Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Question au Gouvernement sur la crise de l'industrie - séance du 7 décembre 2010

Question orale d'Olivier Dussopt - 7 décembre 2010
envoyé par david2807. - L'actualité du moment en vidéo.

Le 7 décembre 2010, j'ai interrogé le ministère de l'Economie sur la crise industrielle et sur les initiatives que le Gouvernement pourrait prendre pour favoriser l'accès des entreprises produisant sur notre territoire aux marchés publics, mais aussi en matière de politique européenne du commerce. J'ai pris en exemple société Irisbus, qui connait une periode de chomage partiel, alors que le marché franvais du transport urbain est tres ouvert et que la société connait une forte concurrence.

Le Gouvernement s'est borné à rappeler le cadre réglementaire. Je le regrette.

Un week-end entre Annonay, Tournon et Cornas....

Un week-end glacial mais un week-end chargé et porteur d'espoir pour notre territoire du nord de l'Ardèche. Dès jeudi soir, nous étions nombreux à participer à 'linauguration de 22 villas locatives HLM au coeur de la cité de Bernaudin à Annonay, dans le cadre de la reconstruction des logements HLM détruits au titre de l'opération ANRU. J'étais accompagné du Sous-Préfet, de Danielle Magand, Vice-présidente de Vivarais Habitat, de Valérie Malavieille, Conseillère Régionale, Denis Lacombe, Vice-président du Conseil Général, et de mes adjoints Simon Plenet et Jean-Pierre Valette. Nous avons ensemble visité un des logements neufs. Occasion de constater leur grande qualité mais aussi de rappeler que plus des deux tiers de la population française est éligible à au moins une catégorie de logements sociaux, contrairement aux caricatures que l'on connait parfois. Occasion aussi de dénoncer la ponction de pres de 2 milliards opérés par l'Etat en 2009 dans les caisses du 1% logement et celle opérée cette année dans les caisses des offices HLM et qui va se traduire par un cout de 2 euros par mois et par logement à la charge des locataires.

Cette opération, d'un montant global de 30 millions d'euros prévoit la rénovation de la cité de Zodiaque (commerces, centres sociaux, aménagements urbains...) mais aussi la rénovation de 320 logements et la destruction de 141. Seuls 40 seront reconstruits sur place et les autres le seront ailleurs dans Annonay. C'est dans ce cadre que nous avons inauguré 22 villas locatives (réparties en trois groupes spécifiques PLAI, PLUS...). Ces villas ont toutes un rez de jardin et sont des F3 et des F4. Elles sont d'ores et déjà toutes attribuées dont une à une famille de Zodiaque concernée par les destructions.

Le lendemain matin, tous les partenaires étaient réunis autour d'un autre projet : le PNRQAD pour la requalification des quartiers anciens, afin d'examiner le plan prévisionnel d'intervention et les logements cibles pour la rénovation. Il s'agit d'articuler les 8.9 millions d'euros alloués par l'Etat (au titre de l'ANAH et de l'ANRU) avec les crédits débloqués par la Ville et ses partenaires, mais aussi les propriétaires privés, puisque ces presque 9 millions d'euros devront représenter au maximum 30% de la somme totale engagée. Un dossier qui avance...

Le vendredi c'est à Tournon sur Rhone que j'ai retrouvé le Sous-Préfet, Michel Grégoire, Vice-président du Conseil Régional, et Valérie Malavieille, pour la signature officielle de la charte forestière de l'Ardèche Verte. Ce document élaboré par le syndicat mixte en lien avec les collectivités, les acteurs professionnels et les propriétaires tracent une stratégie et une ligne d'action pour valoriser et mieux gérer la foret dans notre territoire. Nous avons eu le soutien de la Région, du Département, de l'Etat et de l'Union Européenne.

Enfin, comment ne pas évoquer le bon moment passé au marché aux vins de Cornas, à l'invitation des viticulteurs et du Maire Bernard Giné. Ce fut, une nouvelle fois, l'occasion de souligner la qualité des crus et des cépages de notre territoire : St Peray, Cornas, St Joseph, Cote Rotie et Condrieu.... Tous ces noms qui rappelent des aromes fantastiques. C'était aussi l'occasion de nous souvenir de la mobilisation des viticulteurs de Cornas lorsqu'il avait été projeté d'urbaniser une partie du coteau. J'avais été à leur coté dans cet engagemet et je ne le regrette pas, notamment lorsque l'on voit toute une nouvelle génération reprendre des exploitations et faire perdurer le savoir faire.

