 août dernier, le Premier ministre a annoncé que l'Etat devait « réduire son budget » et, plus étonnamment, que les collectivités territoriales devaient « faire le même effort ». A l’en croire, « les collectivités territoriales doivent prendre toute leur part de l’effort de réduction de la dépense publique ». Une telle affirmation pourra surprendre, voire choquer, pour deux raisons.

D’une part, sur quelle légitimité se fonde ce diktat à l’adresse des élus locaux ? Serions-nous revenus à l’époque napoléonienne où le préfet était seul chargé de l’administration territoriale, à peine flanqué d’un conseil général composé de notables nommés ? N’en déplaise aux nostalgiques du centralisme, les élus locaux sont désormais responsables de leur gestion devant les citoyens, et non devant le Gouvernement.

D’autre part, il convient de s’attarder sur les mots précis choisis par François Fillon : le Premier ministre n’exhorte pas les collectivités territoriales à réduire leur déficit budgétaire (puisqu’il sait qu’elles sont déjà soumises à une vraie « règle d’or » qui leur interdit de voter un budget déficitaire), mais à participer à un effort de « réduction de la dépense publique ». Ces propos ne concernent donc pas le déficit (qui peut se combler aussi bien par une réduction des dépenses que par un accroissement des recettes), mais la réduction du périmètre de l’action publique dans la société, ce qui constitue une option politique, pour ne pas dire partisane, parmi d’autres. Rappelons que ni les traités européens ni les marchés financiers n’exigent une réduction de la dépense publique : ils obligent seulement à contrôler le niveau des déficits et l’équilibre des comptes. Puisque les élus locaux ne peuvent pas voter le budget de leur collectivité territoriale en déficit, c’est bien à l’Etat de s’attaquer à son propre problème. Les élus locaux ne sont pas coupables.

Le Gouvernement entend-il faire payer aux collectivités les conséquences de son propre laxisme budgétaire ? Doit-on craindre une diminution nette de la Dotation globale de fonctionnement versée aux collectivités, en contradiction avec la loi de programmation des finances publiques, prévoyant un gel en valeur de cette DGF jusqu’en 2014 ? Ce serait alors particulièrement injuste, la DGF n’étant pas une aumône de l’Etat aux collectivités, mais un prélèvement sur ses recettes, créé en compensation de la suppression de la taxe sur les salaires."

Politique Matin sur LCP le 6 octobre 2011

Pour retrouver le débat auquel j'ai participé avec Stéphane Le Foll, coordinateur de la campagne de François Hollande pour les primaires, rendez-vous à la 17ème minute.

La vidéo peut etre vue en cliquant sur ce lien.

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Question au Gouvernement sur la situation des salariés de GPV - séance du 4 octobre 2011

Olivier Dussopt - Question au gouvernement du 4... par david2807

Xavier Bertrand, Ministre du Travail, a affirmé que le Gouvernement demande aux actionnaires de financer à titre exceptionnel le plan social en complément de l'enveloppe de 2,7 millions d'euros apportée par le repreneur (le groupe Mayer). Je prends acte de la réponse. Comme l'ensemble des salariés de GPV, j'ai entendu l'engagement du Gouvernement et attend sa concrétisation. Le pire serait que la promesse ne soit pas tenue. Les salariés de GPV, du siège comme de la production, méritent respect et considération.

Ce mercredi, une réunion entre les actionnaires de RDBA (la holding propriétaire de GPV) et les salariés est organisée à Lyon à la suite de l'action des salariés, et notamment leur présence au siège du Crédit Mutuel hier matin, et de l'interpellation du Gouvernement. Je souhaite qu'elle soit fructueuse et dans le sens des engagements pris.

Où voter aux primaires en Nord Ardèche?

Pas moins de 20 bureaux de vote seront ouverts les dimanches 9 et 16 octobre en Nord Ardèche de 9h à 19h pour la primaire citoyenne.

Pour voter, il suffit d'etre inscrit sur les listes électorales à la date du 31 décembre 2010, de s'acquitter d'un euro minimum de participation aux frais et de se retrouver dans la charte des valeurs suivante : "Je me reconnais dans les valeurs de la gauche et de la République en défendant le projet d'une société de liberté, d'égalité et de progrès solidaire, dont tous les membres jouissent des mêmes droits".

Liste des bureaux en Nord Ardèche : Téléchargement Primaires citoyennes des 9 et 16 octobre 2011 - BV circo 2

 

Les projets urbains et la politique commerciale au cœur du Conseil Municipal de rentrée à Annonay

Un conseil municipal de rentrée se tenait ce lundi 26 septembre. A cette occasion, les élus ont planché sur une dizaine de délibérations, principalement d’ordre administratif.

Parmi ces délibérations adoptées, l’institution d’un droit de préemption sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce et les baux commerciaux dans le périmètre du centre-ville. Ce nouveau droit « est un outil supplémentaire dont se dote la Ville pour assurer la cohérence commerciale d’Annonay » précise le maire. Le droit de préemption sera utilisé avec parcimonie, il permettra à la Ville de préserver les activités génératrices de proximité en écartant des projets susceptible de nuire à la diversité de l’offre artisanale et commerciale du centre-ville. L’objectif est de défendre les commerces alimentaires, les activités liées aux métiers de bouche, à l’équipement, à la culture et aux loisirs, en acquérant si nécessaire des baux commerciaux puis en les rétrocédant à des commerces qui valorisent et rendent attractif le centre-ville. Cette délibération fait l’objet de débats, en particulier sur l’étendue de la zone d’application de ce droit. J'ai rassuré les élus sur l’utilisation modérée qui sera faite de ce droit, la nouvelle disposition est votée.

Le conseil se penche ensuite sur des délibérations relatives à deux importants projets urbains : une demande de subvention auprès de la Région Rhône-Alpes est votée dans le cadre du projet de rénovation du quartier de Fontanes. Cette subvention permettra de financer l’étude de faisabilité du projet. Au titre du projet de requalification de la place des Cordeliers, un contrat d’aménagement de la gare routière, associant la Ville, les Conseils Généraux de l’Ardèche et de la Loire et la Région Rhône Alpes, est adopté. Pour rappel, la nouvelle gare routière, dont l’aménagement se poursuit jusqu’en octobre, est financée à hauteur de 35% par la Ville d’Annonay, et 65% par les trois autres institutions.