Vous trouverez ci-après le texte publié dans le Réveil du Vivarais du 5 janvier 2012 et plus bas celui publié dans le Dauphiné Libéré, édition Annonay, le 1er janvier 2012.
Voeux du Réveil du Vivarais du 5 janvier :
Madame, Monsieur, Chers Amis,
Les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour la plupart d’entre nous de fêtes familiales et de moments de joie. Pourtant, cette année plus que les autres, beaucoup les auront vécues dans l’inquiétude. Inquiétude pour leur emploi et celui de leurs enfants, inquiétude aussi de ne pouvoir faire face aux factures et aux soucis du quotidien. La crise économique, financière et sociale que nous vivons renforce ce sentiment d’incertitude sur l’avenir.
Vous me dites souvent votre préoccupation, et nombreux sont ceux qui considèrent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux et devront affronter la précarité dans leur travail et la remise en cause des acquis sociaux notamment. Notre avenir semble parfois nous échapper et le monde devenir fou.
Je ne crois pas à une société où seuls le libéralisme et la compétition seraient à l’honneur. Je crois au contraire à notre modèle de protection sociale. Les Français doivent être mieux protégés et plus solidaires dans ces épreuves. Les responsables politiques doivent être aussi plus proches des réalités et dire la vérité. Plus personne ne croit, et c’est heureux, qu’un élu seul peut résoudre la crise que nous traversons. La sincérité et les valeurs doivent être notre boussole en ces temps d’incertitude.
Le Nord Ardèche a payé un lourd tribut à la crise avec des suppressions d’emplois trop nombreuses. Beaucoup de familles ont à affronter des difficultés et nous devons travailler tous ensemble à les surmonter.
Nous accompagnons et nous soutenons les entreprises qui se développent sans abandonner les salariés victimes de licenciements injustes. Nous le faisons localement mais pour surmonter cette crise et retrouver le chemin de la croissance, il faut avant tout une nouvelle politique nationale de relance économique, de soutien à l’industrie et à la recherche, mais aussi une politique juste, aux efforts partagés. Les plans de rigueur pèsent trop lourd sur les familles les plus fragiles et les classes moyennes, avec notamment la taxe sur les mutuelles et la hausse de la TVA.
Cette nouvelle année doit être celle du changement et de la justice. Celle du redressement et de la solidarité retrouvée. Je sais que vous êtes nombreux à l’attendre.
A toutes et tous, très belle année 2012.
Voeux publiés dans le Dauphiné du 1er janvier :
A l’aube de cette nouvelle année, j’adresse à tous les Annonéens et aux habitants du bassin des vœux de bonheur, de santé et de réussite.
Notre ville change. De nombreux chantiers sont ouverts, d’autres sont en projets pour faire qu’Annonay vive, se réveille et que nous puissions améliorer la qualité de vie. Au fil des chantiers et des réalisations, des améliorations doivent être apportées et ce sera par exemple le cas dès fin janvier autour de la nouvelle gare routière. Jamais autant de chantiers n’ont été menés en une seule année et nous allons poursuivre dans cette voie.
Les Annonéens, comme tous les Français, subissent la crise, et nous voyons tous que la précarité progresse malheureusement. Notre devoir est aussi d’y répondre en lien avec le travail formidable et généreux des bénévoles et des associations. Nous continuerons en 2012 avec l’espoir d’une reprise économique et de voir notre avenir collectif s’éclaircir notamment sur le front d’emploi et du pouvoir d’achat.
Avec toute mon équipe municipale, nous continuerons en 2012 à répondre à autant de demandes que possible. Rien n’est simple, il faut faire des choix et nous les faisons avec l’intérêt général comme objectif.
Je souhaite à toutes et tous que 2012 soit une belle année, d’optimisme, de changement mais aussi de solidarité. Gandhi disait à ses amis d’être « le changement que vous voulez voir dans le monde ». Inspirons nous de cela pour, chaque jour, apporter notre pierre à la construction d’une société plus juste, d’une ville plus solidaire et vivante.
Gardons en tête que notre avenir est commun et que le progrès ne peut être que partagé.
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