Le tribunal de commerce de l'Ardèche a retenu l'offre de reprise déposée par le groupe Mayer (Allemagne) qui prévoit la suppression du site de production de Davézieux et le maintien de moins de 30 emplois administratifs ou commerciaux sur place.
Ce sont 230 emplois qui sont ainsi supprimés par cette décision.
Cette très mauvaise nouvelle pour l'emploi sur notre bassin est le fruit de plusieurs choses : la baisse constante du marché de l'enveloppe au niveau européen et mondial , des choix stratégiques malheureux dans les années précédentes, une faible implication des actionnaires dans la définition de la stratégie de l'entreprise.
Depuis l'annonce des difficultés rencontrées par GPV il y a deux ans, et plus encore depuis la mise en redressement judiciaire, avec Jean-Claude Tournayre, Président de la CCBA, et Alain Zahm, Maire de Davézieux, nous avons tout mis en oeuvre pour éviter le pire. Nous avons interpellé les actionnaires. Nous avons favorisé et accompagné toutes les médiations. Nous avons dit que la CCBA était prête à soutenir tout projet permettant de sauver des emplois, notamment par une intervention sur l'immobilier. Nous avons, depuis le dépôt des offres, discuté avec les deux repreneurs potentiels pour obtenir des améliorations.
Nous restons mobilisés. Nous serons aux côtés des salariés pour accompagner et soutenir tout projet d'activité de sous-traitance ou de substitution permettant de préserver des emplois. Nous serons aussi à leurs côtés pour que ceux qui seront malheureusement licenciés le soient dans des conditions dignes avec une indemnisation acceptable.
Nous serons aussi à leurs côtés pour accompagner leur reconversion et pour mobiliser tous les dispositifs existants en la matière.
Aujourd'hui, mes premières pensées vont aux familles de notre bassin qui vivent cette décision comme une catastrophe personnelle. Perdre son emploi en période de crise et alors que le chômage augmente partout en France est une source d'angoisse terrible. Avec mon équipe, nous sommes totalement solidaires.
Ce ne sont pas "moins de 30" mais 42 postes qui seront conservés dans les fonctions commerciales et administratives... cela reste un immense gachis.
Rédigé par : Damien Saint-Gal De Pons | 28 septembre 2011 à 21:19