Jeudi 17 janvier, avec Jean-Claude Tournayre, Président de la CCBA, nous avons accueilli et présenter nos voeux aux agents qui travaillent pour les quatre structures mutualisées : la Ville, la CCBA, le Centre Communal d'Action Sociale, et le Centre Intercommunal d'Action Sociale, tous sous la direction générale de Céline Frey.
Ce sont plus de 640 agents et des métiers très divers : personnnel soignant dans les Ehpad, jardiniers, ouvriers de voirie, secrétaires, agents comptables, éducateurs, agents d'entretien, cadres techniques et administratifs... qui chaque jour mettent en oeuvre les politiques publiques locales. En 2008, nous avons fait le choix de mutualiser et de ne créer qu'un seul organigramme pour tous afin d'etre plus efficaces et économes. Cette cérémonie était l'occasion de souligner l'importance du service public local et de rappeler ce que nous avons fait.
Nous avons d’abord réorganisé. Cela s'est traduit par la mutualisation puis aujourd'hui encore par des ajustements.
Notre seul objectif est l'efficacité du service public mais aussi la sécurisation et la capacité à donner des opportunités de carrière à nos agents (cela se traduit par un mouvement de titularisation, la préférence accordée aux temps pleins, un meilleur déroulement des carrières).
Nous avons régularisé avec la mise en œuvre d'outil de dialogue social inexistants ou inutilisés comme le CTP et le CHS. Cela passe aussi par l’édition et la publication de différents règlements, des fiches de poste, ou encore du guide de l'agent
Nous avons rénové. Cela passe par l'équité dans le traitement des agents mais aussi dans la rémunération et c'est comme cela que nous avons rénové dès 2009 le régime indemnitaire avec une attention spécifique au traitement des catégories C. Cela passe par l'égalité de traitement et nous l’avons matérialisée par des règles d’attribution claires pour les voitures, les téléphones, et les heures supplémentaires. Cela passe aussi par la transparence des procédures, la diffusion en interne des offres d'emploi et la systématisation des jurys de recrutement.
Enfin, nous avons développé. Cela passe par la formation et le soutien aux agents qui s’inscrivent aux concours qui dans le cadre de leur projet professionnel. Cela passera aussi par une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences tout comme par l’amélioration des conditions de travail, la prévention des maladies et des addictions. *
Je ne veux pas écarter la question du pouvoir d'achat. Elle est importante dans la mesure où le point d’indice est gelé depuis trois ans. Nous avons ouvert une discussion sur les « rémunérations accessoires » (primes).
La difficulté de cette discussion est simple. Certains des responsables syndicaux souhaitent une prime de 100 euros par mois et par agent. A l’échelle de notre structure mutualisée, c’est un surcoût de 820 000 euros par an, soit une hausse de la masse salariale de 8%. C’est inenvisageable. Cela l’est encore moins quand on sait que pour financer une telle hausse, il faudrait augmenter la Taxe d’Habitation de 4.85 points soit 22% alors que nous ne l’avons jamais augmentée depuis le début de notre mandat.
Je souhaite que nous puissions bientôt reprendre les discussions sur des bases plus raisonnables. Cette crispation a amené une trentaine d’agents à manifester leur mécontentement lors des vœux au personnel, c’est dommageable.
Le service public est une fierté et nous sommes élus pour en faire la promotion, le défendre. Nous sommes aussi élus pour en assurer l’efficacité et la qualité. C’est là notre double feuille de route.
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