Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Langues régionales : promouvoir la diversité culturelle et linguistique de la France

La proposition de loi constitutionnelle du groupe socialiste a été largement adoptée par  361 voix pour contre 149 voix. Ce texte entend protéger la diversité culturelle et linguistique de la France s’appuie sur l’engagement 56 du président François Hollande de ratifier la Charte européenne des Langues régionales jusqu'alors frappée d'inconstitutionnalité. Contrairement à ce que martèlent ses détracteurs, cette proposition n’a pas pour objectif la communautarisation de la France. Au contraire, reconnaitre les langues régionales c’est aussi renforcer la langue française. Cette adoption pourrait ouvrir la voie à un futur projet de loi constitutionnel qui sera soumis au vote du Congrès.  

J.J. Urvoas défend la reconnaissance des... par GroupeSRC">

La Constitution dit aujourd’hui que la langue unique de la France est le français ce qui pose l'inconstitutionnalité de la charte. Ainsi la ratification nécessitera une révision constitutionnelle. Cette proposition de loi a donc pour but de faire la démonstration qu’un vote favorable de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis en Congrès est possible. En effet, une adoption du texte pourrait ouvrir la voie à un futur projet de loi constitutionnel. 

Le contenu de la proposition de loi : autoriser la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. 

Elle est complétée par les deux premiers points de la déclaration interprétative qu’a déposée le Gouvernement français le 7 mai 1999.

Après l’article 53-2 de la Constitution, il est inséré un article 53-3 ainsi rédigé :

« Art. 53-3. – La République peut ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires adoptée à Strasbourg le 5 novembre 1992, signée le 7 mai 1999, complétée par la déclaration interprétative exposant que : 

« 1. L’emploi du terme de “groupes” de locuteurs dans la partie II de la Charte ne conférant pas de droits collectifs pour les locuteurs des langues régionales ou minoritaires, le Gouvernement de la République interprète la Charte dans un sens compatible avec la Constitution, qui assure l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ;

 « 2. Le d du 1 de l’article 7 et les articles 9 et 10 de la Charte posent un principe général n’allant pas à l’encontre de l’article 2 de la Constitution, en application duquel l’usage du français s’impose aux personnes morales de droit public et aux personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public, ainsi qu’aux usagers dans leurs relations avec les administrations et services publics. »

Seul l'UMP, parmi les groupes de l'Assemblée, s'érige contre cette proposition de loi constituionnelle. Le groupe majoritaire de l'opposition a en effet déposé deux motions de procédure visant à rejeter le texte. 

Interview pour l'Hémicycle sur la réforme territoriale - le 29 janvier 2014

Qu’avez-vous pensé des annonces du Président de la République ?

Cela va dans le bon sens et même plus loin que les trois textes du projet de loi sur la décentralisation. Si la clause de compétence générale n’est pas supprimée, les régions seront renforcées dans leurs prérogatives, les pouvoirs de chaque niveau territorial clarifiés. La notion de solidarité entre territoires sera aussi consolidée. François Hollande a aussi ouvert le chantier du pouvoir réglementaire local.

De quelle manière, les collectivités pourront-elles assurer la déclinaison locale des normes en fonction des moyens de leurs territoires, sans déroger au principe d’égalité ?

La question du principe d’égalité et la notion de fédéralisme seront au cœur des débats. Faut-il passer de 22 à 15 régions, comme certains au PS le proposent ? Il ne s’agit pas d’avoir une approche comptable en déterminant le nombre de régions qu’il faut rapprocher mais de poser le cadre, qui facilite ce dit rapprochement. Les conférences territoriales de l’action publique (CTAP) qui vont être mises en œuvre, avec la loi de modernisation de l’action publique votée en décembre, vont trouver toute leur utilité.

Est-il possible de faire véritablement des économies ? Certains, même dans vos rangs le contestent.

