Question au Gouvernement d'Olivier Dussopt 27.05.2009
envoyé par david2807 - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Au cours de la séance de questions d'actualité du 27 mai, j'ai interrogé Xavier Darcos à propos de la violence en milieu scolaire, de la nécessité de réagir et d'y consacrer des moyens alors que depuis 2002, les gouvernements UMP successifs ont supprimé 24000 postes de surveillants et 20000 postes d'aides-éducateurs.
Dans sa réponse, il affirme avoir créé 2000 postes de maitres d'internat et quelques centaines de postes de CPE. C'est comparer des emplois incomparables...
Je vous invite à découvrirla vidéo, (j'interviens vers la 47e minute) le texte initial de ma question (Téléchargement QA_27_mai_2009[1]) et le compte-rendu sur le site de l'Assemblée Nationale (la question et la réponse qui manque sur la vidéo).
Retrouvez dans la suite de cet article le communiqué de presse que nous avons publié avec Sandrine Mazetier, Vice-présidente du groupe PS chargée de l'éducation, pour répondre aux mensonges du Ministre, notamment à propos des suppressions de postes.
Communiqué de presse
Olivier Dussopt et Sandrine Mazetier
Lors de la séance des questions au gouvernement du mercredi 27 mai, le ministre de l’Education nationale n’a pas souhaité répondre à notre demande de créer un corps de surveillants des établissements scolaires pour prévenir la violence dans les établissements scolaires. Ces personnes pourtant apporteraient un véritable soutien pour les enseignants et les personnels, aujourd’hui trop souvent exposés à cette violence.
En guise de réponse, le ministre ment et s’affole. Il ment car depuis 2002 les gouvernements successifs ont supprimé 24 000 postes de surveillant et plus de 20 000 postes d’aide éducateur. Contrairement aux chiffres annoncés par Xavier Darcos, ni les MI-SE, ni les emplois jeunes n’ont été remplacés totalement par les assistants d’éducation et des emplois de vie scolaire. De part leur nombre, les postes créés sont inférieurs à ceux supprimés. De plus, le statut des assistants d’éducation et celui des emplois de vie scolaire (EVS) sont moins attractifs, précaire et moins bien rémunéré.
Il s'affole en répondant à côté de la question et en comparant la politique éducative à la politique de sécurité routière!
Devant ses échecs pattants, le ministre perd ses nerfs en présentant un troisième plan de lutte contre la violence en milieu scolaire. Il évoque tous azimuts la création de brigades de police spécialisées, la mise en place de portiques ou de fouilles aux entrées des établissements. Une telle politique n'empêchera en rien la violence en milieu scolaire et instaure un climat répressif à l'école, et donc rajoute à la violence, au détriment d'une politique de prévention et de présence d'adultes en nombre suffisant.
Encore une fois, le ministre à défaut de proposer des actions efficaces ne traite le sujet que par une mauvaise communication.
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