C'est avec un grand plaisir que j'ai participé ce mercredi 28 à l'inauguration de l'IME de la Lombardière construit par l'ADAPEI de l'Ardèche en remplacement de l'IME du Bon Pasteur située près du centre hsopitalier d'Annonay et devenu vétuste.
Nous nous étions engagés, avec mon collègue Pascal Terrasse, aux côtés de l'ADAPEI pour l'obtention de près de 500 000 euros de subvention de la CNASEA. La Ville d'Annonay a aussi lancé un chantier d'aménagement d'un giratoir pour sécuriser l'accès à cet équipement, à la crèche municipale mais aussi l'ensemble du quartier.
Ce nouvel établissement, que j'ai découvert aux côtés d'Elisabeth Chambert, la Président de l'ADAPEI de l'Ardèche, et de Marie-Claude Monnet, la responsable de la section Nord Ardèche, offre un accueil de grande qualité aux résidents et aux patients. C'est un outil formidable et j'ai salué lors de mon intervention le travail des équipes salariées et bénévoles de l'ADAPEI mais aussi des nombreuses structures accompagnant les enfants et les adultes en situation de handicap.
Le débat sur le handicap est au coeur de l'actualité mais de manière douloureuse. Le nombre de personnels d'accompagnement et d'intégration pour permettre la scolarisation des enfants en situation de handicap ne cesse de baisser. Les normes d'accessibilité aux équipements publics sont menacées par une offensive des parlementaires UMP souhaitant le report de leur date d'application. L'Association des Paralysés de France a d'ailleurs manifesté sa désapprobation et de nombreux responsables politiques étaient à ses côtés, dont Martine Aubry qui a présenté son projet en la matière.
Pour elle, le premier axe sur lequel il faut agir c'est l'emploi des personnes en situation de handicap. En effet, le travail est l'un des premiers éléments qui permet l'exercice effectif de la citoyenneté. Il permet à la personne handicapée de se sentir pleinement intégrée. Un travail, ce n’est pas seulement un revenu, c’est une source d’épanouissement, un facteur d’inclusion dans la société, la satisfaction de contribuer, avec l’ensemble de la communauté nationale, à la richesse de notre pays. C'est pourquoi, pour garantir l’accès à l’emploi, notre candidate souhaite la réintégration des personnes en situation de handicap à la recherche d’un poste au Pôle Emploi. Par ailleurs, nous permettrons à l’Agefiph de financer des actions passerelles entre l’emploi protégé et l’emploi ordinaire. Enfin, Martine Aubry s'engage à conditionner l’attribution des aides et subventions aux entreprises à leur respect des normes d’accessibilité, de l’adaptation des postes de travail et de l’obligation légale d’employer 6% de leur personnel en situation de handicap. L’Etat devra être exemplaire sur ce point.
Le second grand axe sur lequel Martine Aubry s'engage c'est l'éducation. Elle garantira l’accès des enfants en situation de handicap à l’école, en développant de vrais métiers de l’accompagnement sur la base de qualifications reconnues. Les postes d'auxiliaires de vie scolaire supprimés par la droite seront rétablis.
Le troisième axe concerne les ressources des personnes en situation de handicap. Martine Aubry augmentera progressivement l'AAH et surtout, les revenus du conjoint ne seront plus pris en compte dans le calcul de celle ci.
L'accessibilité des lieux publics est un des autres points majeurs du projet de Martine Aubry. La loi de 2005 pour l’égalité des chances fixe l’échéance de 2015 pour rendre tous les bâtiments publics accessibles. Elle reviendra sur les dérogations accordées par la droite en la matière et soutiendra les collectivités dans cet effort qu'elles doivent fournir en créant une agence rattachée à la CNSA sur la question de l’accessibilité du cadre bâti. Cette agence aura pour mission de recenser les bonnes pratiques et de financer les projets innovants
Enfin et de façon plus générale, Martine Aubry souhaite que la thématique du handicap irrigue de façon transversale l'ensemble des politiques publiques. Dans ce but, la présence de personnes en situation de handicap sera assurée dans toutes les institutions les concernant. De même, chaque loi désormais votée par le Parlement devra contenir un volet "Handicap" avec des dispositions particulières.
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