Si on regarde le coût réel du personnel employé par la région, cela représente 4 % des dépenses de personnel de toute la fonction publique territoriale régionales. Et quand on enlève le personnel lié aux lycées, on tombe au chiffre compris entre 1et 2 %. Les économies sont à réaliser plutôt du côté de la mutualisation des services entre les différents niveaux territoriaux. S’attaquer au millefeuille, ce n’est pas seulement s’en prendre aux quatre niveaux (commune, intercommunalités, département, région) mais aux syndicats intercommunaux (Sivom, Sivu), opérateurs d’Etat… pour éviter les doublons. Le premier texte a mis en place le coefficient de mutualisation des services, (CMS). Il doit servir de critère pour répartir les dotations de l’Etat. On ne trouvera pas les 15 milliards d’euros manquant, mais cette clarification va simplifier la vie des gens et leur faire gagner du temps.

Le Président de la République aura-t-il le pouvoir de mener cette réforme alors que les barons socialistes ont déjà manifesté leur désaccord ?

Beaucoup parlent de vœu pieu de la part du Président. Les mêmes avaient affirmé qu’on n’arriverait pas à boucler la loi sur les métropoles.

Premier tract de campagne pour les élections municipales - Annonay Avance!

Ce lundi soir, notre local de campagne a été inauguré au 5 place de la Liberté à Annonay. C'était aussi l'occasion pour moi de présenter nos colistiers. Une équipe renouvelée avec environ deux tiers des élus sortants qui se représentent et un tiers de nouveaux candidats. Une équipe engagée, disponible, solide et compétente qui veut travailler pour Annonay.

Le document en PDF : Téléchargement Tract liste et reunions AnnonayAvance

Depuis 2008, Annonay avance. notre ville change, mais il reste beaucoup à faire et je souhaite continuer ce travail avec vous notre ville mérite toute notre attention, toute notre fierté et notre engagement.

Pour cela, je m’appuierai sur une équipe investie, dynamique et rassemblée. Une équipe au service d’Annonay et de ses habitants. Homme de convictions, fidèle à mes valeurs, je sais travailler dans un climat de confiance, de tolérance et de justice. C’est pour cela que je conduis une liste de large rassemblement avec des hommes et des femmes disponibles, compétents et attachés aux valeurs de progrès et de justice.

L’équipe que je conduis ressemble à notre ville : diverse mais passionnée, audacieuse et solidaire Issus de tous les quartiers, nous travaillerons au service de tous et de l’intérêt général.

En cohérence avec les réalisations de notre premier mandat, nous donnerons encore plus d’énergie et de souffl e à notre commune par un projet ambitieux et moderne. Annonay doit continuer à changer, à  retrouver des couleurs et de la lumière. C’est avec vous que nous voulons dessiner le visage d’Annonay en 2020.

Nous travaillerons avec le même sérieux budgétaire qui nous a permis de baisser la dette de la Ville de plus de 20 millions à moins de 14 millions d’euros entre 2008 et 2013. Le même sérieux qui nous a permis de ne pas augmenter les impôts et d’investir deux fois plus que dans le mandat précédent (4,5 millions d’euros par an contre 2,15).

Pour qu’Annonay avance, nous voulons continuer à rénover notre Ville et en particulier son coeur historique, mais aussi le site de Faya et celui de Fontanes.

Nous voulons continuer à tisser du lien entre les habitants et entre les quartiers par les pratiques culturelles, sportives et sociales, pour que priment la solidarité et le bien vivre ensemble.

Nous voulons améliorer le quotidien par l’embellissement de tous nos quartiers. Nous voulons aussi accroître les capacités de stationnement et réorganiser les transports en commun.

Nous voulons plus de tranquillité publique et cela passera par l’augmentation des effectifs de la police municipale et un partenariat toujours plus fort avec les gendarmes.

Nous voulons une ville plus prospère et c’est avec la Communauté d’agglomération que nous pourrons continuer à accompagner les entreprises et soutenir nos commerces. Le temps des guerres de clochers est derrière nous. C’est en rassemblant toutes les forces de notre agglomération que nous réussirons ensemble.

