Voici la question écrite que j’ai déposée à l’assemblée nationale à l’attention de Fleur Pellerin.
« Monsieur Olivier Dussopt appelle l’attention de Madame la Ministre de la Culture et de la Communication sur les aides publiques à la presse écrite.
De nombreux titres rencontrent des difficultés économiques importantes et durables liées aux changements d’usages et de pratiques des lecteurs, du fait, notamment, du développement des supports numériques et d’internet.
L’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo était ainsi menacé de disparition lorsque sa rédaction a été victime de l’attentat terroriste du 7 janvier 2015.
Ce douloureux évènement nous rappelle à la nécessité de défendre encore et toujours la liberté d’expression et d’assurer le pluralisme de la presse. Si ce n’est l’essence, c’est le sens que doivent avoir les aides publiques à la presse écrite.
Le montant de ces aides est conséquent mais le besoin est considérable et pressant.
Aussi il lui demande s’il est envisagé de prendre rapidement des mesures pour assurer la plus grande efficience de l’aide publique à la presse, en la concentrant sur la presse d’intérêt général (presse d’information politique et générale, locale, culturelle, de débat d’idées, quotidienne, hebdomadaire et mensuelle) et en tenant mieux compte tant de la fragilité économique du titre que du travail éditorial fourni (au travers, par exemple, des effectifs rédactionnels). »
Question n° 72724, déposée au Journal Officiel le 20 janvier 2015
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