La diminution, voire la suppression quasi-totale, des emplois aidés dans le cadre de la nouvelle politique de l'emploi du Gouvernement est une mauvaise nouvelle.
Cela crée des inquiétudes et des difficultés dans les écoles, notamment là où des communes et associations de gestion salarient des personnels en CAE, dans les clubs de sport, dans les associations culturelles mais aussi dans les établissements d'accueil de personnes âgées et les hôpitaux locaux.
Seuls les services de police et de gendarmerie, les postes portés directement par l'Education Nationale, ceux des secteurs relevant de l'urgence sanitaire et sociale et enfin ceux dans les structures conventionnées avec les départements pour l'accueil de bénéficiaires du RSA devraient être préservés. Et encore, avec des baisses puisque l'Education Nationale devrait bénéficier de 20 000 contrats aidés de moins.
Comme président de l'APVF, je suis sollicité par de nombreux maires inquiets, comme député de l'Ardèche je le suis par des bénéficiaires de contrats qui sont annulés et par des associations qui perdent leurs agréments. C'est la raison pour laquelle j'ai d'ores et déjà alerté la ministre du Travail sur ce sujet.
Privilégier la formation et l'emploi durable, comme le dit le Gouvernement, est évidemment souhaitable, mais je ne crois pas que la suppression brutale de plusieurs dizaines de milliers de postes de contrats aidés soit la bonne méthode.La circulaire ministérielle doit être publiée dans les heures qui viennent ; il est regrettable qu'il n'y ait eu aucune concertation.
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