Annonay demain, c’est une ville accueillante, inventive et solidaire.
Une Ville qui vit et qui relève les défis.
Une Ville qui se soucie de toutes et tous.
Une Ville qui regarde l’avenir en confi ance.
Nous aimons notre Ville et c’est pour elle que nous voulons agir!

Entretien dans le Réveil du Vivarais du 16 janvier 2014 - Daniel Misery explique ses choix

Daniel Misery a été élu conseiller municipal d'Annonay en 2008 sur la liste de mes adversaires. Au fil du temps, le repsect et le travail ont fait naître la confiance et l'amitié. Je suis très heureux qu'il soit dans mon équipe pour cette élection municipale.

Annonay a besoin que l'on rassemble ses talents pour avancer. Daniel Misery connaît notre ville par coeur, il l'a pratiquéee, visitée, décrite plus que personne. Il est très investi dans les secteurs du tourisme, de la préservation du patrimoine et du jumelage. Voila l'interview qu'il a donnée au Réveil du Vivarais paru le 16 janvier dernier.

- L’annonce de votre candidature sur la liste d’Olivier Dussopt a surpris. Vous changez de camp ?

Contrairement à ce que vous affirmez, je ne change pas de camp. Le seul camp auquel j’appartiens est celui de la ville d’Annonay. Je récuse cette notion de droite et de gauche. Un scrutin municipal doit au contraire permettre de rassembler un large éventail de compétences, de bonnes volontés au-delà des traditionnels clivages politiques, dans un esprit républicain empreint de tolérance, de respect et de justice.

Dans cet esprit, plusieurs amis m’ont incité à présenter ma propre candidature. Je n’ai pas cru donner suite à leurs sollicitations. Ce n’est pas à 67 ans que l’on peut prétendre conduire une liste, encore moins diriger une ville.

Par contre, je demeure disponible, passionné par notre cité et désireux de la servir, comme je l’ai fait au cours du mandat qui a été le mien. Aussi lorsqu’Olivier Dussopt m’a proposé de poursuivre mon action, je n’ai pas hésité. Au cours des 6 années écoulées, nous avons appris à nous connaître. J’ai pu apprécier sa capacité de travail, ses compétences, son engagement au service de notre ville et surtout la confiance qu’il m’a accordée, notamment lors des festivités organisées à l’occasion du centenaire de l’église Notre-Dame, témoignant ainsi de son esprit de tolérance

-          Quelles seront vos fonctions ?

Avant de prétendre à une quelconque fonction, faut-il encore être élu. Ensuite, je n’ai revendiqué auprès d’Olivier Dussopt aucune responsabilité particulière. Ma candidature n’est assortie d’aucune exigence. Il connaît mes domaines de compétence. J’essaierai de les exercer au mieux des intérêts de notre ville.

-          Parmi ces compétences, il en est une pour laquelle vous vous êtes déjà largement exprimé

Je suppose que vous évoquez le projet d’espace de restitution de la conquête de l’air et de l’espace. L’idée fait son chemin. Je crois qu’aujourd’hui elle est largement partagée. Reste à savoir ce que l’on veut faire. Un musée de la montgolfière est dépassé. Ces dernières années, André Linocier et l’association Annonay, berceau de l’aérostation qu’il préside, ont démontré qu’il était possible de mobiliser des énergies. Le succès de leur dernière exposition, dans le cadre de l’art de l’envol, a montré tout l’intérêt du public. Les relations que la ville a noué avec Vladimir Djanibekov, ancien directeur de la cité des Etoiles à Moscou, aujourd’hui en responsabilité de tous les musées de l’espace russes, le lien avec la Snecma, fabricant des moteurs d’Airbus, Boeing, Ariane Espace, dont les origines se confondent avec le moteur Gnome des frères Seguin, la reconnaissance de la Nasa pour le rôle imminent de la ville d’Annonay dans la conquête de l’air et de l’espace sont des atouts précieux. Mais il faut faire vite car d’autres villes françaises s’attachent à revendiquer cette paternité.

Cet espace doit s’inscrire dans le cadre du projet de culture scientifique et technique pour lequel la ville a déjà beaucoup œuvré, ne serait-ce qu’en fédérant les structures muséales de notre agglomération.

