Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Inauguration de la papéterie d'Annonay! Un investissement fort de MP Hygiène

Après l'usine de Concept Fruits à Vernosc les Annonay il y a quelques jours, nous nous sommes retrouvés nombreux pour l'inauguration officielle de la machine à papier de MP Hygiène à Annonay. Préfet, président du conseil général, élus locaux et chefs d'entreprise, tous avions répondu à l'invitation lancée à l'occasion de ce bel évènement, sur le site de Pupil/Canson.

C'est un projet incroyable qui a été mené à bien par MP Hygiène et son président Marc Miribel. Il y a trois ans maintenant, la société a décidé d'internaliser son approvisionnement en papier brut. Plutôt que de l'acheter en Chine ou en Italie, MP Hygiène fit le choix de construire sa propre machine à papier sur le site de Pupil à proximité du hameau de Vidalon, cœur historique de la papeterie à Annonay. La fermeture, alors brutale, du site de production de la société S3P donna l'opportunité à MP Hygiène d'agrandir ses bâtiments pour accueillir cette machine colossale.

La communauté de communes du bassin d'Annonay, et en particulier son président Jean-Claude Tournayre, sut faire preuve de réactivité en matière de maîtrise foncière mais aussi avec le rachat, via Epora, de l'intégralité du site historique des papiers Canson. Cela a permis à MP Hygiène de s'étendre mais aussi d'acquérir le barrage de Vidalon afin d'assurer la sécurité de son approvisionnement en eau. D'importants travaux sont d'ailleurs en cours pour le sécuriser et le curer.

Pour ma part, j'ai accompagné et soutenu les demandes de subventions. Auprès des collectivités locales qui ont toutes répondu présentes. Auprès de l'Etat aussi pour permettre à MP Hygiène de bénéficier d'une aide à la reindustrialisation sous la forme d'un prêt à taux zéro de plus de 4,2 millions d'euros. C'est une aide conséquente sur un projet de plus de 25 millions. Cela permet d'économiser les frais financiers mais aussi de débloquer les financements bancaires puisque l'ARI est assimilée à des fonds propres dans le tour de table financier. Je me dois de souligner l'écoute et la qualité de l'accueil réservé par Michel Mercier, alors ministre de l'aménagement du territoire, lorsque je lui ai présenté ce dossier.  Elle a été un élément clef du succès de cette demande.

Aujourd'hui, fortes de ce soutien de l'ensemble des acteurs publics mais surtout de l’initiative et de l'engagement des dirigeants de la société, les papeteries d'Annonay fonctionnement et ont métis la création d'une quarantaine d'emplois directs. Par ailleurs, la société AnnaPurna, partenaire de affaires de MP Hygiène et basée dans l'ouest de la France, a ouvert un site de production de serviettes en papier dans les anciens locaux de GPV à Davezieux. Cette société s'est installée là car elle achète une partie du papier produit par la machine de MP Hygiène. C'est une quinzaine d'emplois supplémentaires sur notre bassin.

A chaque fois, quelques esprits chagrins soulignent que ces quelques dizaines d'emplois ne compensent pas les nombreuses pertes des 10 ou 15 dernières années. Ils ont raison, sur un plan arithmétique, mais ces créations sont aussi des signes d'espoir et de reprise.
Dans un contexte national où, pour la première depuis avril 2011, les chiffres du chômage sont encourageants, et où tout le monde s'accorde à dire que quelques signes de reprise apparaissent, il faut se saisir de chaque emploi créé pour alimenter une dynamique de croissance et de confiance.

Les élus du conseil municipal des jeunes d'Annonay mis à l'honneur pour leur travail sur le dévoir de mémoire

Les élus du CMJ d'Annonay ont réalisé un beau documentaire intitulé "Ils avaient notre age" grace à la participation de MM René Thorgue et René Couix, anciencs combattants et résisants de la 2nde Guerre Mondiale à Annonay.

