Sur France Inter le 10 avril, la ministre le promet : "à la fin du prochain mandat [d'ici 2020], il n'y aura plus de conseils départementaux". Un projet annoncé en grande pompe par Manuel Valls dans sa déclaration de politique générale et confirmée par la ministre à qui il a confié le dossier.
Cette suppression ne se fera pas "sèchement", promet-elle, assurant qu'il y aura une transition. Notamment pour répartir différemment les compétences. "Le RSA, par exemple, est financé à hauteur de 3 milliards d'euros par les départements", explique Marylise Lebranchu. "Je fais confiance aux élus pour se poser un certain nombre de questions".
Car la réforme est nécessaire, selon elle. "Sinon, en 2060 ou en 3000 ont sera encore en train de se poser la question" des collectivités locales. "Il faut qu'on regarde comment vivent les Français. Les frontières actuelles ont été déterminées au siècle dernier". Plus pratique pour la vie quotidienne peut-être, mais pas sûr que les Français justement apprécient à sa juste valeur ce futur redécoupage.
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