-          Vous abordez là le volet tourisme ?

Nous n’avons pas la chance d’avoir sur notre territoire le Pont d’Arc ou la Grotte Chauvet. Il nous faut donc mettre en valeur d’autres atouts. La culture scientifique et technique en est un, la richesse de notre patrimoine est également importante et la mise en valeur des quartiers anciens contribuera à mieux les faire connaître. Je crois que nous devrons également développer des activités de loisirs à l’image de ce que l’Ardéchoise a permis en matière de cyclotourisme. Je pense en particulier à la randonnée pédestre, à l’accrobranche, à l’aérostation. Je rêve d’un vol quotidien de montgolfière au-dessus de la ville pendant la période estivale. Enfin, mais c’est un point de vue personnel, nous ne pourrons pas faire l’économie d’un lieu de baignade de plein air.

-          Les élus de l’opposition ont constamment dénoncé la politique culturelle de la municipalité, qu’en pensez-vous ?

Dois-je vous rappeler que j’ai avec la même constance approuvé cette politique. La culture est un atout du développement de notre agglomération. Au début de mon mandat, j’ai participé à une réunion provoquée par Jean-Claude Tournayre, président de la Cocoba, à laquelle étaient conviés les chefs d’entreprise nouvellement installés sur notre bassin. Quelles étaient leurs attentes : un développement des filières post-bac de nos établissements scolaires et le développement de l’offre culturelle. Les politiques de l’Apsoar, de la Presqu’île, du Gac, soutenues par la municipalité, s’inscrivent dans cette perspective. Vous me permettrez également de souligner la richesse de la programmation du Mille Pattes tant en matière de théâtre, de musique, de danse et de variétés. Un simple rappel, cette saison, le public du bassin a eu ou aura le bonheur d’applaudir Juliette Greco, Romane Borhinger, Pierre Richard, Olivia Ruiz, Richard Galliano, Philippe Fournier, remarquable chef d’orchestre, sans oublier Roger Dumas, notre compatriote, qui foulera dans quelques semaines la scène de notre théâtre.

Je voudrais également faire mention de la richesse de programmation de l’Université pour tous. Chacune des conférences réunit un public de plus en plus nombreux. Peut-être faudrait-il d’ailleurs envisager de doubler les séances afin de permettre aux personnes en activité d’en bénéficier.

 - Vous n’évoquez pas le jumelage ?

Vous avez évoqué les sujets de compétence dans lesquels je pourrais jouer un rôle. Je n’inscris pas le jumelage dans ce cadre. Pour moi, les échanges avec nos villes jumelles, en particulier Backnang et Barge, font partie de mes passions. La confiance que m’a accordée Olivier Dussopt en ce domaine m’a beaucoup touché et c’est toujours un honneur pour moi de représenter Annonay dans ces deux villes. Cette confiance a d’ailleurs beaucoup compté dans le soutien que je lui ai et que je lui apporte.

Bilan des 18 premiers mois de la majorité au Parlement

Depuis l’élection de François Hollande, la majorité de gauche met tout en œuvre pour relever un double défi.

D’une part, éviter une faillite qui nous ferait revenir quarante ans en arrière et réduirait à néant notre modèle social.

D’autre part, préparer la sortie de crise en actionnant tous les leviers susceptibles de nous remettre sur la voie du progrès et d’anticiper les mutations du monde.

C’est bien tout l’objet des 12 chantiers majeurs que nous conduisons depuis 18 mois.

Complémentaires et indispensables, ces 12 chantiers du redressement vous sont présentés dans ce livret…

Le livret en pdf : Téléchargement 20140116 - nouveau livret (2)

Une nouvelle aire de jeux près de l'école de Font Chevalier à Annonay.

Livraison de l'aire de jeux et de pique-nique au-dessus de l'école de Font Chevalier. Un joli projet car ce sont les habitants qui ont choisi les installations dans le cadre des centres sociaux. Ce sont eux aussi qui ont débroussaillé le lieu et qui fabriquent les panneaux signalétiques. Un projet financé à 50% par nos partenaires de la Région. Merci à Valérie Malavieille, notre élue régionale, pour son soutien à cette opération. 

