Des acteurs du logement, conscients de la crise dans laquelle ils sont embarqués, témoignent ici de la nécessité d'un changement radical de cap. Les seules propositions politiques qui vaillent à leurs yeux sont celles de Martine Aubry, qu'ils soutiennent dans cette tribune publiée sur le site de l'hebdomadaire Marianne.
Assurer à chacun un logement décent, à un coût abordable, réussir la mixité sociale dans nos villes et le renouvellement urbain, engager la mutation écologique de l’habitat, soutenir le pouvoir d’achat en stoppant la dérive des prix, des loyers et des charges, relancer le parcours résidentiel des couches populaires sont autant d’exigences que nous portons collectivement.
Ces exigences, il est possible d'y répondre. Avec de l'imagination, de l'audace et de la volonté, Martine Aubry a fait la preuve de ces qualités dans son parcours gouvernemental, dans son action locale et dans ses propositions actuelles.
Son action ministérielle a montré sa détermination à lutter contre l’exclusion, en particulier dans le domaine du logement et à conforter la vie associative. Elue locale, elle a en permanence soutenu le logement sociale et la qualité de vie de ses habitants, favoriser la construction de logements, jouant la carte de l’équilibre entre les différentes formes d’habitat et promu le développement durable et une vision harmonieuse de l’équilibre urbain. A la tête du Parti socialiste, elle s’est mobilisée avec conviction pour que le logement soit un engagement majeur du projet et des propositions socialistes, soutenant aussi les initiatives novatrices des maires de gauche.
Nous savons que nous pourrons compter sur son expérience, ses compétences, sa bonne connaissance du sujet et sa détermination sans faille pour que notre pays relève enfin le défi du droit au logement pour tous.
Martine Aubry propose des mesures concrètes et immédiates qui permettront de produire des logements accessibles en masse et de lutter contre la hausse des prix. Tout d’abord, redéployer les produits de défiscalisation vers l’aide à la pierre pour le logement social avec pour objectif d’en construire 150 000 chaque année aux normes BBC. En même temps, renforcer la loi SRU et instaurer une règle qui favorisera la mixité sociale avec dans toute parcelle, comme à Lille, ⅓ de logements sociaux, ⅓ d’accession sociale à la propriété et ⅓ de logements libres. Ensuite, faire voter une loi foncière pour à la fois éviter la spéculation sur les terrains et lutter contre la rente foncière. Enfin, agir sur le marché en encadrant les loyers à la première location ou à la location en particulier dans les zones en tension.
Cette nouvelle politique du logement peut contribuer à relancer la croissance, en soutenant le pouvoir d’achat des français et en créant des emplois et redonner confiance à nos concitoyens en l’avenir et dans les valeurs de la République.
Alain CACHEUX (président d’une fédération d’organismes HLM)
Pierre COHEN (député maire de Toulouse)
Paul DUPREZ (président d’une structure d’insertion par le logement)
Jean-Louis DUMONT (président d’une fédération d’associations HLM)
Aminata KONE (présidente d’une association nationale de locataires)
Marie-Noëlle LIENEMANN (ancien ministre, présidente d’une fédération d’organismes HLM)
Marianne LOUIS (secrétaire nationale du PS chargée de la Ville)
Jacqueline MAQUET (députée, administratrice HLM)
Jacques OUDOT (responsable d’une association humanitaire pour le droit au logement, président d’une ESH)
Nathalie PERRIN-GILBERT (secrétaire nationale du PS chargée du logement)
Stéphane PEU (président d’un organisme HLM)
Marc PREVOST (président d'une association pour l'hébergement et l'insertion par le logement des personnes sans abri.)
Marcel ROGEMONT (député)
Stéphane TROUSSEL (président d’un organisme HLM)
Commentaires