Ce documentaire a été primé par l'association nationale des CMJ pour sa qualité et sa participation au devoir de mémoire. Réalisé grace au soutien de notre service "Jeunesse" et de la MJC d'Annonay, il est un vrai motif de fierté pour tous. Je vous invite à le découvrir.

ConceptFruits à Vernosc les Annonay : une inauguration pleine de promesses pour l'avenir de notre territoire

Ce vendredi, nous étions très nombreux à Vernosc les Annonay pour inaugurer le nouveau site de production de Concept Fruits, filiale du groupe Descours. Avec le préfet de l'Ardèche mais aussi le vice-président du conseil général, Laurent Ughetto, le conseiller general du canton, Simon Plenet, le président de la CCBA, Jean-Claude Tournayre, et de très nombreux élus locaux  nous étions heureux de cette nouvelle usine qui représente un investissement de près de 8 millions d'euros et permet la création progressive de 40 à 50 emplois sur notre bassin. 

C'est prometteur car cela s'inscrit dans un contexte économique légèrement plus favorable avec un réel espoir de voir la croissance revenir. Prometteur aussi cela illustre sur notre bassin la bonne santé de l'industrie agroalimentaire avec ce site mais aussi Ekibio, Nutrition et Santé, les salaisons de Roiffieux...et d'autres encore qui valorisent des ressources naturelles et locales de qualité.  Certes, ces emplois ne suffisent pas à compenser ceux perdus au cours des dix dernières années mais ils y contribuent et redonnent de l'espoir. D'autres entreprises du bassin recrutent et je forme le voeu que ce soit signe de reprise.

Un travail est mené par le syndicat départemental des producteurs de châtaignes pour que l'AOC devienne un AOP. C'est un travail de longue haleine qui doit être respecté mais qui doit aussi etre l'occasion d'élargir le périmètre de l'appellation au nord du département et en particulier au bassin d'Annonay. Le syndicat mixte de l'Ardèche Verte mènera une étude dans les mois qui viennent sur la patrimoine castaneicole de notre bassin et son potentiel en la matière. 

Lancement des travaux de rénovation de l’entrée de ville avec la première tranche de travaux rue Gaston Duclos à Annonay

Le 9 septembre débutera un chantier d’ampleur avec la rénovation de la première moitié de la rue Gaston Duclos. Du carrefour Charles de Gaulle (qui sera lui aussi rénové), au croisement avec le viaduc, jusqu’au carrefour avec l’avenue Marc Seguin, la Ville va reprendre les réseaux d’eau et d’électricité mais aussi refaire toute la voirie et les trottoirs. La déviation de la circulation sera permise par l’avenue de la Gare et l’avenue Marc Seguin même si les services municipaux et les entreprises retenues veilleront à ce que la fermeture de la rue soit la plus brève possible.

Après cette première tranche, nous inscrirons la rénovation de la seconde au budget de la Ville pour 2014 afin que l’ensemble de cette rue soit rénovée et que l’entrée de ville soit plus agréable.

Nous menons ces travaux avec le soutien du Conseil Général de l’Ardèche qui apporte un financement de 86 000 euros mais aussi de la Communauté de Communes dans le cadre de sa compétence « assainissement » pour un montant d’environ 40 000 euros. Les travaux vont durer environ trois mois pour s’achever à la fin du dernier trimestre 2013 et représentent un cout total de 480 000 euros. Ils permettront la reprise de l’intégralité des réseaux secs et humides, de requalifier la rue en garantissant une circulation piétonne sécurisée et un accès aux personnes à mobilité réduite.

Une rentrée sous le signe de la refondation de l'école de la République!

J'étais ce mardi 3 au matin, dans les locaux de l'école municipale de Font Chevalier à Annonay à l'occasion de la rentrée scolaire. Une rentrée dans des conditions que nous ne connaission plus depuis plus de dix ans.

