Le mois de janvier est traditionnellement celui des vœux dans chaque commune.
À l’échelle de la circonscription et dans la mesure de mes disponibilités, j’ai pu ce week-end participer aux cérémonies de Tournon sur Rhône, Boulieu, Vernosc les Annonay et Félines.
C’est toujours un plaisir pour moi de participer à ces festivités, qui sont l’occasion de faire vivre la diversité des communes, d’être à la rencontre des habitants, pour mieux être au service de notre territoire.
En tant que Député, j’aurai le plaisir de vous accueillir pour vous présenter mes vœux, lejeudi 21 janvier à 19h00 à la salle des fêtes de Sarras. Vous y êtes toutes et tous les bienvenus !
Ce jeudi 7 janvier s'est déroulée la traditionnelle cérémonie de vœux aux habitants d'Annonay, plus de 400 annonéens ont répondu à l'invitation de la municipalité.
Le Commandant Adier, chef de la Cie de gendarmerie d’Annonay et Tournon, et le Capitaine Bagou, chef du centre des sapeurs-pompiers, se sont ensuite succédés sur scène.
Olivier Dussopt présentait alors ses vœux en son nom et au nom du conseil municipal pour chacun et de manière collective pour la ville d’Annonay et son bassin, avant de retracer les projets de l’année écoulée et d’évoquer tous ceux à venir.
Et de conclure par des remerciements aux forces de l’ordre et de secours, aux partenaires de la collectivité et aux agents du service public communal.
Après les mots d’accueil, voici le discours prononcé :
" Permettez-moi de commencer tout simplement par vous adresser à toutes et tous, en mon nom et au nom du conseil municipal, mes vœux les plus sincères de santé, de bonheur, de réussite.
A la fois à titre personnel mais aussi de manière collective pour notre Ville et son bassin !
Que 2016 soit une année qui vous apporte à toutes et tous des satisfactions et de la réussite. Qu’elle soit aussi, pour notre ville et pour notre pays, une année de progrès et de croissance.
Nous sommes aujourd’hui un an jour pour jour après les terribles attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo puis dans un hypermarché juif de Paris.
Personne n’imaginait, l’an dernier à la même date, que cela ouvrirait une période nous amenant jusqu’à la tuerie barbare du 13 novembre dernier.
Personne n’imaginait, même si la terreur gagnait déjà nos esprits, qu’un an après notre pays serait considéré véritablement comme un pays en guerre contre le terrorisme et le fanatisme.
Pas en guerre contre tel ou tel peuple, encore moins en guerre contre une religion ou une autre, mais en guerre pour défendre nos valeurs, notre culture, notre manière de vivre et de considérer celles et ceux qui nous entourent.
Nous l’avons dit et répété, tout au long de cette année 2015 meurtrie, il faut continuer à vivre.
A opposer notre amour de la vie à leur culte de la mort.
A vivre, à travailler, à se préoccuper de celles et ceux qui connaissent des difficultés comme à accompagner les projets et à les encourager.
Chacun doit prendre part à ce combat pour la vie.
Les collectivités locales doivent continuer à agir pour bâtir une société qui privilégie le vivre ensemble et la solidarité plutôt que le rejet, la haine et l’intolérance.
Elles doivent aussi se mobiliser pour investir, soutenir la croissance, et ce alors même qu’il leur est demandé par l’Etat une participation importante à l’effort de redressement des comptes publics.
Je veux, à l’occasion de cette cérémonie de vœux, montrer que notre Ville joue tout son rôle, pleinement son rôle à la fois au service de ses habitants mais aussi pour défendre ce qui nous unit dans la République.
Qu’elle apporte sa contribution, et que les choix que nous faisons – tous : municipalité, entreprises, associations et toutes nos forces vives – que ces choix nous permettent d’envisager notre avenir commun.
Je souhaite le faire, comme j’ai pu le faire les années précédentes, en rappelant, aussi rapidement que possible le bilan des réalisations qui auront marqué l’année 2015 mais aussi en évoquant les principaux projets de l’année à venir.
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En 2015, nous avons donc continué à vivre et nous l’avons fait en partageant des moments sportifs, culturels, citoyens, solidaires ou tout simplement de convivialité.
Je ne les citerai pas tous ce soir, ce serait impossible, mais nous avons chacun en tête ces moments un peu magiques, ces sourires, ces instants partagés que ce soit dans une rue, sur une place, dans un quartier que parfois l’on redécouvre le temps d’une soirée ou d’un moment de fête !
Je tiens à souligner, avec toute mon équipe municipale, combien ces moments et ces animations sont importants. Ils nous soudent et ils nous unissent.
Il s’agit d’évènements organisés par la Ville comme le forum de la santé, le salon du Livre, la fête de la musique, familles en fête, les animations estivales de la place des Cordeliers, les fêtes de l’envol, ou encore comme le marché de Noël, mais il s’agit aussi d’évènements portés par le monde associatifs comme le festival international du premier film, la braderie d’automne, l’opération « Va y avoir du raid », la semaine de la solidarité, le festival des zincs chantent ou encore les Gourmandises de l’Ardèche….
Ces évènements, nous les soutenons, tous et autant que possible car nous sommes convaincus qu’ils sont la pierre angulaire sur la laquelle repose notre envie à tous de construire un avenir commun et de faire avancer notre Ville au service de toutes les générations.
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Travailler pour toutes les générations est une volonté, nos réalisations en sont l’illustration.
Nous l’avons fait au service de nos aînés, en lien avec la communauté d’agglomération, en ouvrant le nouvel EHPAD de la Lombardière qui offre à ses résidents et son personnel un nouveau cadre sans comparaison possible avec le précédent, mais aussi en créant un lieu d’animation et de convivialité, largement ouvert, au rez-de-chaussée du foyer de l’Europe afin de lutter contre l’isolement et la solitude.
Nous l’avons aussi fait pour les plus jeunes en maintenant la question de la jeunesse et de l’éducation au cœur de nos priorités. Sur ce sujet, je ne veux souligner que deux points.
Le premier pour rappeler que cette année 2015 était la première année pleine des nouveaux rythmes scolaires.
La tâche n’a pas été simple mais grâce à l’implication de nos services, des établissements scolaires et des enseignants, des parents mais aussi des associations locales, nous sommes heureux d’accueillir aujourd’hui gratuitement plus de 90% des 1400 enfants inscrits dans les écoles publiques de la Ville, lors de ces temps consacrés à la découverte d’activités nouvelles.
Le second point s’attache à notre volonté d’améliorer et rénover, encore et toujours, les écoles publiques, dont la gestion relève directement de la Ville.
