Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Un week-end sur le terrain en Nord Ardèche

Gros week-end que le dernier qui a débuté en fin d'apès-midi le vendredi avec la présentation aux riverains des travaux pévus chemin St Denis à Annonay pour élargir une voie actuellement impossible à emprunter par les véhicules de secours tels que les ambulances ou les citernes des pompiers.

Le samedi débuta avec l'inauguration du marché aux Vins de St Peray. Ce marché est un des plus importants de la Drome et de l'Ardèche avec près de 70 exposants et ce fut, lors de la cérémonie organisée par la confrérie du St Peray l'occasion de rappeler l'importance de la viticulture dans le paysage agricole en Ardèche avec pres de 60 millions d'euros de chiffre d'affaire soit le quart de l'économie agricole du département.

Sitot le marché inauguré et la cérmonie achevée, j'ai rejoint Saint Victor où j'ai eu le plaisir de retrouver Pascal Terrasse et Michel Teston, mes collègues parlementaires qui avaient inauguré divers équipements aux côtés de Daniel Jullien, Maire, et son équipe municipale. Nous avons ensuite gagné Bozas où s'est déroulée l'inauguration de la station d'épuration et de la salle des fêtes. Il est à noter que la commune de Colombier le Vieux a participé au financement de ce dernier équipement dans le cadre d'une entente intercommunale. Son maire, Michel Bertrand, en a été chaleureusement remercié. La journée de samedi s'est poursuivie à Desaignes où le Centre Départemental des Jeunes Agriculteurs (et la FDSEA) organisait le concours départemental et régional de labours dans un cadre idyllique au coeur de la vallée du Doux. Au-delà du discours syndical, de nombreux éleveurs et producteurs nous ont fait part de leurs difficultés et notamment dans le domaine du lait de chèvre qui connait une crise sans précédent. Nous avons pu remettre les prix du concours départemental avec Pascal Terrasse, Maurice Weiss, de nombreux élus et les représentants de la Chambre d'Agriculture. Vers 20h, accompagné par Patrick Largeron, Christophe Jourdain, et mon Adjoint Simon Plenet, nous avons partagé avec plaisir l'apéritif de l'association de quartier de Vissenty à Annonay, pour son traditionnel concours de pétanque et son repas annuel.

Le dimanche, avec Michèle Victory, ma suppléante, c'est nouveau à St Peray que j'au le plaisir de retrouver Michel Teston, Sénateur de l'Ardèche, mais aussi mon amie Valérie Malavieille, le Maire de St Peray et tous les élus du canton, pour les traditionnelles fêtes du jumelage avec Santo Tirso, Gross Umstadt et Asso. L'intervention de la Maire d'Asso en Italie a été remarquée par son engagement en faveur de la lutte contre l'exclusion et pour une europe plus sociale et plus juste. J'ai aussi souligné combien ce combat est important pour éviter la construction d'une société d'intolérance où la recherche de boucs-émissaires s'impose comme une facilité.

En fin d'apres-midi, j'ai retrouvé la sympathique équipe du syndicat des éleveurs de chevaux de traits du Nord Ardèche pour la cloture de leur concours de labours traditionnelles avec des chevaux magnifiques, à Peaugres, en compagnie de Ronan Philippe, Maire de Peaugres, et Denis Duchamp, Conseiller Général.

Sur le pont pour la rentrée scolaire 2010

Jeudi 2 au matin, comme chaque année les mêmes scènes avec quelques enfants qui découvrent - parfois impressionnés - leur nouvelle école, d'autres qui refusent de quitter leurs parents, mais surtout beaucoup heureux de retrouver leurs camarades de classe.

Avec quelques élus de mon équipe municipale, j'ai assisté à cette rentrée dans les écoles d'Annonay au sein desquelles de nombreux travaux ont été menés au cours de l'été. Le plus important des chantiers est bien évidemment celui de la construction qui s'achèvera dans quelques semaines de la cantine de Vissenty.

Cette rencontre avec les parents, les enfants et les enseignants était aussi l'occasion de souligner le travail fait mon adjointe aux Affaires Scolaires et à l'Education, Valérie Legendarme. Occasion aussi de partager des craintes notamment celles des familles confrontées aux difficultés économiques, mais aussi celles des parents et enseignants chaque année un peu plus victimes des fermetures de classes et des suppressions de postes.