Dès le changement de majorité en 2012, l'Ardèche s'est vue attribuer 11 postes supplémentaires et cette année, ce sont 7 postes de plus pour notre département. Au niveau local, Annonay bénéficie cette année de la création de deux postes, un poste d'enseignant à l'école élémentaire Font Chevalier, dans le cadre de l'ouverture d'une neuvième classe, et un poste d'enseignant surnuméraire à l'école Jean Moulin. Les maîtres surnuméraires permettent de renforcer les équipes pédagogiques dans les écoles situées en zone difficile ou en milieu rural, afin d’aider l’enseignant dans la classe, soit à prendre en charge certains enseignements, soit à conduire certains apprentissages pour les élèves à besoin spécifique, soit à encadrer certaines activités.

Après la rentrée, l'Inspection d'Académie a procédé à des réajustements et l'école de Vissenty a gagné un poste de plus. L'école de Malleval garde ses 5 classes malgré un effectif de 105 élèves, soit 21 en moyenne par classe. Les années précédentes, sous l'ancienne majorité, elle aurait perdu un poste.

A Annonay, les écoles publiques accueillent 560 élèves en maternelle et 844 élèves en primaires, dans 14 écoles publiques et 6 sites de restauration. Chaque école dispose d'un service de garderie. 

La ville consacre un budget (fonctionnement et investissement) de 3 171 820 euros à l'éducation soit environ 10,7 % de son budget, dont 1 745 000 pour le personnel et de 368 120 euros pour l'investissement. Le service scolaire compte 59 agents au total (administratifs, Atsem, agents d'entretien).

Le budget de fonctionnement des affaires scolaires comporte les animations, les dépenses de restauration scolaire, de garderie, les transports, les subventions reversées à l'Ogec (organisme de gestion de l'école catholique). La Ville s'attache à être présente et à accompagner les élèves dans leur parcours éducatif en leur donnant les moyens de réussir. Le forfait individuel qui permet l'achat de matériel pédagogique et de fournitures scolaires s'élève à 39,5 euros par élèves.Cela permet aux équipes enseignantes de fournir aux élèves le materiel nécessaire (cahiers, classeurs, chemises, stylos, règle...), gartuitement, à l'exception du cartable, de la trousse et de l'agenda...et évidemment de ce que les enfants et les parents souhaitent personnaliser.

La Ville prend sa part à l'effort de refondation de l'école. De nombreux travaux ont été menés dont le remplacement de tout le système de chauffage de l'école de Font Chevalier (pour 120 000 euràs) et l'aménagement dans le même groupe scolaire d'une salle supplémentaire pour accompagner l'attribution, par l'Education Nationale, d'une classe de plus. Ce sont aussi 34 000 euros qui sont consacrés cette année au renouvellement du parc informatique.

Nous continuerons en 2013-2014 à mener nos actions periscolaires mais aussi à favoriser les pratiques culturelles et sportives dans les écoles. De même, nous n'augmenterons pas, pour la cinquième année consécutive, le prix des repas de cantine qui restent fixés en fonction du quotient familial. Cette année scolaire sera aussi l'occasion de travailler sur les nouveaux rythmes et le passage à 4,5 jours en septembre 2014.

Au niveau national, le ministre a présenté, en Conseil des ministres du 28 août 2013, une communication relative aux mesures de la rentrée 2013 pour la refondation de l’École. Après la promulgation de la loi du 8 juillet, la rentrée 2013 marque l’entrée dans les classes de la refondation de l’École.

Cette rentrée concrétise la priorité que le Président de la République et le Gouvernement ont donnée à la jeunesse et à l’éducation et s’accompagne notamment du déploiement de moyens nouveaux, alloués en fonction de priorités clairement établies :

• La priorité au primaire, parce que la France a structurellement trop peu investi dans les premières années de scolarisation ;
• La réduction des inégalités, parce que l’École a aujourd’hui tendance à reproduire voire à accentuer les disparités sociales ou territoriales, ainsi que les inégalités entre filles et garçons ;
• La refondation de la formation des enseignants, qui est un facteur déterminant pour améliorer la qualité de notre système éducatif. Elle s’effectuera dans les nouvelles Écoles supérieures du professorat et de l’enseignement.

