La période des élections municipales est parfois propice aux rumeurs, aux bruits et autres fausses informations.
Je n’accepterai jamais que l’on s’attaque à l’image de notre Ville ou à celle de mon équipe.
Depuis plusieurs semaines, certaines personnes affirment que la Ville d’Annonay aurait vocation à accueillir des dizaines, voire des centaines, de roms dans le cadre d’un prétendu accord avec l’Etat.
Ceci est faux, totalement faux et surtout irresponsable. Il n’existe aucun projet, aucun accord pour accueillir de manière organisée une population en nombre, que ce soit des roms ou d’autres personnes. Celles et ceux qui font circuler cette information ne mesurent pas combien ils nuisent à l’image de notre Ville et si c’est le cas, leur irresponsabilité serait encore plus grande.
Je fais cette mise au point pour rassurer toutes celles et ceux qui sont ou ont été inquiets par cette rumeur. Je le répète et le souligne. Il n’y a aucun programme d’accueil de roms à Annonay, ni d’autres personnes d’ailleurs.
De nombreux élus sont confrontés au même phénomène de rumeur. Un certain nombre d’entre eux ont déposé plainte contre X pour diffamation et diffusion fausses informations. Je pense à Geneviève Gaillard, Députée et Maire de Niort (PS), ou Benoist Apparu, député et candidat à Chalons en Champagne (UMP). Je me réserve évidemment cette possibilité.
Parfois, je suis interrogé sur la présence à Annonay de ressortissants de pays très éloignés. Des Annonéens, légitimement, s’interrogent sur les raisons de leur arrivée dans notre région évidemment moins connue que les grands centres urbains. C’est l’occasion pour moi de rappeler la présence sur notre ville d’un Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile où sont placées, par l’Etat, des personnes dont la demande d’asile est en cours d’examen. Ce centre est géré par l’ANEF, une association installée dans la vallée du Rhône.
C’est une situation déjà ancienne. Le CADA a ouvert ses portes en 2006 lorsque la précédente équipe municipale, n’arrivant plus à louer le foyer des jeunes travailleurs, a décidé de le louer à l’Etat et d’accepter l’installation d’un CADA d’une trentaine de places. Je me suis récemment, en juin dernier et avec succès, opposé à une extension de ce CADA car je considère que notre bassin n’est pas en capacité d’accueillir plus de personnes en difficultés.
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