Le 1er décembre le Président de la république s’est exprimé sur la situation économique de notre pays dans un mode qu’il affectionne - l’autosatisfaction -, attribuant notamment à sa politique économique le fait que le PIB ait moins baissé en France que dans d’autres pays européens. Ce résultat ne doit rien au plan de relance, mais à l’importance du secteur public, à un secteur privé moins endetté, et à une moindre ouverture au commerce international. Une relance unijambiste, ne comportant aucune mesure significative pour l’emploi, a laissé au contraire se développer une explosion du chômage, là ou d’autres pays (l’Allemagne notamment) en ont limité la hausse. En outre, abordant la récession en étant déjà en déficit excessif, notre pays s’est enfoncé dans une dérive incontrôlée des finances publiques.
Avec une récession deux fois plus forte, l’Allemagne stabilise son chômage alors qu’il explose en France Plus ouverte au commerce extérieur que la France, l’Allemagne a connu une récession plus marquée en 2009, mais elle a su en limiter les effets sur l’emploi : son chômage est resté quasiment stable quand le nôtre s’envolait. En juillet 2008 les taux de chômage (harmonisés) étaient identiques en France et en Allemagne (7,4 %). En octobre 2009 le taux de chômage harmonisé atteignait 10 % en France, alors qu’il restait de 7,5 % en Allemagne.
Ces quelques lignes sont le début d'une note d'analyse publiée par mon collègue Pierre-Alain Muet, Député du Rhône et économiste.
Vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité de la note en la téléchargeant : Téléchargement Note sur la situation économique - pam 6 091209
Commentaires