Pour l’enseignement primaire, plus de 3 350 nouveaux enseignants seront devant les élèves à la rentrée, dans les écoles publiques et privées sous contrat.

Ces moyens nouveaux favorisent la mise en place de pratiques pédagogiques innovantes visant à faire réussir tous les élèves.

Le développement de la scolarisation des moins de trois ans et la mise en place du dispositif "plus de maîtres que de classes" dans le primaire sont les priorités de la rentrée 2013.

À cette rentrée, près d’1,3 millions d’élèves du public passeront aux nouveaux rythmes scolaires, avec davantage de jours de classe et des journées allégées, indispensables pour l’amélioration des apprentissages.

Le second degré bénéficiera également d’un effort important, avec près de 4 200 nouveaux enseignants dans les établissements publics et privés sous contrat.

1 000 enseignants supplémentaires seront également dédiés à l’amélioration du remplacement des enseignants absents dans le premier et le second degrés.

Dans l'enseignement agricole, 200 enseignants supplémentaires permettront d'ouvrir des classes nouvelles dans toutes les régions.

Enfin, un effort sans précédent en faveur de l’inclusion des élèves en situation de handicap sera engagé, avec 8 000 contrats aidés supplémentaires, la perspective d’une pérennisation professionnelle, sur les années à venir, pour les auxiliaires de vie scolaire actuellement employés sous contrat d’assistant d’éducation, et le renforcement de la formation de tous les accompagnants.

Tout ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la loi de refondation de l'Ecole de la République adoptée le 8 juillet dernier.

Les fondements d’une école juste, exigeante et inclusive sont désormais posés et le texte crée les conditions de l’élévation du niveau de tous les élèves et de la réduction des inégalités. Les moyens sont au rendez-vous puisque le texte confirme la création de 60 000 nouveaux postes dans l’éducation.

C’est sur le premier degré que se concentreront les efforts les plus importants avec, notamment, la scolarisation des moins de 3 ans et des dispositifs innovants comme le "plus de maîtres que de classes" dans les secteurs les plus difficiles, mais aussi grâce à l’introduction d’une langue vivante obligatoire dès le CP et à la redéfinition des missions de l’école maternelle et au renforcement des liens avec le collège.

La loi instaure également les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), qui seront chargées de la nouvelle formation professionnalisante des enseignants et de l’ensemble des professionnels de l’éducation. Ils y recevront une formation à la fois théorique et pratique leur permettant d’entrer progressivement dans le métier et d’y acquérir une culture commune.

En créant le service public du numérique éducatif qui mettra en ligne des ressources pédagogiques et des logiciels au service des enseignants, des élèves et de leurs parents, la loi de refondation permet à l’école d’entrer dans l’ère du numérique. L’école pourra ainsi apporter aux élèves une véritable éducation aux medias, clé de la citoyenneté à venir. Onze services numériques seront disponibles dès la prochaine rentrée.

Avec les projets éducatifs territoriaux (PEDT), la loi met la concertation locale au cœur de la question éducative ; c’est dans ce cadre que pourront être élaborés des projets prenant en compte la globalité des temps de l’enfant (scolaire, périscolaire, extrascolaire), notamment dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires au primaire. Pour accompagner les communes qui engagent cette réforme dès 2013, la loi prévoit la création d’un fonds d’amorçage dont les modalités viennent d’être précisées.

Enfin, l’école refondée est pleinement investie dans sa mission éducatrice : dans le cadre du nouvel enseignement moral et civique, du primaire à la terminale, les enseignants pourront faire connaître, éprouver et pratiquer, à tous les élèves, les valeurs de la République qui sont la condition de notre capacité à vivre ensemble.

