Dans quelques jours, nous sommes appelés à voter pour le premier tour des élections départementales.
C'est une élection importante pour l'Ardèche mais aussi à l'échelle nationale.
En Ardèche la majorité départementale a un bon bilan. Notre département est bien géré et il agit de manière juste au bénéfice de tous les territoires, dans distinction. Il est primordial que la majorité départementale rassemblée autour d'Hervé Saulignac, puisse continuer à agir pour le développement de l'Ardèche.
Nous le savons, les élections départementales sont souvent marquées par une forte abstention. À nous bien sûr de mobiliser mais aussi de souligner que dans un tel contexte, chaque voix compte dès le premier tour pour aborder le second en position favorable. Aucune voix ne doit manquer au risque de l'élimination ou de déconvenues.
C'est la raison pour laquelle je soutiens sans réserve les candidats de la majorité départementale « L'Ardeche en marche ».
Sur le canton de Sarras - Serrières : Denis Duchamp et Brigitte Royer
Sur le canton d'Annonay 1 : Céline Bonnet et Xavier Lautier
Sur le canton d'Annonay 2 : Stéphanie Barbato et Simon Plenet
Sur le canton de Tournon-sur-Rhône : Mauricette Crouzet et Maurice Quinkal
Sur le canton de Lamastre - Saint-Félicien - Satillieu : Philippe Finiels et Annie Frery
Sur le canton de Guilherand-Granges : Pierre Pluchot et Evelyne Roch
Sur le canton de La Voulte - Vernoux - Toulaud : Christian Féroussier et Martine Finiels
Cette élection est aussi essentielle du fait du rôle des départements.
Bien loin des caricatures véhiculées par certains dans un contexte de campagne électorale, le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) ne transforme pas les conseils départementaux en coquilles vides. Au contraire, le cœur de leurs actions est réaffirmé. Cette réaffirmation est d’autant plus utile que le département a un rôle prépondérant à jouer aujourd’hui en matière de solidarités et de proximité, alors que le périmètre de la plupart des régions métropolitaines s’est élargi et que les intercommunalités ne sont pas en mesure de suppléer les conseils départementaux pour l’exercice de leurs compétences.
Nous avons par contre clarifié la répartition des compétences avec la Région pour recentrer l'action des départements sur les solidarités tandis que la Région aura à déterminer seule les politiques de développement économique, de transports, de formation et d'aménagement du territoire.
Pour être précis, les conseils départementaux ne pourront plus intervenir en matière d’aides directes aux entreprises mais pourront continuer à agir dans le domaine du foncier et de l’immobilier d’entreprise sous réserve de conventionner avec le bloc communal (communes et intercommunalités), titulaire de cette compétence. En outre, les compétences départementales en matière de transport (non-urbain ou scolaire) sont transférées aux régions. Ces dernières, responsables de l’aménagement du territoire, bénéficieront ainsi d’une compétence globale en matière de transports.
À la suite des débats, il a été décidé que les départements continueront à entretenir et gérer les collèges et la voirie. Pour cette dernière compétence, la qualité de l’action des départements a été reconnue sur tous les bancs.
Loin d’être dévitalisés, les conseils départementaux restent donc les garants de la solidarité territoriale et de la cohésion sociale. Ils continueront à venir en aide aux communes et à leurs groupements pour leurs opérations d’investissement, notamment en milieu rural, et de subventionner les filières agricoles en partenariat avec les régions.
En outre, ils restent compétents pour mettre en œuvre toute aide ou action relative à la prévention ou à la prise en charge des situations de fragilité, le développement social, l’accueil des jeunes enfants et l’autonomie des personnes. Par ailleurs, les départements seront compétents pour élaborer conjointement avec l’État un programme d’actions destiné à renforcer l’offre de services à la population dans les zones présentant un déficit d’accessibilité des services.
Enfin, les départements continueront à gérer les allocations individuelles de solidarité que sont l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap (PCH) et le revenu de solidarité active (RSA) et à accompagner leurs bénéficiaires.
Ce sont des fonctions et des actions essentielles pour lesquelles nous avons besoin d'hommes et de femmes qui partagent des valeurs de progrès, de justice sociale et d'égalité.
Chacune et chacun d'entre nous peut agir pour que l'Ardèche reste une terre de solidarité et d'action au service de tous !
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