En Ardèche, les écoles publiques comptent 600 élèves de plus et cela se traduit par l'ouverture de 21 classes, soit environ une pour trente élèves (ce qui est le minimum) mais seulement la création de 17 postes. Les 4 postes d'écart sont pris sur les maîtres G et E qui ont des activités spécialisées (Rased, suivi personnalisé, psychologie...) qui elles sont mises en danger. Ainsi, nous n'avons aucune garantie de remplacement de la psychologue scolaire intervenant sur Annonay après son prochain départ en retraite.

Remise du maillot jaune d'Alberto Contador aux bénévoles du club cyclotouristes d'Annonay

Ce lundi 30 août, j'ai eu le plaisir d'accueillir en mairie une délégation du club cyclotouriste d'Annonay emmenée par Robert Hérelier et Jean-Pierre Loubet, en présence de la Présidente de l'OMAF, du Président du Comité de Jumelage et de nombreux élus dont Lylian Quoinon, Aida Boyer ou Simon Plenet.

Le club cyclotouriste d'Annonay est très investi dans la vie du bassin, avec de nombreux partenariats dont celui avec l'ADAPEI mais aussi comme partenaire régulier de la Ville. Ainsi, lors des deux derniers passages de l'Ardèchoise, lors des départs du Paris-Nice, du Criterium du Dauphiné, les bénévoles ont toujours répondu présents pour nous aider. Il était donc logique que le maillot jaune que m'a remis Alberto Contador lors du départ du Criterium du Dauphiné.

Lycée Boissy d'Anglas à Annonay, les travaux avancent !

Cette semaine marque un tournant dans les travaux de rénovation du lycée Boissy d'Anglas à Annonay, tournant qui se traduira jusque dans une modification importante du paysage urbain de notre ville.

En effet, la "barre verte" qui caractèrise le lycée avec un batiment de plus de 100 mètres de long va etre partiellement détruite pour laisser place ensuite à un ensemble de bâtiments plus modernes et fonctionnels. Les batiments des internats, qui accueuillent aussi des enseignements, ont été refaits ainsi que la partie consacrée à la vie scolaire (self, foyer des lycéens). C'est un immense chantier auquel la Région consacre plus de 35 millions d'euros.

Ancien élève du lycée, de la 2nde à la Terminale ES entre 1993 et 1996, c'est avec une certaine émotion que je vois ces travaux avancer. J'ai souvenir de bons moments dans ces locaux mais aussi de mes premières implications électives puisque je siégeais au Conseil d'Administration comme représentant des élèves. J'ai d'ailleurs ensuite retrouvé le proviseur d'alors comme adversaire lors des élections municipales de 2008. Je me réjouis néanmoins et évidemment de l'avancée du chantier de rénovation qui était déjà évoqué lors des séances du conseil d'administration de l'époque et pour lequel Jean-Jack Queyranne et son équipe ont su débloquer les crédits nécessaires après leur prise de fonction en 2004 à la présidence de la Région. Les élèves du bassin auront de meilleures conditions de travail et d'études et ce sera aussi le cas au collège de la Lombardière que le Département de l'Ardèche rénove entièrement, ou encore à l'école de Vissenty où la Ville achève la construction d'une cantine.

Article publié sur Médiapart le : la réforme des retraites et les risques pour le système de santé publique

Artcicle de Gaspard Dhellemmes, publié le 30 juillet 2010

 

Et si les hôpitaux se retrouvaient brusquement vidés d'une part importante de leur personnel? Les institutions publiques de santé s'inquiètent de la perspective de voir partir en retraite anticipée un nombre inhabituel de leurs effectifs, d'ici à la fin de l'année 2010. L'article 18 du projet de loi sur les retraites, voté en commission en juillet dernier, prévoit de mettre fin à la possibilité pour les fonctionnaires ayant eu trois enfants et justifiant de quinze années de service effectif de profiter d'une retraite anticipée. Un droit ancien, accordé aux femmes en 1924 pour favoriser la natalité, et élargi aux deux sexes en 2005 après des recours d'hommes devant la justice. Les rédacteurs du projet de loi sur la réforme des retraites justifient la suppression du dispositif en arguant que d'autres mesures favorisant la natalité ont été mises en place dans la fonction publique depuis 1924. Les derniers parents pouvant profiter d'une retraite anticipée auront jusqu'au 31 décembre 2010 pour déposer un dossier. Autrement dit, beaucoup de fonctionnaires risquent de vouloir profiter in extremis de ce dispositif, ce qui mettrait les secteurs déjà en pénurie de personnel (comme les institutions de santé) dans une situation délicate.