Des travaux pour améliorer le quotidien des Annonéens

Outre les grands projets mis en oeuvre par mon équipe avec le programme ANRU sur Zodiaque, la réhabilitation du quartier de Fontanes, le Programme de rénovation des quartiers anciens dégradés sur le centre-ville ancien, la requalification de la place des Cordeliers qui sera suivie de celle du site de Faya, nous travaillons aussi au quotidien pour améliorer les conditons de vie de chacun et dans chaque quartier.

Ainsi, le chemin St Denis est en cours d'élargissement, la place des Tanneurs a été créée au coeur du quartier de Cance, une réserve d'eau pour lutter contre l'incendie est aussi créée à Bernaudin. D'autres travaux sont en cours et méritent d'être cités.

D'abord à l'Hotel de Ville avec l'installation d'un ascenseur en façade pour mettre l'accès de tous au batiment et ainsi répondre aux normes d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite Bien que nous ayons retenu la formule la moins onéreuse, ce sont près de 200 000 euros qui seront mobilisés pour cette réalisation.C'est un impératif citoyen auquel veillent plusieurs des élus municipaux dont François Chauvin et Jean-Pierre Valetten, mes adjoints.

Dans le même temps, sous la houlette de Muriel Bonijoly, nous avons lancé un processus de rénovation des fontaines publiques en commencant par celle de la place Grenette.Les fontaines relèvent de la culture et notamment du patrimoine, de la qualité de vie et de l’environnement dans un quartier. Aujourd’hui en inactivité, elles sont souvent dégradées du fait d’un manque d’entretien. Cette campagne de rénovation a démarré au mois d’octobre, avec les travaux menés sur la fontaine de la place Grenette. L’entreprise Fauriat, qui intervient sur ce chantier, a démonté une partie du monument pour effectuer un ragréage des parties manquantes ou cassées. Une autre entreprise s’est chargée de rétablir l’étanchéité du bassin. Enfin, un badigeon a été apposé sur la fontaine, pour lui rendre son aspect d’autrefois. Les agents du pôle Environnement et cadre de vie de la ville assureront la remise en état de la fontaine et la maintenance du mécanisme. Un système de recyclage de l’eau pour maîtriser les consommations a été privilégié. Cette campagne de rénovation se poursuivra avec la fontaine du Champ de Mars, celle de la place de la Liberté puis celle du parc de Déomas.

Nous avons aussi réalisé un chantier très attendu dans le cadre de la prévention des risques avec la mise en service du piège à embacles sur la Deume. Sorte d’immense peigne constitué de piliers, le piège à embâcles retiendra les troncs d’arbres ou tout autre objet entraîné par les eaux lors d’une crue. Avec la couverture de la Deûme, le risque d'inondation n’est pas à négliger.La construction de ce piège s’inscrit dans le cadre d’un plan de prévention des risques d’inondation. Le piège à embâcles d’Annonay est le plus grand de la région Rhône-Alpes. Il a été financé par la Ville, l’Etat et le conseil général pour un montant de 267 000 euros.

Il y a quelques semaines, c'est le skate-parc que nous avons inauguré et bientot nous aurons à découvrir l'aire de jeux et de détente que nous aménageons à hauteur du parc Riboulon au sud de la Voie de Deume et en bord de rivière. De même, nous avons déjà inauguré la rénovation de l'éclairage de al rue des Mésanges.

Cette liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut. Les plateaux de traversée pietonne de la route de Californie, la rénovation de voirie du chemin de la Croze, la liste serait longue et nous continuerons cette entreprise méthodique d'entretien et de rénovation de notre patrimoine.

Conseil municipal studieux le 15 novembre à Annonay

Conseil municipal studieux ce lundi 15 novembre avec l'examen de nombreuses délibérations techniques ou permettant l'attribution de subventions à des associations ayant réalisé un parcours sportif exceptionnel ou organisé un évènement particulier.