Ces valeurs seront rappelées par l’affichage de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et symbolisées par l’apposition du drapeau et de la devise de la République sur les façades de chacune des écoles et de chacun des établissements scolaires publics.

Avec la publication de cette loi, la refondation de l’école va pouvoir continuer à se concrétiser sur le terrain. Ces changements seront en effet visibles dès la rentrée 2013 dans les établissements scolaires.

Les arts et la culture au service de la vie et de l'inclusion sociale! Vernissage d'une exposition réalisée lors d'un atelier de la Source à Annonay

Ce jeudi après l'inauguration de 705e édition de la foire aux oignons de Tournon/Rhone, qui se tient tous les 29 aout depuis maintenant plus de 700 ans, je me suis rendu au vernissage de l'exposition réalisée par des enfants et adolescents dans cadre des activités de "La Source d'Annonay", association hébergé dans les locaux du Groupement d'Art Contemporain qui est installé dans les batiments municipaux de l'école des Cordeliers.

C'est un beau projet que celui de la Source qui consiste à faire de la culture un outil au service de la réinsertion ou de l'insertion de jeunes en difficultés, abimés par la vie, aux parcours chaotiques, parfois confrontés à la violence ou tout simplement en difficultés scolaires. Il s'agit de les initier à une discipline artistique, en présence et avec l'aide d'un artiste mais aussi d'éducateurs spécialisés. Comprendre et créer pour se convaincre de ses capacités!

A Annonay, l’association «La Source » a déjà organisé quatre ateliers depuis le début de l’année :

- "Sténopé", avec le photographe Hugo Miserey, 10 jeunes de 16 à 20 ans, du 18 au 22 février 2012.

- "Linogravure", animé par l'auteur-illustrateur Bruno Heitz, avec 12 adolescents de 12 à 15 ans, du 25 au 31 mars.

- "Forge", avec Ferdinando Nava, ferronnier d'art et 8 élèves des "Classes Ouvertes" du collège Les Perrières d’Annonay, du 2 au 5 avril.

- "Cadavres exquis", du 1er au 6 juillet, dirigé par l'artiste plasticienne, designer, graphiste et paysagiste Nathalie Audry, avec 12 jeunes âgés de 11 à 13 ans, dans le cadre de la "Classe Ouverte" du collège les Perrières d'Annonay.

Créée en 1991 par le peintre et sculpteur Gérard Garouste, « La Source » a pour mission première d’aider des enfants et des jeunes de 6 à 18 ans en difficulté (familiale, scolaire ou identitaire) voire en situation d’exclusion, à développer leur créativité artistique dans de nombreux domaines.

Outre son action de prévention de l’exclusion, l’association accueille également des classes pour des séjours artistiques.  La Source est une association loi 1901, reconnue d'intérêt général depuis mai 2002.

L'art au cœur d'un projet social et éducatif efficace

Implantée sur quatre sites - à La Guéroulde dans l’Eure, depuis 1994 ; au domaine de Villarceaux dans le Val-d’Oise, depuis 2002 ; à Dinard, en Ille-et-Vilaine, depuis 2012 ; à Annonay en Ardèche, depuis début 2013 - La Source propose aux enfants et aux adolescents de participer à des ateliers artistiques les mercredis et pendant les vacances scolaires. Ils peuvent ainsi suivre des activités liées aux arts plastiques (peinture, sculpture, installation, land-art, photo, vidéo…), aux arts vivants (théâtre, chorégraphie, chant), à l’écriture ou à la musique.

Ces ateliers leur permettent de développer leur imaginaire, de libérer leurs émotions, d’acquérir de l’autonomie et de se prouver qu’ils sont capables de créer, de fabriquer et de concrétiser un projet.
Ce passage à l’acte s’accompagne d’une prise de responsabilité et d’un engagement personnel et collectif qui confère un sens nouveau à leur quotidien. En apprenant à faire, ils apprennent à être et à se connaître, dimensions indispensables pour se projeter dans l’avenir.