Le député PS de l'Ardèche, Olivier Dussopt, est l'un des premiers à s'être alarmé de l'effet pervers potentiel d'une mesure qu'il juge «injuste et dangereuse». Il craint que de 15.000 départs à la retraite anticipée par an, ce nombre soit multiplié par deux ou par trois. «Il paraît que la droite veut aider les familles, je constate qu'avec cette mesure, ajoutée à la suppression du cumul demi-part APL et de la demi-part des veufs, le gouvernement fait exactement le contraire», s'agace le benjamin de l'Assemblée nationale, également président du Conseil d'administration du centre hospitalier d'Annonay (Ardèche). Laurent Hénard, député UMP de Meurthe-et-Moselle et rapporteur de la Commission des finances pour la réforme des retraites, est la seule voix à droite à s'être inquiétée des risques d'une suppression trop brutale. Même s'il est d'accord avec la suppression selon un principe «d'égalité entre le public et le privé», il craint que les hôpitaux ne soient déstabilisés par des départs trop importants, et compte donc «proposer des modifications du dispositif» avant le vote de la loi en septembre. Le gouvernement a lui fait savoir par la voix de Georges Tron qu'il ne craignait pas de départs massifs: «Il y a de bonnes raisons de penser qu'il n'y aura pas cette espèce d'effet d'effusion», a expliqué le secrétaire d'Etat à la fonction publique sur RMC info.

Selon les syndicats, la fin du départ à la retraite anticipée aura des effets pervers. Pascal Bretonnière, secrétaire national CFDT santé et sociaux, juge que «cette suppression est une idiotie» qui «démontre l'incapacité d'anticipation des pouvoirs publics». «La situation est déjà à flux tendu chez le personnel soignant, ce qui fait souffrir les salariés qui sont soumis à des changements d'horaires constants. Beaucoup de services tournent avec difficulté à cause du manque d'effectif, notamment les services à forte activité comme les urgences, ou les services liés aux personnes âgées.» Fernand Brun, secrétaire fédéral FO service santé, fait une analyse à plus long terme: «Avec la pyramide des âges, beaucoup de personnels vont déjà partir à la retraite. En 2015, on estime que 50% du personnel sera parti. Vous ajoutez à cela le problème d'attractivité du métier d'infirmière et vous avez une situation potentiellement très critique, que la suppression brutale de la retraite anticipée va accentuer.» Le responsable syndical précise que les situations de sous-effectifs sont plus marquées dans certains régions: «En région PACA par exemple on estime qu'il manque 15.000 infirmiers.»

Et si les hôpitaux se retrouvaient brusquement vidés d'une part importante de leur personnel? Les institutions publiques de santé s'inquiètent de la perspective de voir partir en retraite anticipée un nombre inhabituel de leurs effectifs, d'ici à la fin de l'année 2010. L'article 18 du projet de loi sur les retraites, voté en commission en juillet dernier, prévoit de mettre fin à la possibilité pour les fonctionnaires ayant eu trois enfants et justifiant de quinze années de service effectif de profiter d'une retraite anticipée. Un droit ancien, accordé aux femmes en 1924 pour favoriser la natalité, et élargi aux deux sexes en 2005 après des recours d'hommes devant la justice. Les rédacteurs du projet de loi sur la réforme des retraites justifient la suppression du dispositif en arguant que d'autres mesures favorisant la natalité ont été mises en place dans la fonction publique depuis 1924. Les derniers parents pouvant profiter d'une retraite anticipée auront jusqu'au 31 décembre 2010 pour déposer un dossier. Autrement dit, beaucoup de fonctionnaires risquent de vouloir profiter in extremis de ce dispositif, ce qui mettrait les secteurs déjà en pénurie de personnel (comme les institutions de santé) dans une situation délicate.

