Les crédits consacrés à l'agriculture ont été examinés le 13 novembre par l'Assemblée. Je me suis prononcé contre ce budget car il ne répond pas aux besoins du monde agricole. Vous trouverez dans la suite de cet article les raisons pour lesquelles j'ai fait ce choix.
Cette mission budgétaire a été examinée en commission élargie puis en séance le 16 octobre et le 13 novembre dernier.
Je me suis prononcé contre l’adoption de cette mission pour les raisons suivantes. La principale est que le budget prévu ne répond pas, selon moi, aux besoins de l’agriculture. Ainsi, Michel BARNIER, Ministre, déclare lui-même, devant la commission des affaires économiques, que la réalisation du budget 2007 est « en grande difficulté ». Ces difficultés vont l’amener à amputer les crédits prévus pour 2008 au titre des avances faites pour assurer la réalisation du budget 2007.
Par ailleurs, l’ensemble des dispositions budgétaires pour l’agriculture en 2008 prévoit une baisse des crédits d’environ 97 millions d’euros, soit 3%.
Les principales baisses sont les suivantes :
- 67.7 millions d’euros pour l’adaptation des filières à l’évolution des marchés,
- 12.5 millions d’euros pour les moyens de l’administration centrale,
- 10 millions pour l’appui au renouvellement des exploitations agricoles,
- 7.5 millions d’euros pour la promotion internationale,
- 6 millions d’euros pour le soutien aux territoires ruraux,
- 5 millions d’euros pour les mesures agro-environnementales et territoriales,
- 2 millions d’euros pour la mise en œuvre de politiques de valorisation des produits en zone rurale.
Des hausses sont aussi programmées, les principales sont les suivantes :
- 12 millions d’euros pour les moyens des directions régionales,
- 11 millions d’euros pour la maîtrise des pollutions,
- 7 millions d’euros pour la gestion des aides nationales et communautaires,
- 3.5 millions d’euros pour les aléas de production.
Ce budget ne répond visiblement pas aux attentes de la profession agricole. Nombre de parlementaires de mon groupe, comme d’autres, ont souhaité amender ce budget sans que le Gouvernement n’accède à leur demande ou que la majorité parlementaire l’y contraigne.
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