L’ensemble de cette démarche créative et aboutie, impliquant également les services sociaux et le corps enseignant, marque le début d’une (re)prise de confiance en eux, de la conscience de leur identité mais aussi du désir de s'impliquer dans la vie en société. En les valorisant dans leur environnement, elle contribue également à changer le regard que leurs familles et les autres portent sur eux.

Leurs travaux sont ensuite valorisés par des expositions, des représentations, des projections de films ou l’édition de livres. Ces manifestations organisées in situ permettent aussi aux populations locales d’accéder au monde de l’art et de la culture.

Une association ouverte à d'autres publics

La Source est aussi un lieu d’échanges, porteur d’un projet éducatif auquel tous les élèves du primaire, de collèges et de lycées d’enseignement général ou professionnel peuvent accéder. Le partenariat mis en place avec l’Education nationale permet ainsi à des classes de venir à La Source développer des projets artistiques avec leurs professeurs.

Depuis 2006, La Source-La Guéroulde organise également, avec le soutien de la Fondation Culture & Diversité, des séjours destinés à des classes issues d’établissements relevant de l’éducation prioritaire en Ile-de-France.

En mars 2012, La Source-La Guéroulde a ouvert une antenne à Louviers, dans le cadre d'un partenariat établi avec la ville. Treize semaines d’ateliers artistiques sont ainsi programmées sur l’année à la Villa Calderón, pendant les vacances scolaires, pour des enfants âgés de 6 à 12 ans.

La culture! Encore et toujours la culture - labellisation du SOAR comme Centre National des Arts de la Rue

Le Secteur Ouvert des Arts de la Rue, association bien implantée sur le bassin d'Annonay, vient d'accéder à une reconnaissance nationale importante. En effet, Aurélie Filipppetti, Ministre de la Culture, vient de lui attribuer le titre de centre national des arts de la rue. Cela fait du SOAR un des lieux ressources majeurs en France dans le domaine du spectacle de rue.

C'est la reconnaissance du travail d'une équipe, professionnelle et bénévole, engagée, qui a su affronter les obstacles depuis plusieurs années. Né sous la forme d'une section d'activité de la MJC d'Annonay, le SOAR a d'abord été l'organisateur du festival annonéen des Arts de la Rue. Une réussite qui - sans nier les difficultés inhérentes à ce type de manifestations, attirait jusqu'à 50000 spectateurs en trois jours dans les rues d'Annonay. C'est ce festival qui a été supprimé par nos prédécesseurs en mairie d'Annonay au début des années 2000. L'équipe s'est réorganisées et a restructuré sa programmation avec l'appui des communes alentours. C'est devenu une programmation culturelle à l'échelle de tout le Nord Ardèche mais aussi du parc naturel régional du Pilat et des confins de la Drôme et de l'Isère.

En 2008, Annonay à retrouvé sa place dans cette programmation et aux côtés des partenaires que sont l'Etat, la Région et le Département.  

Aujourd'hui, le SOAR représente environ 8 emplois salaries et s'appuie sur de nombreux bénévoles pour animer et organiser sa programmation annuelle faite d'éclectisme et de qualité. C'est aussi un acteur important dans le monde des interventions scolaires et périscolaires mais aussi de plus en plus souvent dans le domaine du développement social urbain, au cœur des zones dites sensibles. Ruralité et urbanité sont investies par des compagnies, des sons, des images et des émotions.

C'est aussi une manière, pour la Ville par son inscription dans la programmation annuelle tant classique que scolaire, de poursuivre d'autres objectifs. En mettant la culture dans la rue, nous la mettons dans les têtes et les foyers. En faisant entrer la culture et les arts de la rue dans les écoles, nous donnons aux enfants des références que leurs familles n'auraient pu leur apporter. En amenant la culture sous les fenêtres et sous les yeux, nous provoquons la confrontation d’univers, de valeurs et de visions de la société. En provoquant ces rencontres, nous voulons faire naître des émotions et prend conscience de la richesse des altérités. De toute les altérités comme toutes les cultures.