Le député PS de l'Ardèche, Olivier Dussopt, est l'un des premiers à s'être alarmé de l'effet pervers potentiel d'une mesure qu'il juge «injuste et dangereuse». Il craint que de 15.000 départs à la retraite anticipée par an, ce nombre soit multiplié par deux ou par trois. «Il paraît que la droite veut aider les familles, je constate qu'avec cette mesure, ajoutée à la suppression du cumul demi-part APL et de la demi-part des veufs, le gouvernement fait exactement le contraire», s'agace le benjamin de l'Assemblée nationale, également président du Conseil d'administration du centre hospitalier d'Annonay (Ardèche). Laurent Hénard, député UMP de Meurthe-et-Moselle et rapporteur de la Commission des finances pour la réforme des retraites, est la seule voix à droite à s'être inquiétée des risques d'une suppression trop brutale. Même s'il est d'accord avec la suppression selon un principe «d'égalité entre le public et le privé», il craint que les hôpitaux ne soient déstabilisés par des départs trop importants, et compte donc «proposer des modifications du dispositif» avant le vote de la loi en septembre. Le gouvernement a lui fait savoir par la voix de Georges Tron qu'il ne craignait pas de départs massifs: «Il y a de bonnes raisons de penser qu'il n'y aura pas cette espèce d'effet d'effusion», a expliqué le secrétaire d'Etat à la fonction publique sur RMC info.

Des festivités réussies pour le 14 juillet à Annonay

Mardi 13 juillet, en présence des délégations de nos villes jumelles de Backnang, Chelmsford et Barge, nous avons ouvert les festivités avec un feu d'artifice qui a réuni près de 5 000 personnes au centre ville d'Annonay. Ensuite, un bal populaire était organisé place du Champ de Mars avec près de 1500 personnes qui ont dansé et se sont amusées jusque tard dans la nuit.

Belle ambiance, populaire, fraternelle et ouverte avec toutes les classes d'âge présentes pour ce moment de convivialité et une animation sur place assurée notamment par les commerçants du haut de la ville.

Mercredi 14, comme chaque année la Communauté de Communes du Bassin d'Annonay organisait la revue des sapeurs-pompiers. Cette année, nous avons renoué avec la tradition du défile pédestre avec notamment, aux côtés des pompiers du bassin, des délégations de pompiers italiens, anglais et allemands mais aussi monégasques et polonais. L'Orchestre de la Police National nous a fait l'honneur de sa présence pour accompagner ce défilé qui a aussi vu les véhicules anciens cotoyer la flotte moderne en activité aujourd'hui. Orchestrée par le service municipal des Fetes et Aida Boyer, cette cérémonie réunissait tous les élus de la communauté de communes, mon équipe municipale et ma première adjointe Antoinette Scherer, les deux conseillers généraux mais aussi tous les reponsables des forces de sécurité du bassin.

Nous avons souligné dans nos interventions l'importance de cette historique pour la fondation de la République, mais aussi le rôle des forces de sécurité pour assurer l'égalité, la libérté et la cohésion sociale. La cérémonie de remise de médailles et de promotions s'est terminée autour d'un verre.

Communiqué de presse - Les élus locaux dénoncent les fermetures de commissariats de police au mépris de toute logique d’aménagement du territoire

Télécharger le communiqué de presse : Téléchargement CP fermeture commissariats juillet 2010

Alors que des menaces sérieuses de fermeture pèsent sur les commissariats d’Annonay (Ardèche), de Fourmies (Nord), de Graulhet et de Carmaux (Tarn), de Montbrison (Loire), de Pertuis (Vaucluse), et de Port Saint-Louis du Rhône (Bouches du Rhône), les élus locaux dénoncent le seul souci comptable du Gouvernement au mépris de toute logique d’aménagement du territoire.

Les sept communes aujourd’hui concernées par la fermeture de leur commissariat de police comptent toutes moins de 20.000 habitants et sont déjà fragilisées par le départ progressif d’un certain nombre de services publics. En toile de fond, la révision générale des politiques publiques et la suppression d’un nombre important de fonctionnaires, y compris dans les services de sécurité publique. 9.000 postes ont ainsi disparu ces trois dernières années dans la Police nationale.

