Les dirigeants de l'entreprise GPV ont annoncé à leurs salariés que l'entreprise serait placée en redressement judiciaire le 31 mai prochain lors de l'audience du tribunal de commerce.
C'est une situation plus que regrettable et mes premières pensées vont aux salariés et à leurs familles, ceux-là même qui ont assuré le développement de cette entreprise qui était une entreprise familiale avant d'être cédée à un groupe européen.
Depuis plusieurs mois, nous savions les inquiétudes et les difficultés de GPV. Avec le Conseil Général et la CCBA, nous avons travaillé avec les dirigeants pour les accompagner dans leurs démarches, mais aussi en soutien aux salariés.
Leur objectif, qui reste d'actualité, est de trouver un repreneur puisque le groupe veut céder l'entité d'Annonay.
L'enquete diligentée par la Commission Européenne n'a certainement pas facilité cette démarche. Elle semble faire suite à des pratiques d'entente illicite entre les entreprises du secteur au niveau européen.
Aujourd'hui, le groupe n'a pas trouvé de repreneur. Il faudra, en son temps, s'interroger sur les raisons de cette situation et les causes des difficultés économiques.
Pour l'heure, avec les elus municipaux et la CCBA, nous restons mobilisés pour accompagner tout projet de reprise. Cet accompagnement ne pourra se faire que dans le cadre des possibilités réglementaires. Cependant, pour cela il faut avant tout un repreneur.
Avec Jean-Claude Tournayre, President de la CCBA, je dois rencontrer les dirigeants dans les jours qui viennent, mais aussi les salariés. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que le placement en redressement judiciaire débouche sur une liquidation de l'entreprise.
Le secteur du papier souffre, notamment de la concurrence international et du développement du net. Notre bassin a déjà trop payé. J'en appelle aux actionnaires pour qu'ils prennent aussi leurs responsabilités, notamment ceux issus du secteur bancaire et financier.
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