Parfois dérangeant. Parfois cruel. Parfois émouvant. Chaque spectacle recèle son alchimie propose qui séduira ou pas l'œil qui l'observe et l'oreille qui l'entend. Nous poursuivons ces objectifs dans le domaine des arts de la rue comme dans les autres : art contemporain, musique actuelle, cinéma d'auteur, cirque, apprentissage de musique...notre ville est riche de structures culturelles fortes. Groupement d'art contemporain, MJC, Une Île au Large, Conservatoire municipal de musique...tous concourent à cette éducation ou cette ouverture culturelle de tous, petits et grands.

Un des fondements de mon engagement politique, le fondement principal même, est le combat pour l'égalité des chances. Trop souvent le destin semble être joué au berceau et la reproduction sociale est une constante de notre société. Les clefs de l'ascenseur social sont aussi dans la capacité des uns et des autres à maîtriser des références, des codes, reconnaître et appréhender des formes d'expression.

Modestement, avec nos moyens, nous y contribuons.

C'est là la raison de notre politique culturelle. Là qu'est notre volonté de considèrera la culture comme un outil de citoyenneté mais aussi un vecteur de démocratie. Sans égalité, la liberté ne reste qu'un mot et la marche vers l'égalité emprunte aussi le chemin de la connaissance et de l'ouverture. Hannah Arendt écrit, dans son ouvrage consacré au procès d'Eischmann, que c'est dans le vide des esprits que s'ancre le mal. Notre ambition est de ne pas le laisser s'ancrer. Notre but n'est pas de formater mais d'ouvrir et de construire des esprits critiques. Libres de leurs pensées et émancipes de tout préjugé. De donner aux uns et aux autres une possibilité supplémentaire d'échapper à la machine infernale du predeterminisme social, de l'autocensure qui légitime la violence symbolique d'une société qui disloque celles et ceux qui veulent s'écarter d'une route déjà tracée.

Le SOAR, par son action et ses valeurs, participe à cela. C'est la raison de notre soutien. C'est aussi la raison de cette reconnaissance nationale qui vient souligner l'excellence du travail réalisé tant en matière de programmation, de diffusion que d'aide à la création. C'est une reconnaissance qui honore tout un bassin de vie et toutes celles et ceux qui, depuis longtemps, parfois seuls et par tous les temps, ont accompagné cette belle aventure. Elle continue ! 

Un défilé du 14 juillet sous le soleil et en rendant hommage au courage des pompiers de l'Ardèche

C'est à Vanosc que nous nous sommes retrouvés cette année, tous les élus de la communauté de communes du bassin d'Annonay pour fêter le 14 juillet et assister au traditionnel défilé des pompiers du bassin.

Outre les médailles et les promotions traditionnelles mais méritées, c'était aussi l'occasion, localement, de marquer la remise au corps des sapeurs pompiers de l'Ardèche de la fourragère qui illustre la médaille collective reçue au titre des actes de courage et de dévouement. Notre plaisir collectif à être ensemble pour cette cérémonie illustrée notre attachement commun à la République et ses symboles.

Le Réveil du Vivarais du 4 juillet 2013 - Réforme de l'Etat, Olivier Dussopt monte au perchoir

Vous trouverez ci-après l'interview donnée à Jean-Pierre Bouaffar, directeur de la rédaction du Réveil du Vivarais au sujet du projet de loi dont je suis le rapporteur. D'autres sujets, plus politiques, sont abordés en fin d'entretien.

1.  Le marathon se termine, rapporteur de ce texte, vous allez, le 15 juillet, entrer dans l'hémicycle, peut-être plus une arène,  dans quel état d'esprit êtes-vous ?