Le Gouvernement n’a en effet pas attendu la crise pour mettre en oeuvre une politique d’austérité. Si les élus locaux peuvent partager le souci de rigueur budgétaire de l’Etat, ils comprennent difficilement que cette rigueur s’exerce toujours au détriment des populations les plus fragiles et des territoires les plus isolés. C’est à présent la sécurité des biens et des personnes qui fait l’objet d’un plan général d’économie. Ceci n’est pas acceptable et ça l’est d’autant moins que le Président de la République a toujours fait de la lutte contre l’insécurité sa priorité.

Communiqué de presse - l'Ardèche Verte retenue à l'appel à projet des pôles d'excellence rurale

Olivier Dussopt, Président du Syndicat Mixte Ardèche Verte, se félicite de l’annonce qui sera faite le 7 juillet prochain par Michel Mercier, Ministre de l’Espace Rural et de l’Aménagement du territoire, de la labellisation de l’Ardèche verte en tant que Pôle d’Excellence rurale pour le projet de création d’une pépinière d’entreprises NTIC sur le territoire de la Communauté de Communes du Haut Vivarais.

Le projet présenté en février 2010 prévoit la création d’une offre de pépinière d’entreprises destinée à l’accueil d’entreprises de services dans un lieu dédié qui regroupera centre de visioconférence, espaces communs, locaux modulables et desserte en fibre optique. Ce projet mise sur l’innovation de services en zone rurale. Il est l’aboutissement d’un travail de fond engagé de manière concomitante par les collectivités locales et les acteurs de l’accompagnement sur la thématique de l’accueil d’activités économiques. Il bénéficie également du soutien financier de la Région Rhône-Alpes et du Conseil Général de l’Ardèche via le Contrat de Développement de Pays Rhône Alpes (CDPRA) Ardèche verte.

La plus value de ce projet:

Il valorise l’innovation et l’esprit entrepreneurial en zone rurale. Son organisation est fondée sur un principe de mutualisation de moyens et de solidarité entre collectivités locales rurales et urbaines. Sa gouvernance associe collectivités et acteurs du monde économique. Le développement durable, l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le travail en réseau permettent de développer en zone rurale des infrastructures de développement économique et des services aux populations locales exemplaires et de pointe.

Il s’inscrit dans un projet ambitieux porté par l’Ardèche verte qui se décline déjà sur le territoire via de récentes réalisations :

-    La future réalisation d’une pépinière d’entreprises sur le site de Canson Vidalon qui constituerait le centre ressources de la pépinière d’entreprise Ardèche verte. Ce projet a obtenu un avis favorable dans le cadre de l’appel à projet FEDER (Europe) en janvier 2010 Il bénéficie en complément du soutien financier de la Région Rhône Alpes et du Conseil Général de l’Ardèche via le CDPRA Ardèche verte.

-    Le déploiement d’un service de couveuse d’entreprises qui permet aux créateurs de tester leur activité avant l’immatriculation et l’entrée en pépinière. Ce projet est opérationnel depuis Mai 2010 grâce au soutien des services de l’Etat (DIRECTTE), du Conseil Général de l’Ardèche, du Pays Ardèche verte et de la CCI Nord Ardèche.

Communiqué de presse - rencontre avec Gérard Larcher, Prsident du Sénat, et Michel Mercier, Ministre de l'Aménagement du Territoire

Mardi 29 juin, en tant que Vice-président de l'Association des Petites Villes de France, Olivier Dussopt était aux côtés de Martin Malvy, Président de l'APVF et d'autres membres du bureau pour rencontrer Gérard Larcher, Président du Sénat. Ils ont longuement échangé au sujet de la réforme des collectivités locales;

Cela fut l'occasion pour Olivier Dussopt d'insister sur le fait que nombre des dispositions ne sont pas acceptables. D'une part, il est prévu des changements pour le fonctionnement de l'intercommunalité aux dépens des communes. D'autre part, il a rappelé que l'article 35 du texte est dangereux pour les communes dans la mesure où il augmente de manière importante la part que les communes devront apporter aux projets qu'elles initient. Par ailleurs, les communes de plus de 3 500 habitants ne pourraient plus bénéficier d'une subvention de la Région et du Département sur un même projet.

