Vous trouverez ci-dessous le texte des voeux publié par le Réveil du Vivarais du 8 janvier 2009. L'Hebdo de l'Ardèche a aussi publié les voeux des élus. Vous pouvez retrouver cet article en cliquant sur le lien suivant : voeux HA
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A l’aube d’une année 2009 annoncée difficile, l’espoir doit malgré tout l’emporter. La crise de ce monde qui ne tourne plus rond ne doit pas anéantir les projets que nous portons individuellement et collectivement. Elle doit au contraire nous donner la force d’aller plus loin pour bâtir un monde meilleur.
« Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent et une confiance inébranlable en l’avenir » disait Jaurès. J’ai confiance en notre avenir commun, car je sais combien les Nord Ardéchois ont la volonté d’agir ensemble pour leur territoire. Le rassemblement et la solidarité auront raison des erreurs du passé et des difficultés du présent. Je veux être à vos côtés pour préparer l’avenir sereinement, pour vous accompagner toutes et tous, et singulièrement celles et ceux qui en auront le plus besoin.
En lien étroit avec les collectivités locales, au premier rang desquelles la Région Rhône-Alpes et le Département de l’Ardèche, je veux faire en sorte que les conséquences de cette crise sans précédent soient les moins dramatiques pour l’Ardèche, et notamment pour le nord plus vulnérable de par son tissu économique. Une mobilisation politique générale, jusqu’au plus haut degré de l’Etat, doit nous donner les moyens de faire face, ensemble.
Rendre ses atouts au Nord Ardèche, trouver la voie d’un nouveau développement économique et notamment industriel, valoriser nos ressources, les priorités sont claires.
Je crois fortement en notre capacité de rassemblement, au niveau national comme local, pour appréhender au mieux l’année à venir. Je sais notre volonté partagée de justice sociale et notre capacité à la mettre en œuvre. Mobilisons toutes les forces du territoire et portons haut l’espoir d’y vivre toujours mieux.
Député de l’Ardèche, Maire d’Annonay, je souhaite tout au long de cette année qui s’ouvre être à vos côtés. Vous le savez, c’est comme cela que je conçois l’exercice des responsabilités que vous m’avez confiées. Présent à Paris chaque semaine de session, je suis aussi, chaque fois que cela est possible, sur le terrain, dans les manifestations publiques comme dans les réunions de travail.
2009 s’annonce difficile pour beaucoup de nos concitoyens. L’explosion du chômage, la précarité croissante, le nombre toujours plus élevé de familles vivant dans la pauvreté. Les raisons d’être alarmistes sont nombreuses.
Combien de temps accepterons-nous encore que l’on puisse connaître la pauvreté et la précarité tout en travaillant ? Combien de temps accepterons-nous que des familles entières survivent plus qu’elles ne vivent, sans l’ombre d’un plaisir ou d’un répit ? C’est à l’aune de ces questions que les scandales financiers sont encore plus indécents. La valse des milliards, les indemnités de quelques uns en dizaines voire en centaines de millions, les amnisties de complaisance paraissent encore plus injustes et intolérables.
La crise l’a montré et démontré. Notre système économique et social est à bout de souffle. Le placer sous respiration artificielle ne suffit pas, c’est un changement plus conséquent dont nous avons besoin. A défaut, nous serions condamnés à subir les conséquences sociales mais aussi à voir se renouveler sans fin les guerres et les conflits entre les hommes. Moyen Orient, Afrique, Asie, les exemples ne manquent pas de la perpétuation de la cruauté et de la violence entre les peuples.
2009 commence dans la crainte du chômage et dans l’angoisse de la violence. A nous de travailler ensemble pour apporter des réponses. Chacun et chacune à notre niveau, nous pouvons contribuer et amener notre pierre à l’édification d’une société plus juste, plus tolérante, plus solidaire. La fraternité n’est dissociable ni de l’égalité, ni de la liberté. Aucun des trois éléments de notre triptyque républicain ne peut être ignoré.
Je souhaite à toutes les Ardéchoises et tous les Ardéchois que cette année 2009 soit porteuse de joies et de bonne santé. Je souhaite surtout qu’elle réponde à vos vœux les plus chers.
Ces voeux, je n'en doute pas, sont sincères et sous-tendus par une réelle bonne volonté et de la compétence.
Mais le défi est de taille et les manettes sont parisiennes, européennes, internationales...Et les orientations prises ne vont pas forcément dans la bonne direction!...
Il me semble qu'au point où nous en sommes nous n'avons plus le choix : nous laisser bercer d'illusions par nos dirigeants et les puissants lobbys internationaux, en pensant qu'une fois encore nous allons rebondir ; ou avec plus de lucidité sur la situation nationale et internationale reprendre directement nos affaires en mains et faire preuve d'imagination.
C'est bien l'impulsion et l'accompagnement d'une démarche de développement local auto gérée par les acteurs locaux qui peut représenter une voie d'espoir permettant l'exploration de nouveaux horizons.
C'est là dessus qu'il faut travailler mais en innovant aussi en amont dans la méthode.
Relocalisation et démocratie participative.
Rédigé par : Di Girolamo | 08 janvier 2009 à 21:05
Excusez le doublé ci dessus de mon commentaire sur les déclarations de Benoit Hamont ( fausse manoeuvre!)
Je profite de cette rubrique voeux qui ne met rien de ce qui peut se passser en 2009 hors sujet , pour revenir sur le MASTROU.
J'ai lu aujourd'hui dans la presse locale qu'une nouvelle association avait fait une proposition concernant le Mastrou en positionnant un projet global permettant certes de redévelopper une activité touristique , mais aussi de penser à l'après pétrole en faisant de ce train un train d'avenir , réponse locale aux enjeux qui vont venir ; d'autre part le grand intérêt de ce projet est d'introduire la notion de service et d'outil public ce qui permetttrait un montage impliquant les acteurs locaux , professionels, associations , particuliers , collectivité locales.....
Il me semble que le Conseil Général , le Conseil Régional et les élus locaux devraient regarder cette proposition avec beaucoup de sérieux ; le chemin de la facilité :trouver un repreneur privé d'envergure investissant et prenant à son compte la gestion de cet outil fermerait la porte à un projet certes plus difficile mais bien plus ambitieux et bien plus en adéquation avec les intérêts réels du pays ; d'autre part le fait d'impliquer les acteurs locaux est essentiel et peut inaugurer une nouvelle gouvernance au niveau local.....Et par conséquent générer d'autres projets.
Qu'en pensez vous Monsieur Dussopt?
Rédigé par : Di Girolamo | 10 janvier 2009 à 20:50