Avant le Conseil, et à la suite d'une délibération de septembre nous avons signé avec la CCBA et le Conseil Général la convention sur la politique de la jeunesse pour impulser une nouvelle dynamique à celle-ci.

Nous avons aussi adopté une délibération permettant la signature par la Ville d'une convention cadre avec la Communauté de Communes et EPORA, l'établissement public de l'Ouest de Rhone-Alpes qui est notre principal partenaires foncier. La convention recense les sites sur lesquels Epora interviendra (Vidalon, Faya, Fontanes...) et fixe à 4.5 millions d'euros l'engagement total d'EPORA sur notre territoire et pour la durée de la convention. La Ville est intéressé à trois titres : la requalification du quartier de Fontanes, le site de Faya qui devra retrouver une nouvelle fonction plus orientée vers le commerce et les activités marchandes, mais aussi le logement si cela est possible, et enfin le périmètre d'intervention du PNRQAD sur le centre ancien.

Une deuxième délibération était particulièrement importane, il s'agit de l'ouverture de l'autorisation pluriannuelle de programmation budgétaire pour la requalification de l'espace des Cordeliers. Nous n'avons pour l'heure inscrit que 720 000 euros de d crédits dont 380 000 en 2010 par redéploiement de moyens et la prise en compte de recettes imprévues lors de l'examen du budget primitif. Nous estimons le cout total entre 6 et 7 millions d'euros à financer sur 3 ans. D'ores et déjà, nous savons pouvoir compter sur une aide du syndicat mixte de l'Ardèche Verte en discussion et dont une fiche viendra financer les aménagements urbains d'Annonay et Tournon. Nous avons sollicité la prise en compte d'une partie au moins de l'opération dans le PNRQAD et à la suite d'une entrevue avec le Ministre de l'Aménagement du Territoire, Michel Mercier, nous avons obtenu une aide 200 000 euros au titre du FNADT. D'autres rencontres sont prévues avec la Région et le Département. Par ailleurs, notre plan pluriannuel d'investissement prévoit ce financement, de la même façon que la Ville a su faire face aux plus de 10 millions d'euros d'engagement sur la voie de Deume.

Enfin, diverses délibérations administratives ont été adoptées dont une permettant à la Ville d'accueillir des services civiques volontaires.

Cérémonies du 11 novembre 2010 et 40ème anniversaire de la mort du Général De Gaulle

Jeudi 11 novembre, comme chaque année, nous étions nombreux à nous retrouver devant le Monument aux Morts d'Annonay puis au cimetière pour rendre hommage aux hommes morts au combat et pour la France. Nombre des élus de mon équipe étaient à coté, dont Denis Lacombe Vice-président du Conseil Général, Antoinette Scherer, ma 1ère Adjointe, et Simon Plenet, Jean-Pierre Valette, Francois Chauvin, Eliane Coste, Aida Boyer, Lylian Quoinon, ou encore Laetitia Gaubertier, déléguée aux Anciens Combattants.

C'est chaque fois un moment d'émotion et de souvenir, même si évidemment plus aucun témoin de cette première guere mondiale n'est présent. La présence, encore nombreuse de combattants et de résistants de 1939-1945 mais aussi bien évidemment de la guerre d'Algérie témoigne de la continuité de cette mémoire combattante. Cette année, la cérémonie se déroulait deux jours après la commémoration du quarantième anniversaire du décès du Général de Gaulle. C'est aussi l'occasion de s'interroger sur la pertinence et l'actualité de sa pensée aujourd'hui.

Je n'ai jamais été,  par conviction et par ma génération un "gaulliste", mais je crois aujourd'hui que sa pensée et sa vision de la France d'abord, mais aussi de la République, transcende les clivages. Je ne pense évidemment pas à sa méthode autoritaire ni à ses convictions personnelles souvent conservatrices, parfois même réactionnaires, mais à sa vision d'un Etat interventionniste, puissant économiquement et acteur de l'Industrie. Sa vision aussi d'une Nation non alignée. Si aujourd'hui, ces aspects de sa politique rassemblent, il est en même temps impossible de dire qu'ils inspirent la politique menée. L'intégration de la France dans l'OTAN, la ratification parlementaire d'un traité rejeté par référendum, l'abandon de la promotion de la participation des salariés, le parti pris pour le services et la finance plutot que l'industrie, la remise en cause du programme du Conseil National de la Résistance, mais aussi la politique de stigmatisation de tel ou tel selon ses origines...Tout cela donne un gout amer aux hommages rendus cette semaine à Colombeu les Deux Eglises.