Elections municipales d'Annonay - Stop aux mensonges de la liste de droite - Communiqué de presse

Vous trouverez ci-après le communiqué que j'ai adressé au Réveil du Vivarais au titre de mon droit de réponse à la suite de l'article publié le 16 janvier et qui reprenait un communiqué mensonger de la liste UMP dans le cadre des élections municipales. Une campagne doit etre un temps de débat, mais aussi un temps de vérité. J'ai inséré un lien vers une pièce jointe. C'est un arrêté municipal du 11 décembre 2007 qui interdit tout stationnement sur la couverture de la Deume. Ainsi, quand le candidat de droite affirme vouloir y faire un parking, il fait semblant d'oublier que ce sont certains de ses colistiers qui ont supprimé la possibilité de le faire.

Communiqué de presse - Stop aux mensonges

Après quelques semaines de campagnes, la liste UMP de Monsieur Faure n’a fait aucune proposition mais multiplie les mensonges :

1er mensonge : la promesse de faire un parking à la place du skate-parc.

Il faut visiblement leur rafraichir la mémoire. C’est Monsieur Joly, adjoint à l’urbanisme (UMP) et soutien de Monsieur Faure, qui a signé l’arrêté permanent ( Téléchargement Arreté municipal du 11 decembre 2007) de suppression du stationnement le 11 décembre 2007. Cet arrête était obligatoire pour que la Ville ait le droit de construire la voie de Deume. Le risque d’inondation et de débordement de la Deume interdit strictement le stationnement de véhicules. Monsieur Faure fait donc une fausse promesse sans tenir compte de la réalité et des réglementations.

2ème mensonge : l’avis de la Cour des Comptes sur les collectivités locales.

Le président de la Cour des Comptes a donné un avis général sur l'organisation actuelle et le nombre de collectivités locales. Il n’a évidemment rien dit sur Annonay et la gestion municipale. 

Cet avis est par contre sévère pour la loi Fillon de décembre 2010 qui n'a rien amélioré, mais pas avec la loi dont Olivier Dussopt est le rapporteur. Et ce pour une raison simple : elle n’est pas encore entrée en application et donc elle ne peut pas être évaluée. De plus, le candidat UMP affirme que cette loi portée par Olivier Dussopt créerait un second sénat avec le haut conseil des territoires. C’est faux. Cela montre qu’ils ne savent pas lire la Loi. Le haut conseil des territoires n’est pas dans le texte adopté par l’Assemblée le 19 décembre dernier. Un mensonge de plus.

3ème mensonge : le coût de la place des Cordeliers.

La seule rénovation de la place des Cordeliers ne coûte pas 6 millions d'euros comme l'opposition le prétend. En réalité, c'est l’aménagement de la gare routière de Faua, la transformation en parking du rez-de-chausse de la Valette, la création des trottoirs de l’avenue de l’Europe comprise entre rue de la Valette et le rond point du 8 Mai, la reprise de tous les réseaux (eau, assainissement, électricité) et enfin la création de la place des Cordeliers qui représente au total 5,8 millions d'euros. À titre de comparaison, la voie de Deume (décidée par nos prédécesseurs) a coûté 10 millions et la rénovation de la rue de de Tournon et de la rue Boissy d'Anglas (par nos prédécesseurs aussi) avait coûté presque 5 millions. Pour le résultat que l'on connaît....

4ème mensonge : les finances de la Ville.

Les candidats UMP se permettent de mettre en cause la gestion de la ville. Lorsque l’équipe d’Olivier Dussopt a été élue en 2008, la dette de la Ville était de presque 21 millions d’euros, elle est aujourd’hui de 13,8 millions selon les chiffres des comptes publics. Et cela ne l’a pas empêché de réaliser de grands chantiers et sans augmenter les taux d’imposition.

