Avec Michèle Victory, ma suppléante, nous avons retrouvé les quatre autres parlementaires ardéchois mais aussi Hervé Saulignac, Vice-président de la Région, devant le monument départemental en mémoire des victimes ardéchoises de la guerre d'Algérie.
Moment émouvant au cours duquel se retrouvent tous ceux qui ont été mobilisés pour ce qui était d'abord une opération de maintien de l'ordre et qui devint une guerre terrible et même fratricide.
Ce sont 117 ardéchois, dont une femme, qui ont laissé leur vie dans un combat qui aujourd'hui encore suscite polémique et passion, notamment pour ce qui concerne la date de commémoration. Un responsable départemental de la FNACA a lu un texte rappelant les arguments qui sont les leurs, que je partage, pour que soit donné à la date du 19 mars un caractère officiel et de célébration nationale. Je retiens une phrase de son intervention lorsqu'appelant à la réconciliation entre deux communautés et deux peuples, il a rappelé que les larmes d'une mère endueillée sont les mêmes au-delà de toute considération. Cela reste les larmes d'une mère à qui un conflit, une guerre, la violence des hommes, ont arraché son fils. Comme chaque année, ce sont des centaines de personnes qui se sont réunies autour du mémorial et de 48 porte-drapeaux.
En fin d'apres-midi, aux cotés de mes adjoints et des conseillers généraux du bassin, j'ai participé à la cérémonie organisée devant le monument rappelant le sacrifice des enfants d'Annonay dans ce conflit. J'ai eu plaisir à retrouver les anciens combattants du bassin, qu'ils aient été mobilisés en Afrique du Nord ou dans d'autres combats.
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