Le projet de loi est examiné pendant trois jours en commission des Lois cette semaine et il sera discuté en séance publique pendant la semaine du 15 juillet. Je suis donc concentré sur mon rôle de rapporteur qui consiste à éclairer les travaux de la commission en lui présentant un rapport dans lequel j’expose mon point de vue sur le texte et je propose des amendements.

En tant que rapporteur, mon objectif est d’éviter que l’hémicycle devienne une arène. Le débat aura bien lieu et reste nécessaire pour améliorer le projet de loi. Mais pour cela, il doit être respectueux et constructif.

2.  Comment se prépare-t-on ?

Rapporter un texte législatif comporte plusieurs étapes. Je sors de trois semaines d’auditions, qui m’ont permis de rencontrer la plupart des associations d’élus et de recueillir leurs avis sur ce projet de loi.

D’une part, c'est une phase de consultation et de dialogue. D’autre part, cela éclaire les positions du rapporteur et nourrit son rapport.

Parallèlement à ces auditions, j’ai multiplié les réunions de travail avec le Gouvernement, les sénateurs qui ont déjà examiné le texte en première lecture et les députés. J’ai aussi beaucoup lu et relu de nombreux textes et rapports sur le sujet. 

3.  Le travail en commission a-t-il été facile à mener ?

A l’heure où je vous réponds, la commission des Lois n’a pas achevé l’examen du projet de loi. Avec les autres commissaires aux Lois, nous venons d’auditionner les deux ministres en charge de la réforme, Marylise Lebranchu et Anne-Marie Escoffier, et nous avons trois jours pour examiner un peu plus de 500 amendements.

Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, l’examen en commission a pris de l’importance puisque le texte examiné en séance est désormais celui issu de la commission et non plus la version initiale du texte.

Mon objectif est que le projet de loi connaisse déjà des améliorations en commission avant d’arriver en séance.  

4.  En quoi ce nouvel acte va-t-il être novateur ?

Premièrement, il vise à moderniser l’action publique. Il faut avoir en tête que l’action publique territoriale et les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales constituent aujourd’hui une part incontournable de l’action publique en général.

La loi va permettre de rationnaliser l’action publique en partant d’un triple constat : la défaillance du centralisme français ; les limites de la décentralisation imposée par le haut ; la richesse et la diversité de nos territoires. Dans chaque région sera créée une conférence territoriale de l’action publique qui sera chargée d’organiser et de coordonner les actions des collectivités territoriales. Des contraintes financières pourront être imposées aux collectivités qui ne respecteront pas les règles ainsi définies. De plus, les collectivités territoriales deviendront chefs de file pour l’exercice de certaines compétences : la région sera chef de file en matière de développement économique par exemple, quand le département le sera en matière de solidarité des territoires, et la commune en matière d’accès aux services publics de proximité.

Cette rationalisation a trois avantages : elle repose sur la confiance aux élus ; elle apporte de la clarté, elle est source de lisibilité en permettant de répondre à la question « qui fait quoi ? ».

Deuxièmement, le projet de loi reconnaît le fait urbain et l’émergence d’une dizaine de métropoles sur notre territoire. Ces métropoles seront des intercommunalités plus intégrées, qui permettront à leurs territoires de disposer de nouveaux outils pour répondre aux défis du monde urbain : logement, transport, environnement, inégalités sociales et spatiales…

Retour en image sur la fête de la musique à Annonay.

Retour en image sur la fête de la musique d'Annonay. Seule fausse note la pluie qui a gâche le travail des bénévoles, des bars mobilisés et des jeunes du CMJ qui ont malgré tout assure sur la place des Cordeliers.

Un gros coup de cœur pour la bal des Forges où habitants et associations ont fait danser le quartier et égayé le parterre de l'église Notre Dame.

Une nouveauté aussi avec la musique qui a investi l'Hotel de Ville, avec l'Ecole Municipale....du hall à la salle des mariages, en passant même par mon bureau!