Le seul candidat qui a été, un jour, critiqué par la Cour des Comptes. C’est Claude Faure dans un rapport de la CRC du 12 juin1998. Ce rapport pointait les anomalies dans sa gestion et soulignait qu’à la fin de son mandat de maire, il a laissé la Ville dans une situation financière catastrophique, sans capacité d'épargne, avec une dette trop importante. Le rapport pointe aussi des opérations litigieuses comme le CIAF qui a coûté à l'époque plusieurs millions de francs à la Ville. (http://www.ccomptes.fr/content/download/38977/633030/.../RAL98035.pdf). Il n’a donc aucune  leçon à donner dans ce domaine.

Une élection est un temps de débat. Ça doit aussi été un temps de vérité. Il est regrettable que la liste UMP consacre son énergie à critiquer et mentir. Pour ce qui les concerne, Olivier Dussopt et son équipe préfèrent parler d'Annonay et de son avenir.

Elections municipales d'Annonay - lettre aux Annonéennes et Annonéens

Dans le cadre des élections municipales de mars 2014, auquel je suis candidat pour un nouveau mandat de Maire, j'ai adressé cette semaine ce courrier à l'ensemble des foyers d'Annonay. Pour dire les raisons de cette candidature, ma volonté de continuer à travailler avec tous pour que notre Ville avance.

J'aime notre ville, j'y suis né et j'y ai construit ma vie. Je veux la servir, avec une équipe d'hommes et de femmes engagés, disponibles et volontaires.

La lettre en PDF : Téléchargement Lettre aux électeurs - janvier 2014

Chères Annonéennes, chers Annonéens,

Je suis candidat à un nouveau mandat de maire d'Annonay.

La raison est simple, j’aime ma ville et je veux continuer à travailler pour elle.

Depuis 2008, Annonay avance. Notre ville change.

Nous avons tissé de nouveaux liens, faits de confiance et de travail avec les commerçants, les artisans, les associations et les forces de sécurité comme la gendarmerie et les sapeurs-pompiers. Nous avons replacé Annonay au cœur des priorités de nos partenaires : l’Etat, le Département et la Région.

Le cœur de ville a été transformé autour de la place des Cordeliers. Nous avons aussi mené de nombreux chantiers de voirie dans tous les quartiers (à Beauregard, Pantu, aux Gonottes ou rue Gaston Duclos et Montée des Aygas), rénové des places et une grande partie des réseaux d’eau et d’assainissement. Nous accompagnons la rénovation des logements dans le centre-ville comme dans nos cités.

Nous avons donné une nouvelle jeunesse à notre salle des Fêtes. Nous avons aménagé une nouvelle gare routière et des places de stationnement supplémentaires au parking de la Valette.

Les écoles ont été rénovées et nous avons construit une cantine à Vissenty. Nous avons donné la priorité à la jeunesse avec la création du Conseil municipal des jeunes, le Salon du livre et les partenariats avec l’Education Nationale.

Nous avons aidé les Annonéens à affronter la crise. Nous n’avons pas augmenté les tarifs de la cantine et de la garderie, et nous avons créé un tarif progressif pour le portage de repas à domicile. Nous avons également fait baisser le prix de l’eau en créant la régie municipale.

Tout cela nous l’avons fait en travaillant avec notre communauté de communes.Cela nous a permis de réaliser des projets que nous n’aurions pas pu engager seuls comme le futur EHPAD, la mise aux normes de la piscine, la rénovation du théâtre, de la halle Guy Lachaud et le gymnase de Zodiaque.

Il reste beaucoup à faire et je souhaite continuer ce travail avec vous.

Pour cela, je m’appuierai sur une équipe investie, engagée et rassemblée.

Homme deconvictions, fidèle à mes valeurs, je sais travailler et partager avec tous dans un climat de confiance, de tolérance et de justice. C’est pour cela que je conduirai une liste de large rassemblement avec des hommes et des femmes disponibles et compétents, engagés pour Annonay.

Nous travaillerons avec le même sérieux budgétaire qui nous a permis de baisser la dette de la Ville de plus de 20 millions à moins de 14 millions d’euros, de ne pas augmenter les impôts et d’investir deux fois plus que dans le mandat précédent (4,5 millions d’euros par an contre 2,15).