Cela passe par des travaux d’aménagement ou d’amélioration des systèmes de chauffage, et ces travaux sont d’autant plus nécessaires que dans le cadre du programme national de création de 60 000 postes dans l’Education Nationale, la ville a vu l’ouverture de nouvelles classes et d’un nouveau poste surnuméraire en septembre dernier.
C’est la quatrième année consécutive que nous voyons augmenter le nombre de classes et nous ne pouvons que nous en féliciter.
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Je disais au début de mon propos que 2015 aura été marqué par la volonté de continuer à vivre.
Vivre, c’est avancer. Vivre, c’est moderniser notre ville avec trois objectifs qui nous ont guidés : mener des projets structurants, améliorer le quotidien en protégeant notre patrimoine, mais aussi faciliter la vie de tous chaque jour.
L’année 2015 a vu la réalisation et la concrétisation de plusieurs projets et chantiers structurants pour notre commune.
Certains l’ont été en partenariat avec l’agglomération et le conseil départemental comme c’est le cas de la Rocade qui permet de relier le quartier de Marenton à la Départementale 820, et ainsi de rendre plus attractive la zone d’activité.
D’autres l’ont été dans le cadre de la mise en œuvre de nos engagements. Je pense à la finalisation du programme de rénovation urbaine du quartier de Zodiaque lancé en 2006 – il faut le rappeler – mais aussi à la rénovation intégrale de la rue Gaston Duclos pour avoir une entrée de ville digne de ce nom, à l’aménagement attendu depuis longtemps du giratoire de Bel Air pour sécuriser la circulation dans ce quartier ou encore de manière moins matérielle au lancement de la révision du plan local d’urbanisme qui va structurer l’utilisation et l’aménagement de notre territoire pour les dix ans qui viennent.
Au-delà des ces opérations majeures, nous avons aussi agi pour améliorer le quotidien et préserver le patrimoine communal.
Les exemples sont trop nombreux pour être exhaustif et je me contenterai donc de rappeler la rénovation des réseaux et de la voirie du quartier autour de l’église St François, du quai de Merle, de la toiture de la chapelle de Trachin, des réseaux du quartier de Toissieu et de celui de Bramefan.
Je pourrais aussi évoquer, et c’est un point important, la rénovation des trottoirs de l’avenue de l’Europe qui s’inscrit à la fois dans un objectif de soutien au commerce mais aussi dans notre volonté de tout faire pour permettre l’accès de toutes et tous à tous les bâtiments et lieux publics, et ce afin que le handicap – dans toutes ses formes – ne soit plus un facteur de discrimination.
Toujours dans notre objectif d’amélioration de la vie au quotidien, nous avons mené au cours de cette année 2015 d’autres chantiers :
En matière de stationnement, et nous savons combien ce sujet peut tourner parfois à l’obsession à Annonay. D’abord en pérennisant le système des zones bleues dans la mesure où les commerçants et les riverains nous ont dit leur satisfaction générale, mais aussi en instaurant la gratuité totale le samedi afin de soutenir le commerce local.
En matière aussi d’équipements mis à disposition des associations dans tous les domaines d’activité. Cela est passé par une foule de petits travaux de rénovation mais aussi, et par exemple, par la construction de nouveaux vestiaires modulables sur le complexe de Vissenty, ou encore le déménagement en avril du Collectif31 installé place Grenette vers un bâtiment plus adapté à la Lombardière.
Enfin, faciliter la vie c’est aussi améliorer la qualité des services, et c’est pour cela par exemple, que nous avons créé deux outils informatiques : un premier, Annonay le Fil, pour signaler les petits travaux à réaliser au quotidien, et un second, le Portail Familles, pour la gestion et le paiement de la cantine, de la garderie et de l’inscription aux activités périscolaires.
C’est aussi pour cela que depuis lundi fonctionne une nouvelle ligne de transports, la navette de centre-ville qui dessert en continu la gare routière, les Cordeliers, la Liberté, l’Hotel de Ville, le Champ de Mars et l’Hopital.
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Vous le voyez, en tout cas je l’espère, nous avançons !
Et c’est important que notre Ville avance car cela contribue bien sûr à sa rénovation mais aussi, par les marchés publics, par nos investissements à l’activité économique de notre bassin.
Je ne suis ni naïf, ni aveugle.
Je sais les difficultés que vous rencontrez, que nous rencontrons notamment sur le front de l’emploi et je sais aussi les difficultés que rencontre le commerce local.
C’est pour aider et continuer à soutenir ce dernier que nous avons renouvelé notre convention de partenariat avec la fédération ANNONAY+ dont je salue le travail et l’engagement des bénévoles.
Et je suis convaincu que le transfert de cette compétence à l’Agglomération sera bénéfique car il permettra une vision globale et peut-être même – c’est la période des vœux – qu’il convaincra quelques acteurs et promoteurs que la solution passe par une solidarité de bassin plutôt que par une concurrence et un dumping aussi inutile que dangereux pour tout le commerce local à Annonay comme dans les communes voisines.
C’est aussi pour cela qu’avec l’Agglomération, dans le cadre du chantier de rénovation du cœur de ville historique, nous mettons en place une pépinière.
Non pas pour accueillir des artistes comme j’ai pu l’entendre (et ceci étant, cela n’aurait pas été un déshonneur) mais pour loger des artisans d’art et des créateur. D’ores et déjà, une petite dizaine nous ont dit leur volonté de s’installer entre la place des Forges et la place de la Libérté.
Pour cela aussi qu’avec mon équipe, nous soutiendrons toujours celles et ceux qui sont forces de propositions et qui donnent de leur énergie pour faire vivre notre centre-ville.
S’il y a des difficultés et s’il faut les affronter, je ne veux pas non plus passer sous silence le fait que globalement, notre économie va mieux.
Avec Simon Plénet, nous vous l’avions dit l’an dernier et c’est aujourd’hui chose faite, je veux donc saluer l’installation de l’entreprise SILCOMP sur la zone de Marenton, mais aussi le fait que d’autres entreprises ont acheté les parcelles disponibles de ce secteur.
Je veux aussi souligner la bonne santé, les investissements et les créations d’emplois des fleurons de notre industrie locale que sont Nutrition et Santé, Excel Vision qui a récemment recruté 36 personnes, et bien sur d’Iveco Busn mais aussi des Tanneries qui nous rappellent à la fois la fierté de notre histoire industrielle mais aussi nos capacités à nous adapter à l’avenir.
Les esprits chagrins nous diront bien évidemment que ces projets, ces innovations, ces bonnes nouvelles ne sont pas encore suffisants. Je le sais bien et nous le savons tous.
