Retrouvez ci-après l’acte d’engagement de Jean-Jack Queyranne, Président de la Région Rhône-Alpes, qui vient d’être désigné par les militants socialistes de la région comme tête de liste dans la nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes pour les élections qui auront lieu en décembre. La première étape du rassemblement des forces de gauche, écologistes et démocrates qu’il appelle de ses vœux.
« Dans la campagne qui va s’ouvrir, je souhaite porter des valeurs, celles d’une République moderne et décentralisée, innovante et entreprenante, solidaire et laïque, qui s’adresse à tous ses citoyens avec le souci permanent de l’égalité, de la solidarité et de la proximité.
Dans nos deux Régions, en Auvergne et en Rhône-Alpes, l’heure est venue de défendre nos réalisations et d’en proposer de nouvelles.
La nouvelle Région doit être une Région utile, une Région proche, une Région de terrain. Elle doit nous permettre d’apporter du mieux sur l’ensemble des territoires et d’écrire une nouvelle page qui offre du concret et de meilleurs services pour nos concitoyens.
La nouvelle Région, du bocage Bourbonnais aux Baronnies, de la Margeride au Chablais, du Cantal à la Maurienne, doit être une Région qui ne connaîtra pas de périphérie. Cette nouvelle Région doit être une réponse au sentiment d’abandon vécu par nos concitoyens, dans les villes moyennes, dans les campagnes, dans les territoires de montagne. C’est sur la base de cet équilibre que nous serons à même de construire de grandes choses pour nos concitoyens. C’est avec eux, c’est avec vous, que nous construirons un projet ambitieux pour la nouvelle Région.
L’union est en marche et le travail est déjà engagé pour être prêts au 1er janvier 2016 et construire la nouvelle Région sur des projets. Avec René Souchon, Président de la Région Auvergne, nous avons déjà lancé ensemble des chantiers concrets : d’ici fin 2015, relier Lyon à Clermont-Ferrand en deux heures de train, créer une école de cancérologie, accompagner 3.000 PME, lutter contre les déserts médicaux en créant des maisons de santé, mener une politique spécifique aux territoires de montagne et aux territoires ruraux.
Pour gagner, nous devons rechercher inlassablement le rassemblement.
J’ai la volonté de mener, dès le premier tour, le large rassemblement des hommes et des femmes de bonne volonté, responsables et engagés, animés du désir d’être utiles aux idéaux de progrès, de justice et d’écologie. […]
Nous devons incarner nos idées, au plus près des citoyens, avec optimisme et volonté.
Jamais la défiance à l’égard des élus et des institutions n’a été aussi forte. Le redressement de notre pays ne se fera pas sans un sursaut démocratique.
Je suis convaincu que ce désenchantement n’est pas une fatalité et
j’entends mener avec vous la bataille politique, intellectuelle et morale contre tous les conservatismes et tous les extrémismes, contre les aventuriers et les cyniques.
La nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes mérite un président à plein temps. Dès 2012, j’ai résolument fait le choix de la Région en abandonnant mes autres mandats en anticipant la réforme qui entrera en vigueur en 2017. Comment suivre les projets, répondre à la demande d’écoute et de proximité, miser sur l’innovation, dans notre grande Région, sans y consacrer toute son énergie ? Je m’y engage.
Je veux m’adresser à tous ceux qui doutent ou ne croient plus à la politique. Lors des dernières élections départementales, les milieux populaires, les citoyens de condition modeste ont eu le sentiment de ne plus être entendus et représentés par la gauche. Face à une extrême droite qui tisse sa toile et à une droite extrémisée prête à toutes les compromissions, nous avons le devoir, à gauche, de nous mobiliser pour faire échec aux vieilles idées, à la démagogie et au repli sur soi.
Tous les efforts valent la peine d’être entrepris, tous les combats doivent être menés pour construire une Région de progrès. J’y suis prêt.
Nous avons la chance historique de pouvoir construire une nouvelle Région, de faire grandir ensemble l’Auvergne et Rhône-Alpes, de donner un sens commun à la diversité de nos territoires. Ce projet a besoin de souffle, d’énergie, d’imagination, de force. Il a besoin d’hommes et de femmes engagés dans cette ambition aussi difficile qu’exaltante. »
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