C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai participé à la soirée de lancement de la campagne des élections régionales à Lyon ce vendredi 5 février aux côtés de Jean-Jack Queyranne et de ses colistiers. Ce fut l’occasion de retrouver mes collègues avec lesquels j’ai travaillé de 2006 à 2008. L’occasion aussi de renouveler mon soutien à une politique qui fait de Rhône-Alpes une région dynamique et solidaire.
Cinq semaines nous séparent du premier tour de scrutin du 14 mars, cinq semaines qui seront ponctuées de rendez-vous citoyens à travers tout Rhône-Alpes. En Ardèche, la 2ème circonscription accueillera ainsi des réunions publiques à Annonay, Tournon-sur-Rhône et Saint-Péray mais aussi d’autres temps d’échanges et de dialogue avec les citoyens, les associations, les syndicats, les entreprises…
Ce temps électoral, souvent caricaturé, est pourtant le temps de débattre de la politique que nous souhaitons pour nos territoires, le temps démocratique qui devrait inviter les citoyens à s’impliquer dans ce qui fera leur quotidien de demain. Aussi, j’appelle les Ardéchois à se mobiliser autour de ces évènements qui seront sans nul doute enrichissants pour notre territoire. Et je les appelle à se déplacer massivement les 14 et 21 mars prochains pour faire entendre leur voix. L’abstentionnisme est le premier ennemi de la démocratie, alors participons au débat et votons !
Toute la campagne sur www.uneregion-davance.fr
bonjour
ne pensez vous pas que le peu d'engouement (moins de 400 personnes) et en général comme vu sur les marchés ne va pas aider à faire un score au premier tour ?
Rédigé par : alain | 07 février 2010 à 19:09
Bien sûr, il faut se méfier des sondages, mais il semble qu'on s'achemine vers un bon résultat pour le PS.
D'ailleurs, Martine Aubry a peut-être un peu trop "vendu la peau de l'ours" en parlant de "grand chelem". Comme ironise, avec justesse, Jean-Luc Mélenchon : "le PS sait qu'il va gagner 30 régions sur 22".
Mais, pourra-t-on parler de "victoire du PS" ?
Chacun sait "qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois". Cela risque donc d'être plus une défaite de l'UMP et surtout de Sarkozy qu'une victoire du PS (dont on se demande encore ce qu'il a de sérieux à proposer au plan national).
- En période de crise, les élections locales sont défavorables aux autorités en place : le PSOE espagnol et les travaillistes britanniques en ont fait l'expérience.
- Sarkozy a voulu se mêler de cette campagne. Au lieu de fanfaronner en se disant "le DRH du PS", il ferait mieux de s'occuper de sa fonction de président au lieu de se mêler de tout : qu'il laisse, en particulier, travailler le premier ministre.
- Sarkozy a voulu reprendre sa recette de 2007 : chasser sur les terres du FN. Mais, après près de 3 ans de pouvoir, la "ficelle" est usée. Le FN a un électorat populaire, donc touché par la crise. De plus, je doute qu'un certain "carla-brunisme" souvent apparent attire cet électorat.
- Sarkozy a envoyé certains de ces ministres qui ne cachent même pas leur peu de motivation (voir un article de Marianne 2 sur Darcos en Aquitaine) pour cette bataille.
- De plus, la tentative d'utilisation de la justice pour régler de sordides comptes personnels (cf Villepin) manque d'élégance.
Donc, s'il y a un fort pourcentage d'abstentions, l'UMP surtout, mais aussi le PS n'auront pas intérêt à en négliger les raisons politiques.
Rédigé par : Jacques | 08 février 2010 à 13:21