Mais ce sont aussi ces projets, ces investissements, qui font que le bassin d’emploi d’Annonay est celui qui, selon les chiffres de l’URSSAF, a connu la plus forte progression du nombre d’emplois de toute la région Rhône-Alpes entre le 1er semestre 2014 et le 1er semestre 2015 avec une augmentation de 4,7%.
Cela ne suffit évidemment pas à résoudre la question du chômage mais cela nous encourage à poursuivre, à continuer nos efforts pour offrir le meilleur environnement possible au développement des entreprises de notre bassin, tant par des infrastructures de qualité que par une politique d’animation soutenue.
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J’ai, depuis tout à l’heure, cité de nombreux projets qui n’auraient pas pu être réalisés sans nos partenaires. Je veux terminer cette évocation de l’année 2015 par cela.
En répétant et en soulignant que nous ne travaillons pas seuls.
Nous travaillons, et je l’ai déjà dit, avec l’Agglomération. Sans elle, nous ne pourrions rien et ce sont des dossiers majeurs que nous traitons ensemble comme le développement économique, les transports, la politique culturelle, le traitement des déchets ou l’assainissement.
Nous travaillons avec le Département, et je veux en remercier ses élus car c’est un partenaire fidèle dans tous nos projets.
Nous travaillons avec la Région qui nous accompagne dans les secteurs de la culture, de la rénovation urbaine, de la politique de la Ville ou encore du soutien au développement économique. C’est l’occasion pour moi de remercier pour leur soutien Hervé Saulignac et Valérie Malavieille, qui est avec nous ce soir, et de dire à tous les élus régionaux, anciens ou nouveaux, que je forme le vœu que la Région reste un partenaire fort, qu’elle tienne les engagements du contrat de plan en faveur du nord de l’Ardèche et ce même si, pour la première fois depuis des années, il n’y a plus de vice-président ardéchois dans le nouvel exécutif régional.
Nous travaillons évidemment avec l’Etat qui en 2015 a confirmé son soutien à notre Ville avec :
la reconduction du contrat urbain de ville,
le choix d’Annonay comme site pilote pour accueillir les nouveaux guichets uniques de justice dans les locaux du tribunal d’instance du boulevard de la République,
et au travers de nombreux financements dont nous bénéficions mais aussi par le soutien régulier du Gouvernement à nos entreprises locales. Il faut dire qu’ils sont désormais nombreux à les connaître…
Nous travaillons aussi et évidemment avec nos partenaires locaux que sont les pompiers, les gendarmes mais aussi les clubs sportifs, l’Office Municipal des Sports, les associations culturelles, les associations caritatives, la fédération des commerçants ou encore les organismes consulaires, les organisations syndicales et professionnelles à chaque fois que cela est nécessaire.
Nous travaillons avec tous, mais nous travaillons avec méthode et notamment en matière budgétaire, domaine dans lequel nous observons à la fois prudence et rigueur.
C’est cette méthode qui nous a permis, au 31 décembre 2014, d’afficher une diminution de la dette de la Ville de plus de 50% depuis 2008.
C’est cette méthode aussi qui nous permet de maintenir nos investissements au même niveau, sans augmenter les taux d’imposition depuis que nous sommes en responsabilité, et ce alors que les collectivités baissent en moyenne leurs investissements de 15% partout en France.
Mesdames et Messieurs, Chers Amis,
Permettez-moi à ce stade de mon propos de souligner combien cette méthode est exigeante.
Exigeante pour nos services, pour les élus et toutes celles et ceux qui portent nos projets. Exigeante aussi pour tous les Annonéens car bien évidemment nous ne pouvons pas répondre aussi facilement que nous le voudrions à toutes les sollicitations.
C’est aussi comme cela que nous menons nos projets sans sacrifier ni remettre en cause notre soutien au tissu associatif local.
C’est là encore une conviction. Annonay aide beaucoup ses associations, plus que la moyenne par habitant quand on compare avec des communes identiques et on nous le reproche souvent, mais pour nous, c’est comme cela que nos associations peuvent afficher des tarifs d’adhésion abordables et permettre l’accès du plus grand nombre à leurs activités.
Permettez-moi donc aussi de vous dire que c’est à mes yeux la seule méthode possible et qu’un chiffre publié récemment nous encourage à continuer.
Je veux parler du recensement de la population.
Nous le savons tous. Annonay perd des habitants depuis la fin des années 70 et ainsi, nous avons perdu 1,3% de notre population entre 2008 et 2013, mais derrière cette baisse et quand on regarde les évolutions annuelles il y a un motif d’espoir.
En effet, pour la première fois depuis plus de 20 ans, entre 2012 et 2013 notre ville a gagné une petite centaine d’habitants, 90 pour être précis. C’est encore trop peu et comme le dit l’adage, une hirondelle ne fait pas le printemps mais en tout cas, c’est un encouragement à continuer ! C’est avec l’évolution de l’emploi une deuxième bonne raison d’y croire.
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En 2016, nous voulons donc continuer à travailler.
Là encore, je ne serai pas exhaustif mais je veux citer trois axes, trois orientations qui vont nous guider.
D’abord continuer à rénover notre commune et c’est sous la houlette d’Antoinette Scherer, ma première adjointe, que l’année 2016 va voir débuter de nouveaux chantiers avec la rénovation d’une première tranche (la partie haute) de la rue Maurice Chomel, avec la rénovation aussi du chemin de Prade ou encore, et par exemple, la mise en place d’un aménagement de sécurité sur l’avenue Daniel Mercier.
Nous voulons aussi, en partenariat avec Ardèche Habitat, travailler sur la rénovation des voiries et de l’éclairage de la cité de Bernaudin, continuer à rénover nos équipements sportifs tout en suivant avec attention les deux projets majeurs de l’Agglomération sur notre commune. Je pense évidemment à la nouvelle piscine et à la création d’un nouveau gymnase, projet pour lequel l’équipe de maîtrise d’œuvre vient d’être choisie.
Ces quelques exemples seront évidemment accompagnés de nombreuses améliorations plus ponctuelles mais importantes pour la vie quotidienne. Je pense notamment à l’aménagement et au renouvellement des points d’apport volontaire des ordures ménagères pour qu’ils soient plus propres et plus accessibles.
Notre deuxième priorité concerne le cœur de ville historique.
Vous avez pu le constater vous-mêmes, la rénovation de la place Poterne est quasiment achevée et le chantier de démolition des immeubles de la rue Boissy d’Anglas a démarré. Dans quelques semaines, les premières fouilles préventives et préalables à la rénovation de la place de la Liberté seront menées comme nous l’avons voté lors du dernier conseil municipal. De même, Ardèche Habitat a récemment voté le programme de rénovation des logements qui entourent le musée César Filhol et pour lequel le permis a déjà été délivré.
