Dimanche 20 juin, j'étais à Pailhares sur le canton de St Félicien, aux côtés des élus locaux et de Rémi Sapet, Président de Nectardéchois, pour inaugurer les nouvelles machines qui vont permettre à l'association de voir sa productivité fortement augmenter et le nombre de bouteilles produites avec. Des fonds régionaux et européens ont été mobilisés via le Contrat de Pays Ardèche Verte à hauteur de 34 000 euros sur les 96 000 euros d'investissements.
Nectardéchois est une aventure originale qui voit aujourd'hui cette association salarier 4 personnes pour produire des jus de fruits locaux, au service des producteurs professionnels comme des particuliers qui souhaitent produire leurs propres jus. L'assocation, qui va devenir à l'automne, une société coopérative d'intérêt collectif, a encore de nombreux projets pour l'avenir avec une évolution des modes de pasteurisation, un nouveau mode de chauffage mais aussi la volonté d'améliorer la commercialisation par une vente directe des jus produits. Le bâtiment qui accueille cette activité devrait aussi être assez fortement agrandi.
L’idée de la création d’un atelier de jus de fruits à Pailharès est née en 1991, sous l’impulsion de la municipalité. Il s’agissait de dynamiser l’économie et de valoriser les ressources locales, dans une commune rurale isolée. En 1998, Nectardéchois ouvrait ses portes ; sa capacité de production était de 60 000 litres. En 2001, l’installation d’une nouvelle chaîne d’embouteillage a fait passer cette capacité à 150 000 litres. En 2004, une nouvelle phase de modernisation de l’outil de production a permis de diversifier les prestations et d’augmenter encore la capacité de production (± 200 000 bouteilles)...Nectardéchois, c’est aujourd’hui une équipe constituée par le Conseil d’Administration, 4 emplois directs, un prestataire de maintenance et environ 500 adhérents.
Le syndicat mixte de l'Ardèche Verte soutient Nectardéchois car le projet répond aux enjeux du territoire et à nos orientations prioritaires : valoriser les ressources locales humaines et agricoles, valoriser les circuits courts et permettre la création d'emplois durables et non délocalisables.
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