Gardons-nous certes de toute nostalgie : le gaullisme n’a jamais été un champ de roses, et la grandeur du Général a couvert bien des petitesses. Mais tout de même, comme l'a affirmé l'edito du Progrès de Lyon , il se confirme en ce jour anniversaire que l’histoire dégringole toujours de la tragédie à la farce. (…) Et ce qui gêne dans la comédie actuelle, poursuit le Progrès, c’est que les petits-enfants jouent encore au Général. Un peu comme Napoléon III, dit Napoléon le Petit, car il fut Petit bien davantage que Napoléon. »

L'Est Rpéublicain va plus loin et rappelle que si le 9 novembre à Colombey-les-Deux-Eglises, ils étaient tous là, "en groupe derrière Nicolas Sarkozy ou isolé, comme Nicolas Dupont-Aignan, Dominique de Villepin restant sur son Aventin. Comme si chacun voulait s'approprier la plus grande part de la vraie croix de Lorraine. La rivalité peut se comprendre dès lors que 70 % des Français considèrent le Général comme le personnage le plus important de l'histoire de France. De là à le transformer en relique, très peu pour lui ! Il est aisé d'imaginer avec quelle gouaille il récuserait ces usufruitiers, lui qui voulait laisser son idée de la France et son sens de l'Etat en indivision populaire. Au-delà du résistant, l'homme politique a été beaucoup critiqué et raillé. L'unanimisme qui l'entoure désormais lui semblerait louche, preuve d'un affadissement du message ou de la fatigue de dirigeants qui ne savent plus les exigences de la grandeur. Le gaullisme, c'est moins la droite que la droiture."

 

Inauguration du skate-parc d'Annonay

Ce jeudi 4 novembre, en présence de Denis Lacombe, Vice-préisdent du Conseil Général, Valérie Malavieille, Conseillère régionale, mais aussi mes adjoints Simon Plenet, Eliane Coste, Lylian Quoinon, Francois Chauvin et Jean-Pierre Valette, de nombreux élus municipaux dont Michel Sevenier, chargé de la jeunesse, nous avons inauguré le skate-parc d'Annonay.

Occasion m'a ainsi été donnée de féliciter Michel pour son travail mais aussi de remercier la Région qui a financé 80% du matériel au travers du CUCS, et le Département qui intervient sur la voirie. Elément du projet de requalification de l'espace des Cordeliers, cet équipement trouve sa place dans la "politique de la ville", champ d'action publique du CUCS pour la cohésion sociale, la solidarité, la parentalité ou encore l'animation. Il est dommage, et je l'ai souligné, que l'Etat nous ait annoncé une baisse de 12% de ses crédits d'intervention pour 2011.

Requalification de la place des Cordeliers à Annonay, c'est parti!

Jeudi 28 octobre, plus de 250 personnes avaient répondu à notre invitation à une réunion publique de présentation du projet de requalification de la place des Cordeliers. Cette présentation, et ce premier échange, sera suivie d'ateliers thématiques participatifs puis d'une réunion publique de restitution. Un travail particulier a aussi commencé avec les commerçants et notamment la fédération Annonay+.

La requalification du centre-ville est un de nos engagements de campagne. Faire des Cordeliers le coeur battant de la cité est sa traduction première. C'est aussi un projet dont tout le monde parle depuis des années et des années. Nous le réalisons, nous tenons notre parole et j'en suis particulièrement heureux. Hier soir, les premiers échanges ont été constructifs avec au centre des débats la question des usages (stationnement, circulation, activité commerciale...). Il est normal qu'un tel projet suscite des interrogations tant il va modifier nos habitudes et notre cadre de vie. La découverte des visuels de la place telle qu'elle sera à l'issue des travaux, dans ses grandes lignes, fut un moment de plaisir et les commentaires lors du verre de l'amitié qui concluait la soirée étaient unanimes pour souligner la qualité esthétique du projet.

