Samedi, comme de très nombreux élus et notamment le Président du Conseil Général Pascal Terrasse, j'étais aux côtés des salariés du groupe Aoste à Boffres où la direction du groupe a annoncé la fermeture prochaine du site, anciennement de l'entreprise Calixte, et le licenciement de presque 70 salariés et d'une vingtaine d'intérimaires.
Ce serait dramatique pour ce territoire et pour les 22 communes dans lesquelles vivent les salariés concernés, de Vernoux à Cornas, en passant par Lamastre, Alboussière et bien d'autres encore. Cette décision est incompréhensible parce que le site de Boffres demeure très largement excédentaire. Spécialisé dans le tranchage, il dégage depuis quelques années des marges importantes. Elle est aussi inacceptable car les salariés et les élus locaux sont mis devant le fait accompli, sans aucune alerte ni concertation préalable.
Le débat national en cours doit être l'occasion de poser les bonnes questions à ce sujet. Que voulons-nous? Comment encadrons-nous la finance pour qu'elle soit au service de l'économie et non l'inverse? François fait, entre autres, une proposition. Il veut faire voter une mesure obligeant un groupe envisageant la fermeture d’un site industriel à examiner les offres de reprise en présence, et à le céder au repreneur dont le projet aura été validé par le tribunal de commerce et approuvé par un avis positif des instances représentatives du personnel.
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