C’est aussi pour rendre plus attractif le centre ancien que nous avons pensé la navette que j’évoquais tout à l’heure.
La rénovation de notre cœur de ville historique est un dossier complexe, qui prend du temps et qui se heurte à de multiples difficultés comme le morcellement des propriétés foncières ou les nombreuses indivisions, mais aussi les contraintes liées aux bâtiments historiques et au patrimoine.
Nous avançons cependant. Sur les espaces publics comme je viens de l’évoquer. En matière de diversification des usages avec la pépinière CréaCoeur mais aussi l’installation de la compagnie de danse la Baraka dans la chapelle Ste Marie. Une belle occasion d’accueillir à Annonay une compagnie renommée, d’installer des emplois dans le quartier et ce dans le cadre d’un projet financé à 80%.
Nous avançons aussi sur la rénovation des logements privés et, puisque la loi de finances pour 2016 vient d’être publiée, je peux vous dire que j’ai obtenu – avec le soutien d’autres collègues – que le dispositif fiscal dit MALRAUX soit prolongé sur tout le périmètre du PNRQAD pendant deux années supplémentaires afin d’encourager les investisseurs privés.
Enfin notre troisième priorité sera d’accompagner et soutenir tout ce qui permet de créer du lien.
Créer du lien entre nous tous avec le soutien au monde associatif que j’ai déjà évoqué.
Créer aussi du lien avec celles et ceux qui sont en difficulté. C’est à l’attention portée aux plus fragiles que l’on mesure la force et l’honneur d’une société. Et c’est aussi cela qui nous amène à soutenir les associations de solidarité, comme le collectif 31, le Secours Populaire, le Secours Catholique ou les Restos du Cœur. A soutenir aussi toutes celles et ceux qui permettent de rompre l’isolement et je pense par exemple aux bénévoles des vieux quartiers qui gèrent un jardin partagé à ou à celles et ceux de Moustache et Dentelles. A soutenir enfin, mais j’en oublie, celles et ceux qui permettent aux plus jeunes de surmonter des difficultés et des ruptures, comme la Source ou, dans un autre domaine, l’ANPAA.
Nous devons toutes et tous avoir la bienveillance nécessaire à celles et ceux que nous côtoyons.
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L’année 2016 sera aussi marquée par la poursuite ou l’avancée de projets structurants pour Annonay. Je veux en citer trois en particulier.
L’aménagement du quartier de Faya avec la reconversion de l’ancienne usine de papier calque mais aussi la volonté d’en faire un quartier qui accueille de nouveaux services et qui puisse voir en même temps naitre, sur un autre terrain du quartier, le projet de construction d’une caserne de gendarmerie pour rapprocher les logements des gendarmes de leur lieu de travail.
J’ai obtenu, lors de l’adoption de la loi NOTRe à l’Assemblée, une modification des conditions de financements de ces projets qui va nous permettre d’avancer et de créer avec l’Etat la soixantaine de logements nécessaires au cœur de notre ville.
Le deuxième projet est la mise en place au sein du nouvel EHPAD, et donc en lien avec l’Agglomération, d’une unité d’accueil des personnes handicapées vieillissantes afin de répondre à une demande ancienne des familles.
Et enfin, avec le Département et après avoir lancé la construction de la nouvelle caserne des pompiers, nous allons pouvoir avancer sur le projet de rénovation du collège des Perrières qui est, en plus, suivi au conseil départemental par Stéphanie Barbato, Vice-présidente en charge des collèges et de l’éducation.
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Mesdames et Messieurs, quelques mots pour terminer.
J’ai débuté mon propos en rappelant l’horreur des attentats et de la barbarie qui s’est abattue sur notre pays comme elle s’abat sur d’autres.
J’ai parfois aussi, nous avons parfois aussi, à regretter le manque d’engagement et de civisme de certains, au quotidien ou dans des occasions particulières.
Tout cela pourrait être des motifs d’abattement mais je veux vous dire ce soir, et comme un vœu à partager, que ce n’est pas le cas. L’action publique, l’engagement politique et citoyen, tout cela reste primordial dès lors que c’est structuré par des valeurs.
Ces valeurs, ce sont des valeurs de progrès, d’égalité, de raison mais aussi des valeurs de respect et un attachement particulier à la laïcité qui au-delà de tout, parce qu’elle permet à chacun de croire ou de ne pas croire, parce qu’elle permet à toutes et tous de pratiquer un culte selon ses convictions personnelles, parce qu’elle autorise le débat et même la controverse, doit rester une valeur fondamentale de notre société ici et partout.
C’est ce qui nous permet d’éviter toute forme de communautarisme en ne reconnaissant finalement qu’une communauté : celle de la République et de la Citoyenneté.
Chacune de nos décisions, chacune de nos actions, est inspirée par des objectifs auxquels nous ne dérogeons pas :
celui de l’égalité entre tous les habitants et entre tous les quartiers de notre ville,
celui de l’émancipation individuelle et collective en veillant à chaque fois que nous le pouvons à briser ce déterminisme social qui n’est rien d’autre qu’une censure du progrès et de l’égalité des chances,
celui enfin d’une ville accueillante et tolérante, solidaire et finalement fraternelle dans le sens où ce qui nous unit, notre attachement commun à Annonay, dépasse tout le reste.
Tout cela peut paraître excessif ce soir mais je suis convaincu que c’est la fidélité à un cap et à des valeurs qui permet de garder du sens à chacun de nos actes, comme je suis convaincu que chacun de nos actes, aussi anecdotique qu’il puisse paraitre, doit s’inscrire dans le respect de ce cap et de ce projet.
Vous connaissez mon engagement et mes convictions, ce sont celles d’un homme de gauche attentif à travailler et discuter avec toutes et celles et ceux qui veulent faire avancer notre commune tout en restant fidèle et attaché à ses valeurs. J’assume cet engagement ici comme à l’Assemblée Nationale.
Et si cela signifie que j’ai fait le choix du progrès, de la recherche constante de l’amélioration, du chemin vers l’égalité, alors oui, je l’assume encore plus volontiers
Chers Amis,
Nous sommes un an jour pour jour après les attentats de Charlie Hebdo.
Nous serons aussi, demain vingt ans jour pour jour après le décès de François Mitterrand qui disait lors de son discours d’investiture :
Et je le cite : « La République n'appartient à personne. Nous en sommes tous, à des titres différents, les garants et les artisans. Sur le chantier de ces valeurs toujours neuves, pour ces combats de chaque jour qui se nomment liberté, égalité, fraternité, aucun volontaire n'est de trop. »
Alors si je n’ai qu’un vœu à former ce soir, c’est que jour après jour et tous ensemble, nous soyons encore plus nombreux et volontaire pour faire de 2016 une année utile à la République, une année de progrès, d’égalité, de liberté et de fraternité.
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Encore une fois, merci !
Merci aux sapeurs-pompiers pour leur présence ce soir mais surtout pour leur travail quotidien pour la sécurité des biens et des personnes, merci aussi à eux pour la qualité du partenariat avec la Ville.
Merci aux gendarmes pour leur présence, leur travail, les résultats qu’ils obtiennent dans des affaires importantes, là aussi en coopération étroite avec la Ville.
Merci à nos partenaires : Etat, Région, Département et Agglomération, sans le soutien desquels nous ne pourrions rien.
Merci aux élus du conseil municipal avec une mention particulière pour celles et ceux qui m’accompagnent.
Merci à nos services municipaux pour leur travail et leur dévouement, souvent tard le soir, dans l’ombre, mais au service de tous.
Merci enfin à vous toutes et tous.
Et à nouveau très bonne année 2016 à toutes et à tous! "
La cérémonie s'est clôturée par le nouveau clip de présentation de la ville d'Annonay :
Le 1er janvier, plusieurs mesures clés sont entrées effectivement en vigueur.
Afin d'accélérer la reprise dans le secteur de la construction, le gouvernement encourage l'accession à la propriété. En direction des primo-accédants, des ménages modestes et des jeunes, le Prêt à Taux Zéro est renforcé.
Dans le neuf, il permettra de financer jusqu'à 40 % de l’achat du bien, et favorisera la réalisation de projets immobiliers. Une très grande majorité des ménages y sera éligible, les plafonds de revenus ayant été relevés.
Dans l'ancien, le Prêt à Taux zéro (PTZ) sera élargi à tout le territoire. Il concerne les opérations d'acquisition comportant 25% de travaux d'amélioration.
Calculez le montant du PTZ et les conditions de remboursement, en fonction de vos revenus et de votre situation familiale, avec le simulateur :http://www.ptz.gouv.fr/
Parallèlement, les dispositifs encourageant la rénovation, notamment énergétique, des logements sont reconduits et confortés (Eco-PTZ, aides à la rénovation, CITE, aides de l'Anah), pour que ces travaux puissent être accessibles au plus grand nombre.
Toujours au 1er janvier, trois décrets visant à simplifier, améliorer et sécuriser les opérations d’aménagement et de construction de logements deviennent applicables.
Ils concernent le règlement des PLU, la validité des permis de construire et la concertation du public.
L'Agglomération d'Annonay doit assurer au 1er janvier la compétence des transports. C'est donc l'Agglomération qui a mené la négociation pour le renouvellement de la délégation de service public.
Un nouveau réseau sera mis en place au 1er septembre 2016 mais dès le lundi 4 janvier, il y a une nouveauté importante pour le centre-ville avec la mise en place d'une navette qui effectuera une boucle en continu et pourra accueillir jusqu’à vingt voyageurs environ (9 places assises et une dizaine de personnes debout).
Notre objectif est de créer une boucle partant de la gare routière et desservant la place de la Libérté et d'’accéder facilement au marché d’Annonay, mais aussi de s'arrêter devant l'Hotel de Ville ou encore à l'Hôpital. Elle fonctionnera la semaine, et le samedi matin pour permettre aux habitants de mieux se déplacer en ville. Elle passera environ toutes les quinze à vingt minute. Comme l'a déclaré Simoin Plénet, Président d'Annonay Agglo à la presse locale : « Il s’agit aussi de contribuer à renforcer l’attractivité du centre-ville d’Annonay et l’accès aux équipements publics pour tous les habitants du territoire ». Ainsi, il sera possible pour les habitants du centre-ville d'aller à l'hôpital directement sans changer de bus, et pour ceux des autres quartiers de n'avoir qu'un changement rapide à la gare routière.
Cette nouvelle ligne de transport de l’agglomération,qui en compte déjà sept, sera accessible avec n’importe quel titre de transport en cours de validité. Des tickets à l’unité seront aussi vendus à bord. Cette nouvelle ligne, équipée pour les personnes à mobilité réduite, préfigure le futur réseau qui sera mis en place en septembre 2016 avec la rentrée scolaire. Dès le début de l'année 2016, ce sera aussi l'occasion de renouveler l'ensemble du parc d'autobus - fabriqués bien sur à Annonay - avec une livrée plus moderne, plus de confort et moins de pollution.
Son parcours : Gare routière, avenue de l’Europe, place des Cordeliers, place de la Liberté, Hôtel de Ville, champ de Mars, hôpital, rue Maurice-Chomel, et retour à la gare routière
Temps de passage : toutes les 15 à 20 minutes environ du lundi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 heures. Le samedi, de 9 heures à 11 h 30.
Son prix : celui d'un ticket BaBus soit 1,3 euros à l'unité (abonnements et carnets disponibles à la gare routière notamment).
La Prime d’activité qui entre en vigueur au 1er janvier 2016 correspond à un complément de revenu qui sera versé chaque mois, à partir du 5 février 2016, sous conditions de ressources, aux travailleurs modestes.
Destinée à favoriser la reprise d’activité et à soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs, la prime d’activité remplace la prime pour l’emploi (PPE) et la partie « activité » du revenu de solidarité.
Versée aux personnes qui travaillent, dès le premier euro de revenu d’activité, pour les salariés comme les travailleurs indépendants, elle sera calculée sur 3 mois et ouverte aux jeunes actifs dès 18 ans.
Elle s’adresse aux travailleurs modestes (moins de 1500 euros nets par mois) sous conditions de ressources.
Par exemple :
- Un célibataire sans enfant dont le salaire mensuel est de 1.300 euros nets par mois percevra une Prime d'activité de 97 euros par mois.
- Un couple rémunéré au Smic (1.135 euros nets par mois) avec deux enfants percevra une prime d'environ 243 euros par mois.
- Les jeunes actifs de 18 à 25 ans y auront droit dans les mêmes conditions que les autres actifs.
- Étudiants et apprentis seront également éligibles s'ils justifient, dans le trimestre concerné, de revenus d'activité suffisants (au moins égal à 893,25 euros/mois).
Comment bénéficier de la Prime pour l’activité ?
Les démarches pour bénéficier de la prime sont simples et personnalisées. Il suffit d’effectuer une demande sur les siteswww.caf.frouwww.msa.frdébut janvier 2016. L’intégralité de la demande s’effectue en ligne : aucun formulaire papier, aucun justificatif n’est nécessaire. Un accompagnement spécifique est prévu par les Caisses d’allocations familiales (Caf) pour les personnes qui ne peuvent pas se connecter à Internet.