Egalité des territoires et décentralisation - discours du Président de la République

A l'occasion de son discours de présentation des voeux en Corrèze, sa terre d'élection, le Président de la République est revenu sur la question de l'égalité des territoires, de la décentralisation et de la nouvelle étape de la réforme territoriale qu'il avait évoquée lors de sa conférence de presse.

Rapporteur des textes déjà déposés par le Gouvernement, et à amender pour intégrer cette nouvelle ambition, je me félicite que l'on puisse aller plus loin en matière de clarification et donc d'efficacité de l'action publique.

 

Traditionnelle galette républicaine de rentrée le 16 janvier 2014 à Sarras

Lors de sa traditionnelle cérémonie de vœux qui s’est déroulée jeudi 16 janvier à la salle des fêtes de Sarras, le député Olivier Dussopt a rappelé devant une centaine de personnes les temps forts de l’activité législative en 2013 avant d’évoquer l’année à venir.

Pour le parlementaire, 2013 est d’abord la première année  pleine pour la majorité élue en 2012. Parmi les 78 lois votées, il retient trois volets de mesures importants, en particulier pour le territoire.

Tout d’abord les mesures liées à l’éducation avec la réforme des rythmes scolaires mais aussi la création de 60.000 postes dans l’Education nationale. L’Ardèche a ainsi bénéficié de 11 postes supplémentaires à la rentrée 2012, et de 8 postes supplémentaires en 2013, ce qui a considérablement amélioré la situation des écoles ardéchoises.

Ensuite, les mesures liées à la jeunesse et à l’insertion professionnelle avec les emplois d’avenir et les contrats de génération. Les emplois d’avenir doivent permettre à des jeunes d’acquérir une première expérience professionnelle ; les contrats de génération proposent d’instaurer un passage de témoin entre les plus expérimentés et les plus jeunes au sein d’une entreprise. La première de ces mesures s’est accompagnée d’une baisse continue des chiffres du chômage chez les moins de 25 ans depuis juin 2013, ce dont le député se félicite.

Et enfin, les mesures de développement et de soutien au monde économique avec la création de la banque publique d’investissement qui peut mobiliser jusqu’à 35 milliards d’euros par an pour accompagner le développement des entreprises, et avec le crédit d’impôt compétitivité entreprises (CICE). Ce dispositif devrait toutefois évoluer pour une meilleure efficacité.

Olivier Dussopt, membre de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, a lui-même été rapporteur de différentes lois en 2013 : loi de simplification des normes, budget aux collectivités territoriales, et premier texte de décentralisation avec ses deux volets sur la modernisation de la vie publique et sur la création des métropoles. Le député de l’Ardèche se mobilise toujours autant sur les questions liées aux collectivités, et rappelle son implication au sein de l’Association des petites villes de France (APVF) et de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESER) où ces questions sont discutées et enrichies en marge des débats parlementaires. Le parlementaire poursuivra ce travail en 2014 avec de nouvelles lois dont l’une portera l’ambition d’améliorer l’égalité d’accès aux droits pour tous, quel que soit le territoire.

Outre l’activité purement législative, Olivier Dussopt et sa suppléante Michèle Victory ont évoqué les aspects locaux de leur mandat : présence sur le terrain et disponibilité pour traiter les dossiers locaux. Sur les questions d’ordre économique et en particulier sur la question de l’emploi, le député rappelle la baisse des chiffres du chômage en Nord Ardèche ainsi que l’augmentation des créations d’entreprises. Ces éléments, s’ils portent l’espoir de se généraliser en 2014, restent fragiles dans un contexte économique toujours difficile.

De manière plus générale, la question des recherches de financement reste un des principaux sujets sur lesquels le député se mobilise localement. A travers la réserve parlementaire dont le fonctionnement a été rendu plus juste et plus transparent par le président de l’Assemblée nationale, Olivier Dussopt continue à accompagner directement les projets des collectivités et des associations du Nord Ardèche.