Je tiens à remercier l'ensemble de mon équipe, au premier rang de laquelle l'implication de Simon Plenet, Adjoint à l'environnement et au projet urbain, mais aussi les services municipaux et l'agence JNC Agence Sud qui est le mandataire du groupement de maitrise d'oeuvre retenu par la Ville pour la conduite et la réalisation de ce projet.

Ce projet, majeur pour l'avenir de notre Ville, ne doit pas nous exonérer d'agir dans les autres quartiers. Nous le faisons et nous continuerons à le faire avec en tête l'importance de préserver les équilibres urbains et démographiques. Nous continuerons à la faire dans la concertation et le respect, mais aussi avec la conviction qu'il faut avancer et changer les choses pour que la Ville retrouve de la vigueur et de l'envie.

Une aventure débute avec cette rénovation de l'espace des Cordeliers. Nous allons batir ensemble un nouveau visage pour le centre ville et inventer un avenir pour notre cité. C'est à la fois une nécessité, un devoir et un engagement.

Sur le terrain...et notamment dans les hopitaux

Dès jeudi soir, nous étions nombreux à nous retrouver pour inaugurer la première tranche des travaux de rénovation du service des urgences du centre hospitalier d'Annonay. C'est un investissement de plus de 1 million d'euros, qui vient apres l'inauguration l'an dernier des locaux accueuillant le scanner et l'IRM, mais aussi avant la 2e tranche, la rénovation de la maternité et alors que le long séjour est en travaux. Ce fut pour moi l'occasion de souligner l'implication du personnel et ce malgré les efforts qui lui sont demandés notamment lors des deux derniers plans de redressement financier. Le centre hospitalier vient de passer avec succès les procédures de certification V2010 et c'est largement grace au personnel soignant et non-soignant.

Vendredi, c'est la rénovation de tout l'hopital local de Serrières que nous avons inauguré.Cet établissement, partenaire de celui d'Annonay, accueille 69 personnes dans sa section EHPAD et 33 en séjour de soins de rééducation et de suite. Un moment convivial et apprécié tant par les élus locaux que par les résidents et le personnel.

Samedi, après l'assemblée générale du club de foot Rhone Crussol, qui compte près de 500 licenciés, j'ai eu le plaisir de retrouver de nombreux élus locaux dont Valérie Malavieille, Conseillère Régionale, pour l'inauguration de la salle des fêtes rénovée de Soyons. A l'invitation du Maire de la Commune, nous avons découvert une salle rénovée, insonorisée et agrandie. C'est un bel outil pour la qualité de vie quotidienne des habitants dans une commune largement concernée par le contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise mais aussi par les suites de la grande sécheresse de 2003 notamment, qui cause des dégats importants sur les habitations.

Le samedi soir, j'ai fait un détour - un peu long certes - par Lunel, au nord de Montpellier à l'invitation des sections socialistes locales pour participer à un débat sur les conséquences de la réforme des collectivités sur les territoires.

Enfin, en matinée dimanche, avec les élus de Tain et de Tournon, j'ai le plaisir de participer à la remise des trophées du tournoi national jeunes de badminton.

Visite à Annonay du Préfet de l'Ardèche sous le signe de l'emploi et de la rénovation urbaine

Lundi 18 octobre, j'ai eu le plaisir d'accueillir le Préfet de l'Ardèche à Annonay pour, dans un premier temps, inaugure le réaménagement des locaux de Pole Emploi après la fusion de l'Assedi et de l'Anpe. Le matin même, c'est aux cotés du Sous-Préfet et de la Conseillère régionale Valerie Malavieille que j'avais ouvert un forum de la formation professionnelle au château municipal de Déomas dans le cadre de la Semaine pour l'Emploi. Dans les locaux de Pole Emploi, aux côtés de Jean-Claude Tournayre, Président de la CCBA, et Mauricette Crouzet, j'ai d' une part souligner le travail du personnel qui doit faire face à une situation de sous-effectif chronique. Ainsi chaque conseiller suit plus de 120 demandeurs d'emploi et cela rend illusoire le suivi mensuel personnalisé. D'autre part, j'ai insisté sur le fait que la baisse très minime des demandeurs d'emploi en catégorie 1 masque une hausse en catégorie 2 notamment (temps partiels, intérim...). Cela signifie que les emplois crées sont précaires et non qualitatifs. De plus l'endiguement constaté des chiffres officiels du chômage ne cache pas une situation très difficile pour les jeunes, les femmes et les seniors.