Au lancement de la procédure de préparation du budget 2016 nous avions un objectif : celui de maintenir la dynamique d’investissement de ces dernières années sans augmenter les taux d’imposition. C’est chose faite et c’est important car le maintien du niveau de l’investissement est essentiel pour le bassin. Chacun sait que l’investissement public est un atout puissant pour l’activité économique, pour les PME, pour la sauvegarde de l’emploi.
A l’échelle nationale le mandat qui s’est ouvert en 2014 se caractérise malheureusement par un repli des investissements du bloc communal. Au-delà des effets de cycle électoral, la contraction des marges de manœuvre financière, illustrée par le fameux effet ciseau qui sévit depuis plusieurs années, fragilise les capacités d’investissement de nos communes et intercommunalités. Même si nous connaissons, à Annonay, une situation budgétaire et financière saine, les efforts à consentir sont très importants pour préserver notre capacité à agir. Ces efforts nous les avons faits ! Nous les avons faits sur les exercices passés et nous les avons renforcés sur l’exercice à venir. C’est la marque de ce budget 2016.
Nous avons refusé d’augmenter les taux d’imposition pour absorber la baisse des dotations de l’Etat. Ainsi, comme depuis que je suis Maire, les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière resteront stables pour ce qui concerne la part communale.
Par contre nous avons travaillé, avec le concours étroit des services municipaux, pour baisser nos charges à caractère général, il est vrai dans un contexte de faible inflation, mais surtout en optimisant chaque année, et davantage encore pour l’année à venir, nos dépenses courantes.
Les actions déjà engagées sur l’organisation administrative, la gestion des emplois et des compétences, la formation professionnelle portent leurs fruits. La masse salariale progressera peu en 2016, peu en valeur brute avec + 2,5 % et surtout très peu en valeur nette avec + 0,36 %, une fois que sont déduits les remboursements de rémunérations (des agents en longue maladie par exemple) et ce que la Communauté d’Agglomération nous rembourse au titre de la mutualisation. Pour mémoire l’Association des maires de France a relevé une tendance nationale à + 2,8 % sur les 4 derniers trimestres (AMF – Indice des prix des dépenses communales – Novembre 2015).
Cette maîtrise de la charge salariale, inscrite dans les faits, s’élabore dans un dialogue social apaisé et responsable, avec beaucoup d’efforts consentis par les agents territoriaux pour s’adapter à l’évolution de l’organisation et de leurs missions. Ils font autant, voire plus, alors que chaque année beaucoup de départs en retraite ne sont pas remplacés.
Nous avons également révisé notre contrat avec la communauté d’agglomération au titre de la mutualisation des services. La ville d’Annonay contribue dans d’importantes proportions à l’organisation administrative de l’intercommunalité sur le bassin en mettant à disposition pas moins de 80 de ses agents. La dernière convention de mutualisation datait de 2012, il convenait de la réactualiser pour rééquilibrer les relations financière entre les 2 entités là où c’était nécessaire.
Globalement nos dépenses de gestion vont baisser de 2.6% en 2016 mais nous avons réussi à préserver nos priorités : les subventions aux associations sont maintenues et ne baisseront pas, nous ne fermons aucun service public, et nous maintenons une politique d’animation à un niveau important. Les économies réalisées représentent plus de 510 000 euros avec un total de dépenses de gestion prévu à 19,37 millions d’euros. Nos recettes baissent, elles, de 2.45% du fait de la baisse des dotations de l’Etat pour la troisième année consécutive. Ce sont près de 420 000 euros que la Ville va perdre, comme l’an dernier. Au niveau national, les dotations ont été gelées de 2010 à 2013, baissées de 1,5 milliards en 2014 puis de 3,67 milliards par an en 2015 et 2016.
Il faut souligner que cette baisse s’inscrit dans le plan d’économies de 50 milliards en trois ans que le Gouvernement met en place. L’opposition nationale demande une économie de 120 milliards, les conséquences sur les collectivités seraient donc 2,5 fois plus importantes.
Malgré cette baisse des dotations de l’Etat, sans augmenter les impôts, nous réussissons même, et grâce à cette maîtrise accrue de nos dépenses de fonctionnement, à garder une épargne de gestion prévisionnelle équivalente à celle de l’année dernière (avec une érosion limitée à 20 000 euros). Ainsi, nous maintenons aussi notre capacité à financer notre section d’investissement.
En clair nous maintenons le cap malgré la tempête !
Forts de ce résultat, nous maintenons donc un niveau d’investissement à 5,484 M€, en progression de 0,2 millions d’euros par rapport à 2015 pour les mesures nouvelles, et auxquels s’ajoutent le remboursement de la dette. Il faut le souligner dans un contexte où, en moyenne, les villes et les intercommunalités annoncent une baisse de 10 à 15% de leurs investissements au niveau national. Depuis 2008, là aussi nous maintenons un niveau moyen proche de 5 millions par an contre 2,2 dans le mandat précédent. Voirie, bâtiments, équipement sportifs, mais aussi mise aux normes et économies d’énergies seront encore au programme en 2016.
Sur la question de la dette de la Ville, l’annuité que nous remboursons baisse et c’est logique puisque depuis 2008, nous avons diminué la dette de la Ville de 50% en passant de plus de 22 millions d’euros à 11,15 millions en cette fin d’année 2015. En 2015, la dette aura donc à nouveau baissé de plus de 200 000 euros.
Enfin, dans ce budget pour 2016, nous limitons l’emprunt dit d’équilibre (pour financer les investissements) à 2,56 millions d’euros contre 3,39 millions inscrits en 2015. C’est un autre signe positif. En avril ou mai, lorsque nous clôturerons les comptes de l’année 2015, nous utiliserons l’excédent 2015 pour baisser cet emprunt d’équilibre comme chaque année. Ainsi, en 2015 nous n’avons emprunté que 1,4 millions alors que nous avons remboursé plus de 1,6 millions d’euros.
Avec Simon Plenet, President d'Annonay Agglo et Vice-président du Conseil Départemental, nous avons eu le plaisir d'accueillir Sandrine Chareyre, présidente du SDIS07, pour la pose de la première pierre de la nouvelle caserne de sapeurs-pompiers qui réunir les pompiers d'Annonay, Boulieu et Davezieux sur les hauteurs de Visalon.
Un beau projet qui réunira 160 pompiers dans 2800m2 de locaux. C'est l'aboutissement d'une longue bataille des élus locaux et des pompiers.
