Elément fort de l'identité de notre territoire, le Mastrou est un outil au service de l'économie touristique du Nord Ardèche. Les difficultés qu’il rencontre aujourd’hui interpellent l'ensemble des acteurs locaux.
Au cours des dernières années, par les opérations successives de rachat et de recapitalisation, le Conseil Général a permis le maintien de l'activité. Sans son implication et les financements qu'il a apportés, le Mastrou ne fonctionnerait déjà plus.
La Communauté de Communes de Tournon a par ailleurs manifesté sa volonté d'investir pour assurer la pérennité du Mastrou. La Région et le Département ont également dit leur volonté d'accompagner ce projet unique d'investissement, via le CDPRA notamment.
Néanmoins, l'exploitation du Mastrou ne permet pas de dégager assez de bénéfices pour assurer le maintien et la remise à niveau des équipements. La remise en état des rails et du matériel roulant nécessite un financement de 10 millions d'euros sur les quatre à cinq années qui viennent, en tenant compte des investissements à prévoir pour le réaménagement de la gare.
Le Conseil Général est prêt à apporter 5 millions d'euros, comme l'a annoncé son Président Pascal Terrasse. C'est un effort très conséquent et massif. Cependant, il manque encore 5 autres millions pour assurer le redémarrage. La recapitalisation par souscriptions peut être une solution partielle, mais l'ouverture du capital à des actionnaires privés intéressés par la gestion de la ligne touristique paraît incontournable tant pour la remise en état que pour l'exploitation.
En tant que Député de la circonscription, je souhaite qu'une solution soit trouvée pour permettre au Mastrou de fonctionner à nouveau.
La recherche de nouveaux partenaires financiers s'impose, elle est la seule solution envisageable pour que le Nord Ardèche puisse conserver cet outil touristique et cet élément fort de son identité.
Vous rigolez ? Vous avez vu la pollution ?
Rédigé par : ? | 04 mai 2008 à 22:00
Sans mésestimer le juste ressentiment des professionels du tourisme dont une partie ou totalité du chiffre d'affaire dépend (ait) du Mastrou
Cette histoire de train est révélatrice de deux choses qui ne plaident pas du tout en faveur des organismes publics départementaux s'étant occupés de ce train touristique :
1 Quelque soient les explications souvent justifiées mises en avant , cet arrêt subit du Mastrou alors qu'une nouvelle gare se préparait , ne peut que révéler une totale absence d'anticipation et de veille globale sur ce dossier .
2 Cet arrêt met aussi en relief la déplorable stratégie du département et des divers autres acteurs qui ont tout misé sur ce produit phare et largement délaissé de ce fait d'autres opportunités de développement.Les agriculteurs par exemple ont durant ces annnées été très souvent sollicités pour grâce aux produits du terroir rehausser encore l'image du Mastrou et de la Vallée du Doux , postés en quelque sorte comme des Indiens avec leurs Plumes , alors qu'aucune politique structurante du développement de l'agriculture locale n'a été menée: le réseau de producteurs locaux ne s'est ni enrichi , ni structuré, mais appauvrit .
Cela reflette une politique de l'image et non une politique de fond et de vraie volonté de développement local.
Il n'y a pas malheureusement que le Mastrou qui risque de s'arêtter d'un coup , sans prévenir : la petite agriculture se délite sans bruit (malgré les Goutez l'Ardèche, Mastrou alimentaire du département ) , Caravelair ne préviendra pas quand crise du pétrole oblige , les caravanes ne se vendront plus ..... Les maisons qui défigurent les plateaux ruraux du Tournonnnais et dont les normes d'isolations sont déjà démodées , risquent aussi de souffrir quand leurs proprétaires auront du mal à financer le gazoil ou le bois du chauffage et celui nécessaire à leurs nombreux déplacements ruraux , et voyages quotidien pour rejoindre leurs bureaux ou usines .....
Si au moins ce panache de fumée noire qui pour quelque temps seulement, espèrons le, se dissipe, pouvait permettre à nos "dirigeant" locaux d'y voir un peu plus clair , ce serait ma foi un moindre mal ; mais la fumée qui obscurcit l'esprit sera sans doute plus longue à se dissipetr que celle de ce joli petit train ?
Rédigé par : Di Girolamo | 05 mai 2008 à 22:12