Élément identitaire et patrimonial fort du territoire ardéchois, le Mastrou est un vecteur touristique de première importance. A ce double titre, la reprise de son exploitation est une priorité pour le Nord Ardèche.
Les premiers résultats du travail de concertation et de proposition réalisé par les élus du Conseil Général et des Communes concernées en vue de la réouverture prochaine du chemin de fer du Vivarais me paraissent pertinents.
Si l’on veut poursuivre de façon pérenne les activités du Mastrou, un engagement de plus de 15 millions d’euros devra être débloqué afin de rénover la voie ferrée, les passages à niveau et le matériel roulant. Pour mettre en œuvre un tel projet, des travaux considérables devront être réalisés et le Mastrou ne pourra pas rouvrir avant l’été 2010 voire 2011. Une réouverture en juin 2009 serait prématurée car financièrement périlleuse.
Une fois ces travaux réalisés, les perspectives de développement du chemin de fer du Vivarais sont très importantes. Les retombées économiques pour les producteurs, les commerçants et les artisans locaux seront réelles. D’après les experts consultés par les élus de l’Ardèche, « tout euro investi dans le Mastrou sera en réalité réinjecté dans l’économie locale ».
Loin d’être un problème financier, le Mastrou est une véritable manne pour le développement économique et touristique du Nord Ardèche.
C’est pourquoi j’apporte tout mon soutien au travail de concertation réalisé conjointement par le Président du Conseil Général et les élus municipaux. Je fais toute confiance à Jean-Pierre Frachisse qui va poursuivre sa mission d'expertise stratégique et de recherche de partenaires privés.
J’ai moi-même été mis en relation avec des investisseurs d’envergure internationale, intéressés par une prise de participation au refinancement du Mastrou.
En tant que Président d’Ardèche Verte, je m’engagerai aux côtés des élus et du futur exploitant afin d’étudier toutes les possibilités d’aides que le Syndicat Mixte est susceptible de mettre en œuvre pour la réouverture du chemin de fer du Vivarais.
Une des caractéristiques de ce beau petit train c'est de fumer...bien noir! ..j'espère qu'il n'en sera pas de même pour le montage du projet concernant sa remise en service et que nous serons précisément informé, sans nous enfumer !....
"Les experts consultés"doivent être cousins de Monsieur de La Palisse : qu'investir dans un élément important de l'économie locale aille à l'économie locale(!) ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux choix respectant le mieux les intérêts de TOUS et tenant compte des évolutions prévisibles de la société dans un contexte national et mondial en forte évolution.
Le Mastrou ne pourrait il pas être l'occasion d'une rélexion de fond sur l'avenir du territoire ?
Rédigé par : Di Girolamo | 29 octobre 2008 à 07:28
Question toute bête: Si le mastrou était classé "monument historique", n'y aurait-il pas de subventions de l'état permettant d'alléger la facture pour les collectivités locales?
Après tout, le domaine ferroviaire est sous représenté mais des antécédents existent: La rotonde de Chambéry par exemple est un monument historique, ce qui l'a sauvé d'une destruction quasi-certaine... Pouquoi une ligne de chemin de fer ne suivrait-elle pas cet exemple?
Et puis... On a bien un grand musée parisien dans une gare désafectée...
Rédigé par : Fred | 26 décembre 2008 à 13:50
Réponse pour Fred.
S'il y avait classement en "monument historique", il faudrait tour refaire à l'identique d'origine, c'est à dire avec du rail trop lméger de 20 kg et des chaudières à rivets dépassées. Si cela avait été possible cela aurait été fait depuis longtemps.
Rédigé par : Cecil livingstone | 11 avril 2009 à 01:26
Bonjour,
Votre passion traduite par ces 11 pages du site est partagée sans réserve. J'ai emprunté ce train merveilleux en 1965, et ai voulu le retrouver l'an passé, en juillet 2008. Hélas, j'ai appris la triste nouvelle.
Attaché à tout ce quiu peut valoriser le patrimoine, j'ai perçu combien ce train, loin d'être un jouet, est un vecteur de développement économique et touristique. J'ai partagé à Lamastre le désarroi des restaurateurs, entre-autre.Il faut absolument sauver ce magnifique patrimoine, en y associant la découverte de ce beau Pays, et des activités productives; relancer l'économie et le faire vivre.
Personnellement je propose un projet: «Développer l'économie locale à partir du patrimoine». Le train est un support extraordinaire pour procurer du plaisir sans stress de conduite ou de stationnement au cours d'une journée merveilleuse de découvertes et de partage.
Bien volontiers, je voudrais vous aider à développer quelque chose de solide et d'agréable. Vous avez déjà beaucoup d'atouts.
Bien cordialement,
Pierre Masselin
Membre de l'Observatoire des Engagements de l'Agenda21 auprès du Conseil Général de l'Essonne.
Rédigé par : Pierre Masselin | 18 avril 2009 à 16:38