Vivre et être soigné au plus près ? Sans attendre le Pacte territoire santé 2, des solutions sont mises en œuvre localement. Condition nécessaire pour les élus : allier bon sens et souci du « collectif ».
Pas de casus belli avec les médecins : la lutte contre les déserts médicaux se mènera de gré, pas de force. Avec le lancement, fin 2012, du Pacte territoire santé, le gouvernement a fait le choix de sortir le chéquier. Sur le terrain, le dispositif national d’incitation à l’installation est venu épauler des maires parfois lancés dans une surenchère désordonnée pour attirer les généralistes, dans un contexte de pénurie où la loi de l’offre et de la demande joue à plein - « les jeunes médecins, biberonnés à l’hôpital, sont des enfants gâtés », concède en off un responsable de l’Ordre des médecins. Pierre angulaire de la politique de santé ambulatoire, le Pacte va trouver un ancrage législatif grâce à la loi de modernisation de notre système de santé adoptée définitivement par les députés le 1er décembre. Olivier Dussopt, président de l’Association des petites villes de France, s’en est d’ailleurs félicité, tout en appelant à « un renforcement des mesures prises alors que la désertification médicale tend à gagner du terrain plus qu’à en perdre ». Le premier fer au feu a été le contrat de praticien territorial de médecine généraliste (PTMG) qui, en contrepartie de l’installation en zone fragile, garantit une rémunération de 6 900 € bruts mensuels pendant deux ans (activité + complément). Fin octobre 2015, 480 contrats ont été signés. Résultat modeste, même au regard de chiffres qui montrent la désaffection pour la médecine générale et l’exercice libéral : 42,8 % des 7 525 nouveaux inscrits à l’Ordre des médecins en 2014 sont généralistes et parmi eux, 22 % seulement ont choisi de s’installer dès la première année.Un seul zonage pour les territoires aidés Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a présenté le Pacte territoire santé 2 le 26 novembre. Elle a redit vouloir agir « pour donner envie aux médecins, en particulier les jeunes diplômés, d’aller dans les régions qui en ont le plus besoin ». Une mesure importante est entérinée : la définition des territoires aidés sera simplifiée, avec un zonage unique pour toutes les mesures incitatives à l’installation. Tout le monde y verra plus clair, y compris les élus locaux !
Deux nouveaux contrats sont ajoutés à la boîte à outils du Pacte 1. Ils ont déjà été financés par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 et réglementés par deux décrets du 26 octobre. Celui de praticien territorial de médecine ambulatoire (PTMA) est moins généreux que le PTMG, mais s’adresse aussi aux installés et aux spécialistes : pas de rémunération complémentaire, mais le même forfait maternité de 3 105 euros et paternité de 1 138 €. Et il est ouvert aux médecins de secteur 2 à condition qu’ils plafonnent leurs dépassements d’honoraires. Le public visé est clairement celui des jeunes femmes, plus nombreuses désormais à sortir des facs de médecine que les hommes… Le Pacte 2 se fixe le cap de 1 000 médecins signataires de PTMG ou PTMA d’ici 2017.Travail de dentelle Troisième contrat, encore plus ciblé, celui de praticien isolé à activité saisonnière (PIAS). Il permet aux médecins des stations de ski de bénéficier pendant six ans d’une rémunération complémentaire dans des communes éloignées de plus de 30 minutes d’un service d’urgence avec une population desservie inférieure à 100 habitants par km2 - des critères spécifiques qui s’ajoutent aux généraux. Anecdotique, ce nouveau contrat ? Certainement pas pour les maires de montagne… qui ont des difficultés à trouver des médecins acceptant le yo-yo saisonnier. L’agence régionale de santé Rhône-Alpes a même ajouté à la corbeille de la mariée un label « Cabinet de montagne », versant en 2015 à 32 labellisés un million d’euros pour les aider à s’équiper en matériel de radiologie. Rustines, disent certains observateurs. Travail de dentelle, répond Marisol Touraine qui parle « d’actions simples, concrètes, qui font la différence auprès des professionnels ».
Un autre contrat lancé par le Pacte 1 est un levier actionnable en amont : le contrat d’engagement de service public (CESP), par lequel étudiants en médecine ou internes s’engagent à s’installer dans un désert médical pendant deux ans en contrepartie d’une allocation de 1 200 euros mensuels pendant leurs études. Le démarrage a été poussif, mais 1 300 CESP ont été signés (et 80 ex-signataires installés) et les objectifs du Pacte 2 sont revus à la hausse : 1 700 d’ici 2017 contre les 1 500 initialement prévus. Un pari sur le proche avenir. Mais le temps que la hausse du numerus clausus fasse effet et que la démographie médicale reprenne des couleurs, le désert avance : le nombre de généralistes, descendu de 64 778 à 58 104 entre 2007 et 2015 va encore baisser de près de 7 % d’ici 2020. De quoi donner l’impression d’écoper avec une petite cuillère.
Comme c'est écrit dans le Dauphiné Libéré, édition du mercredi 16 décembre, "c’est un chantier de très grande ampleur qui vient de débuter dans la rue Boissy-d’Anglas. Les prémices en sont d’ores et déjà visibles puisque, depuis quelques jours, des barrières ont déplacé le trafic routier de quelques centimètres. Concrètement, le but de l’opération est simple : démolir puis reconstruire. Le tout entrant dans le cadre du projet de rénovation du cœur de ville historique porté par la municipalité. Environ 50 mètres de bâtiments vétustes sont concernés (soit deux immeubles), sur la droite de la rue, dans le sens de la montée. Deux immeubles, aujourd’hui inhabités et dont la Ville est propriétaire. En lieu et place, le bailleur social Ardèche Habitat reconstruirait 17 logements, qui seraient en retrait par rapport à la rue. Le but étant d’apporter plus de lumière, mais aussi de créer un accès vers des garages souterrains. Chacun des logements sera en effet doté d’un stationnement privatif."
Comme le rappelle aussi l'article, avec mon équipe municipale, nous souhaitons accueillir dans ces logements des familles avec enfants dans un objectif de reconquête de ce quartier l'arrivée de ménages avec des enfants dans des logements dits de catégorie intermédiaire. Nous pensons qu'il est illusoire de laisser penser que nous pourrons voir de nombreux commerces se réinstaller dans la rue Boissy d'Anglas, faute de stationnement à proximité directe, de lumière et du fait de la vétusté de nombreux locaux. C'est la raison pour laquelle nous lancons cette opération alors que s'achève le chantier de rénovation de la place Poterne, à proximité, que s'ouvre le projet de rénovation de la place de la Liberté (avec des fouilles archéologiques préventives en février sans avoir à déplacé le marché) et que nous verrons, au premier semestre 2016, s'installer au moins huit artisans d'art et créateurs entre la place des Forges et la rue Franki Kramer dans le cadre de projet de pépinière CréaCoeur porté par l'Agglomération.
