Depuis la fin du mois de mars, les engins s'activent autour du pont Valgelas et mettent à terre trois immeubles. Les deux premiers ont d'ores et déjà disparu, il s'agissait d'un immeuble à gauche après le pont Montgolfier lorsque l'on quitte la ville par la voie de Deume, et d'un immeuble bien connu des Annonéens, au droit du pont Montgolfier à gauche en allant vers l'Hotel de Ville.
Le troisième immeuble est en cours de démolition, il s'agit de celui situé à l'angle de la palce des Cordeliers, face au Pont Valgelas et qui a longtemps abrité un serrurier et une boutique d'électro-ménager. Ces trois immeubles, vides de tout habitant depuis énormément longtemps, appartenaient à la commune. Leur destruction permet d'aérer ce quartier à la physionomie boulversée par l'achèvement de la voie sur berges. Il est d'ailleurs à noter que la destruction en cours permettra l'aménagement d'un carrefour sécurisé et donc la mise en double sens de la voie de Deume (photo www.reveil-vivarais.com)
A tout chantier ses inconvénients. Circulation plus difficile, bruit, poussières, la vie du quartier est perturbé mais cela est incontournable pour la réalisation de tels travaux, prémices de l'aménagement de tout ce que l'on nomme l'espace Cordeliers.
Monsieur le Député Maire,
Il semblerait que le Réveil ait indiqué que lesdites démolitions n'aient pas fait l'objet de permis de démolir, avec consultation préalable de l'ABF ...
Pourriez-vous nous en dire plus ? Non pas que la décision de démolir ne soit, a priori et de quelque manière, préjudiciable aux riverains immédiats, et que cette opération ne se soit déroulée, à ce jour, dans de parfaites conditions (pour ce genre de travail), mais cela semble particulièrement ubuesque ...
Oubli administratif ou zèle extrême de la part des services déconcentrés de l'Etat ??
Merci d'avance pour votre réponse ...
Rédigé par : Hervé ESCOFFIER | 17 avril 2010 à 19:11
Les deux.
Nous avons un arreté prefectoral autorisant l'ensemble de l'operation voie de deume...datant de 2005.
Cela me parait suffire.
Une rigueur administrative totale aurait du amener nos services à transmettre tout de meme le permis de demolir à l'ABF, et cela n'a pas été le cas.
Il s'appuie surle fait que ces demolitions peuvent "dénaturer" (en bien comme en mal d'ailleurs) le point de vue sur la chapelle ste marie pour exiger (et obtenir) l'arret des travaux.
Nous sommes dans l'ubuesque en tout, mais pour le coup l'ABF est dans son droit le plus absolu visiblement.
OD
Rédigé par : olivier d | 17 avril 2010 à 20:22