Enfin, Olivier Dussopt et ses collègues ont rappelé leur hostilité au "conseiller territorial", le nouvel élu qui remplacerait à la fois les conseillers généraux et les conseillers régionaux. D'après la loi, en Ardèche, nous n'aurions plus que 18 élus au lieu de 43 actuellement (33 conseillers généraux et 10 régionaux).

Mercredi 30  juin, Olivier Dussopt a été reçu par Michel Mercier, Ministre de l'Espace Rural et de l'Aménagement du Territoire. Il a pu lui présenter les projets d'investissements et de rénovation du centre ville d'Annonay, à la fois dans le cadre du PNRQAD mais surtout au sujet de la rénovation de la place des Cordeliers. Ce fut aussi l'occasion d'évoquer la candidature du Pays de l'Ardèche Verte à l'appel à projets pour les poles d'excellence rurale ou encore le projet de pépinière d'entreprise à Vidalon qui a été déclaré éligible aux aides européennes (Feder).

Conseil municipal d'Annonay du 28 juin 2010 - adoption des comptes administratifs 2009

Le Conseil Municipal d'Annonay s'est réuni le 28 juin au soir avec plusieurs points importants à l'ordre du jour. Nous avons notamment arrêté l'organigramme mutualisé commun à la Ville, la Communauté de Communes, le CCAS et le CIAS, mais aussi approuvé une convention opérationnelle liant la Ville et la Communauté de Communes à l'Etablissement Public de l'Ouest de Rhône Alpes (EPORA) pour la reconversion à venir du site de Faya.

Nous avons aussi approuvé la convention pluriannuelle liant la Ville et l'association Cap'Solidaire en matière d'aide personnalisée aux devoirs, à la scolarité mais aussi à la parentalité. De même, nous avons mis en place le jury qui statuera sur le concours d'architecte relatif au projet de rénovation de la place des Cordeliers en centre-ville.

En début de conseil, j'ai proposé l'adoption d'un voeu disant l'opposition de la Ville à la possible fermeture du commissariat de police. Je rappelais dans ce voeu les engagements du Ministre de l'Intérieur en matière de concertation, mais aussi la suppression de 9 000 postes en trois ans. Les élus UMP, rappelant leur soutien au Gouvernement, ont refusé de prendre part au vote mais nous l'avons adopté avant de laisser la parole à un des représentants des policiers.

L'essentiel de nos débats s'est concentré sur les aspects budgétaires avec l'adoption des comptes administratifs de l'année 2009 et la première décision modificative budgétaire de 2010, de très faible volume.

J'ai eu l'occasion de souligner que grace à un pilotage budgétaire très rigoureux, nous pouvons présenter un compte administratif meilleur que le budget prévisionnel avec notamment une épargne plus importante que prévue. L'épargne de gestion prévue à 3 220 000 euros est finalement d'environ  3 400 000 euros. Cela nous permet d'avoir une épargne brute à 2 690 000 euros au lieu des 2 090 000 euros prévus. Annonay se situe dans la moyenne des villes de la même strate ayant une fiscalité unique et des charges de centralité. Ainsi, nos frais de personnel sont de 589 euros par an et par habitant contre une moyenne de 587. Nos dépenses courantes sont à 221 pour une moyenne de 254. Il est à noter que notre produit fiscal est par habitant le même que la moyenne avec des taux d'imposition beaucoup plus élevés que la moyenne. Cela signifie que nos bases d'imposition sont faibles et fragiles, cela dénote aussi le fait qu'une part importante de la population bénéficie d'exonérations dues à un révenu souvnt très faible.

Enfin, j'ai souligné combien ce résultat budgétaire s'inscrit dans un environnement contraint et incertain. Le gel des dotations de l'Etat et la réforme des collectivités, qui va notamment nous interdire de cumuler les aides de la Région et du Département sur les mêmes projets, sont deux menaces importantes.

Mon intervention : Téléchargement CM28_juin_2010_-_CA2009_et_DM1_2010_-_intervention_OD