Les deux immeubles seront déconstruits. Il n’est pas prévu de dynamitage ou de démolition soudaine des bâtiments, et ce pour limiter au maximum les nuisances.
Phase 1 : Déconstruction de l’intérieur des immeubles, du 10 décembre au 25 janvier. Pendant cette phase, la circulation des véhicules et des piétons sera maintenue. Des coupures ponctuelles et de courte durée pourront survenir au moment des chargements et déchargements des engins de chantier. Côté droit en montant, au niveau du chantier, le trottoir et une partie de la chaussée seront neutralisés pour permettre le stationnement des engins de chantier et la mise en place d’un périmètre de sécurité. La circulation des piétons se fera côté gauche uniquement. La vitesse des véhicules sera limitée à 20 km/h.
Phase 2 : Démolition de la structure des immeubles (y compris les façades) du 25 janvier au 28 février. La rue Boissy d’Anglas sera fermée à la circulation des véhicules pour des raisons de sécurité. Une déviation sera mise en place depuis la place de la Liberté par la rue Fernand Duchier et la route Levert. Circulation des piétons : seuls les riverains seront autorisés à accéder à la zone située entre le n°12 et le n°18 de la rue. A ce niveau, la rue sera barriérée sur toute sa largeur. Les personnes souhaitant transiter à pied par la rue Boissy d’Anglas pour relier la place de la Liberté et la place de la Libération, seront invitées à emprunter la rue Franki Kramer et la rue de l’Hôtel de Ville.
Phase 3 : Confortement des rues, évacuation des gravats et remblaiement des caves, en mars et en avril. Les contraintes seront les mêmes que lors de la phase 1.
L’Atelier du projet, 20 rue Boissy d’Anglas, restera ouvert pendant le chantier. C’est le point de contact à privilégier pour avoir des informations sur ce projet. Atelier du projet : 04 75 67 32 12 – mairie@annonay.fr Ouvert du lundi au jeudi de 14h à 17h.
Premier espace public en plein coeur du quartier à connaître une requalification, la place poterne a amorcé sa transformation début octobre. Un projet original et innovant verra le jour en janvier 2016.
Pour ce qui concerne la place Poterne, nous avons confié la co-construction du projet de rénovation de la place à un maître d’oeuvre spécialisé en concertation. Après plusieurs ateliers de travail avec les riverains, c’est un projet novateur et moderne qui a été imaginé : un ruban comme une mélodie, qui vient serpenter sur la place et intégrer les différents usages imaginés par les habitants.
Les travaux ont démarré en octobre et avancent à un bon rythme. Ils prévoient la requalification des sols en béton sablé, dont le dessin fait référence à l’appareillage en pierre des façades du vieil Annonay. Une légère végétalisation et un éclairage d’ambiance viendront valoriser les deux arbres existants conservés.
Le ruban coloré en bois viendra prendre place en janvier.
’est un chantier de très grande ampleur qui vient de débuter dans la rue Boissy-d’Anglas. Les prémices en sont d’ores et déjà visibles puisque, depuis quelques jours, des barrières ont déplacé le trafic routier de quelques centimètres. Si, pour l’instant, la gêne occasionnée, tant pour les automobilistes que pour les riverains, est plutôt réduite, elle devrait ensuite s’amplifier, au fur et à mesure de l’avancement du chantier.
Concrètement, le but de l’opération est simple : démolir puis reconstruire. Le tout entrant dans le cadre du projet de rénovation du cœur de ville historique porté par la municipalité. Environ 50 mètres de bâtiments vétustes sont concernés (soit deux immeubles), sur la droite de la rue, dans le sens de la montée. Deux immeubles, aujourd’hui inhabités et dont la Ville est propriétaire. En lieu et place, le bailleur social Ardèche Habitat reconstruirait 17 logements, qui seraient en retrait par rapport à la rue. Le but étant d’apporter plus de lumière, mais aussi de créer un accès vers des garages souterrains. Chacun des logements sera en effet doté d’un stationnement privatif.
« Ce quartier va beaucoup bouger »
« Nous souhaiterions accueillir dans ces logements des familles avec enfants dans un objectif de reconquête de ce quartier », souligne le maire, Olivier Dussopt (PS). Ce dernier n’hésitant pas à qualifier la rue Boissy-d’Anglas de « sinistrée ». « Il n’y a plus de commerces au cœur de la rue. Nous avons donc souhaité travailler à sa requalification », ajoute l’édile. Des travaux qui seront menés en parallèle d’autres chantiers poursuivant les mêmes objectifs, comme ceux de la place Poterne ou ceux, à venir, sur la place de la Liberté. « Ce quartier va beaucoup bouger », résume Olivier Dussopt.
Le maire veut aussi rassurer ses administrés : « Il n’y aura pas de dynamitage mais les immeubles en question seront déconstruits. Nous souhaitons limiter au maximum les nuisances pour les riverains. Un système de brumisation sera ainsi installé pour limiter la poussière. »
Ce chantier, en trois étapes (lire aussi ci-contre), est parti pour durer plusieurs mois. Pour répondre aux interrogations des riverains, l’Atelier du projet (20 rue Boissy-d’Anglas) restera ouvert pour la durée du chantier. Des riverains qui n’ont plus qu’à prendre leur mal en patience…
Permanence parlementaire d'Annonay
1, rue Sadi Carnot 07100 Annonay
Tel : 04.75.69.91.94.
Fax : 04.75.32.38.26. [email protected]
Assemblée Nationale Palais Bourbon (Bureaux 6763/6764) 126 rue de l'Université
75007 Paris Cedex Tel : 01.40.63.69.02 Fax : 01.40.63.53.56 [email protected]
Permanence de Michèle Victory, suppléante, à Tournon sur Rhone
Ancienne Ecole Maternelle St Exupery Jeudi de 14h30 à 16h30 sans RDV ou sur RDV au 04.75.69.91.94
Phase 1 : Déconstruction de l’intérieur des immeubles, du 10 décembre au 25 janvier. Pendant cette phase, la circulation des véhicules et des piétons sera maintenue. Des coupures ponctuelles et de courte durée pourront survenir au moment des chargements et déchargements des engins de chantier. Côté droit en montant, au niveau du chantier, le trottoir et une partie de la chaussée seront neutralisés pour permettre le stationnement des engins de chantier et la mise en place d’un périmètre de sécurité. La circulation des piétons se fera côté gauche uniquement. La vitesse des véhicules sera limitée à 20 km/h.
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