Je suis heureux que le conflit se termine sur le site de GPV avec la signature d'un acciord entre le repreneur, les actionnaires actuels et les salariés.
Evidemment, cet accord ne sauve pas les emplois et le bassin d'Annonay reste durement touché par ce plan de suppression de 225 emplois. Le contexte de crise économique dans lequel est notre pays aujourd'hui rendait encore plus nécessaire que les salariés soient décemment indemnisés. Leur mobilisation a payé : ils obtiennent une indemnité supra-légale de 15 000 euros en plus du plan social classique qui prévoit notamment des possibilités de formation et de reclassement. Ils ontaussi obtenun qu'aucune sanction ne soit prononcée à l'encontre des salariés grévistes.
Je tiens à saluer leur mobilisation et le travail des organisations syndicales. L'ensemble du personnel, du siège comme de la production, doit être désormais accompagné dans les démarches de reclassement.
Avec le Président et les élus de la Communauté de communes, avec les conseillers généraux, avec les élus de la majorité régionale, nous avons tout mis en oeuvre pour les accompagner. J'ai du interpeller le Gouvernement le 3 octobre dernier pour qu'il s'intéresse à ce dossier et au sort des salariés et qu'il demande aux actionnaires de participer au financement du plan social.
Aujourd'hui, il faut travailler à la reconversion du site et voir dans quelle mesure il est possible de maintenir une activité sur ce site. Avec la CCBA, nous allons étudier toutes les possibilités en gardant à l'esprit la vocation industrielle du site. Des discussions avaient été ouvertes avec le repreneur, nous allons les poursuivre et examiner toutes les autres possibilités
Commentaires