À l’occasion de la commémoration des 70 ans de la libération des camps, François Hollande, présidait la cérémonie de la Journée nationale de la déportation, qui se déroulait à l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, en Alsace, le dimanche 26 avril.
Après la cérémonie traditionnelle de l’Ile de la Cité en présence du Premier ministre, le Président de la République accueillait Donald TUSK, Président du Conseil européen, Martin SCHULZ, Président du Parlement européen, Laimdota STRAUJUMA, Premier ministre de Lettonie, qui préside aujourd’hui le conseil de l’Union Européenne et Thorbjørn JAGLAND, Secrétaire général du Conseil de l’Europe.
Pour la première fois, une cérémonie réunissait en France les représentants des Institutions européennes pour commémorer ce passé tragique. La découverte en 1945 des camps de concentration fut l’événement fondateur de la construction d’une Europe qui s’unira d’abord autour de cette promesse : plus jamais ça.
Tenue en présence des derniers survivants du Struthof et de jeunes Européens, cette cérémonie marquait symboliquement les retrouvailles de l’Europe. Ce fut pour le Président de la République l’occasion de mettre en avant les valeurs européennes de démocratie, de paix et de tolérance. D’un lieu symbole de la déportation et de la répression de la résistance européenne, il exprima une promesse d’unité, d’avenir et d’espérance.
À Annonay, comme dans toutes les communes de France, on commémorait également la libération des camps, pour ne jamais oublier le sang versé et ces hommes et femmes massacrés par haine des juifs, des tziganes, des homosexuels ou pour des raisons politiques.
Retrouvez la déclaration du président François Hollande à l'occasion de la journée nationale de la déportation :
Commentaires