Comme chaque dernier dimanche d'avril, j'ai participé à la commémoration de la journée du souvenir de la déportation. Moment toujours émouvant au son du Chant des Partisans et du Chant des Marais. Aux côtés de nombreux membres du conseil municipal, j'ai déposé une gerbe de fleurs au nom de la Ville d'Annonay accompagne d'Antoinette Scherer, Première Adjointe.
A l'heure où de sinistres personnages remettent en cause la réalité et l'horreur des camps de concentration, de la Shoah et des politiques d'extermination, par du vandalisme ou des déclarations inacceptables, il est nécessaire de se souvenir et de transmettre. Comme le souligne le message des associations en ce 27 avril, le travail reste entier pour les jeunes générations "instruites de ce qui fut et conscientes de ce qui est". Dès le début des années 1950, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite dans le calendrier une date réservée au souvenir de la déportation. La loi du 14 avril 1954 fait du dernier dimanche d’avril une journée de célébration nationale. A Paris, un hommage est d’abord rendu au Mémorial de la Shoah puis au Mémorial des martyrs de la déportation (à l'Ile de la Cité). La commémoration se termine par le ravivage de la Flamme sur la Tombe du Soldat inconnu, à l’Arc de triomphe.
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