L’Agence Régionale de Santé doit bientôt examiner la demande de transfert des cliniques Saint-Charles à Roussillon et des Cévennes à Annonay vers un établissement à construire à Salaise-sur-Sanne.
Bien sûr, en tant que député de la deuxième circonscription de l’Ardèche, je souhaite que des activités perdurent dans les bâtiments de l’actuelle Clinique des Cévennes. Pour l’emploi, mais aussi parce que le fonctionnement en pôle d’activités de soins est le plus pertinent.
D'autre part, l’établissement à construire doit se conformer strictement aux prescriptions du Schéma régional d’organisation des soins. Il ne s’agit pas là d’une coquetterie ou d’une querelle de clocher, il en va du devenir des hôpitaux publics sur le territoire, dont deux sont situés dans un rayon de 20 kilomètres de ce futur établissement (à Saint-Vallier et Annonay) et un dans un rayon de 30 kilomètres (à Vienne).
Je suis président du conseil de surveillance du Centre hospitalier Ardèche Nord, établissement qui assure une mission de service public de la santé, prenant en charge tous les patients, toutes les pathologies, y compris dans des spécialités non rentables. La pérennité de celui-ci et de la mission de service public qu’il accomplit résulte d’équilibres financiers fragiles.
Aussi je veille à ce qu’ils ne soient pas compromis par un développement non conforme de ce projet privé. Il appartient à son promoteur de donner aujourd’hui des gages de sa bonne foi, que les méthodes employées en coulisses viennent malheureusement mettre en doute.
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