Ensuite, rejoints par Simon Plenet, Jean-Pierre Valette et Danielle Magand, nous avons visité ensemble le quartier retenu dans le périmètre du PNRQAD qui regroupe le centre ancien entre l'avenue de l'Europe coté CPAM, les rues Montgolfier et Boissy d'Anglas, la rue Melchior de Vogue et le Prematré. Ce fut l'occasion de discuter des principales pistes d'aménagement et de faire un point d'étape sur la préparation de la convention. Enfin, la visite s'est poursuivie par une visite de la société MP Hygiène qui a permis au représentant de l'Etat de mieux cette belle société en développement. Elle a récemment racheté le bâtiment des Tissages de Quintenas sur la zone de Marenton et va y créer 15 emplois. De plus elle travaille à de nombreux projets particulièrement intéressants.

Communiqué de presse - le triple échec de Fadéla Amara

Communiqué de presse d'Olivier Dussopt, Vice-président de la FNESR, et Marianne Louis, Secrétaire nationale du PS à la politique de la ville :

Le triple échec de Fadéla Amara

Le plan « Espoir banlieues » devait être un modèle de solidarité et d’efficacité en matière de politique de la ville. Trois ans après qu’en est-il?

Le plan « Espoir banlieues » n’existe nulle part ailleurs que dans les annonces médiatiques de la secrétaire d’Etat. Tandis que les habitants des quartiers les plus isolés sont confrontés à une aggravation de leur situation, les acteurs de la politique de la ville sont totalement désemparés face à une secrétaire d’Etat qui ne leur propose ni crédits, ni méthode, ni cap et objectifs partagés et portés au plus haut niveau de l’Etat.

Tandis que l’ANRU est clairement confronté à un assèchement de ses crédits et que le levier du renouvellement urbain est de plus en plus compromis, le volet cohésion sociale est lui aussi en pleine déshérence.

La réforme de la géographie prioritaire dont la révision était annoncée avec fracas est reportée chaque année et le directeur général de l’Agence pour la cohésion sociale et l’emploi (ACSE) a récemment annoncé qu’elle n’interviendrait pas avant 2014. D’ici là, l’ACSE ne sera même pas en état de maintenir des dispositifs d’intervention déjà trop faibles. La diminution de moitié des moyens alloués à l’Afpee, association qui met en place, aux cotés des communes, les clubs « coup de pouce » dans les écoles est encore un triste illustration de ces renoncements successifs

Sur le terrain, faute d’une réelle «politique de la ville» et d’objectifs partagés par les acteurs locaux et associatifs, les contrats urbains de cohésion sociale sont prorogés chaque année, sans laisser la place à l’évaluation et à l’adaptation aux situations locales.

En refusant de faire de la cohésion sociale une priorité budgétaire, le gouvernement tente de renvoyer dos à dos les communes en difficulté. Ainsi, dans une lettre de cadrage datée du 17 septembre dernier, le directeur de l’ACSE indique à ses délégués départementaux que les crédits d’intervention mobilisés dans le cadre des CUCS (contrats urbains de cohésion sociale) seront en baisse de 12% par rapport au budget primitif 2010 (cette baisse sera de 20% pour les CUCS ayant fait l’objet d’une rallonge budgétaire en cours d’année 2010). Il est aussi précisé que ces crédits iront pour 75% aux quartiers de priorité 1, pour 20% aux quartiers de priorité 2 et pour 5% aux quartiers de priorité 3.

Nous refusons d’entrer dans une démarche de «mise en concurrence» pour l’allocation des crédits de la politique de la ville entre les quartiers qui «seraient le plus en difficulté». Dans les 751 ZUS françaises, un tiers des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté.