Après le vote de la réforme constitutionnelle cet été, le Gouvernement a lancé sa mise en application avec différents projets de loi visant à réformer nos institutions dont l'Assemblée Nationale. Présenté comme un moyen de renforcer les droits du Parlement, force est de constater - comme nous l'avions dit - que c'est l'inverse.
Mon collègue du Finistère, Jean Jacques Urvoas, suit ces travaux au nom du groupe SRC et particulièrement ceux à propos du projet de loi organique visant à l'application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution.
Je vous laisse le soin de découvrir son analyse détaillée de ce projet de loi en rejoignant son blog : mes journées à l'Assemblée.
A partir du moment où les députés ont acceptés qu'une réforme constitutionnelle puisse être menée SANS les citoyens, alors que la fondement de cette même constitution est la souveraineté populaire...
A partir du moment où les députés ont acceptés qu'on ne tienne aucun compte du vote des citoyens concernant la constitution européenne ...
On ne peut ni s'étonner ni regretter la suite. Quand le vin est tiré il faut le boire.
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2008/11/18/97-bien-fait-pour-vous&cos=1
Rédigé par : Di Girolamo | 20 décembre 2008 à 12:55
Quelques bonnes citations de Jean-François Kahn ("Pourquoi il faut dissoudre le PS").
"Comment le PS a-t-il pu réagir si modérément à l'explosion nucléaire des revenus multiformes de la classe dirigeante, même en cas de contre-performances ?
.....
Pourquoi une telle pusillanimité ?
Cette pudeur s'explique d'abord par la grande proximité de nombreux hauts dirigeants du PS avec plusieurs de ces hyperprivilégiés, mais aussi par le fait que la gauche en général, PS en tête,n'a jamais pris acte de la mutation radicale qui a conduit les tenants et profiteurs du néocapitalisme dit global à rompre tous les liens, non seulement avec le libéralisme philosophique et doctrinal, mais également, avec les fondamentaux de la morale dite "bourgeoise".
....
Au PS, on mettra en garde contre une baisse de la TVA sur la restauration, mais on défiscalisera, en partie, les aberrantes opérations d'enrichissement indues et autogénérées que sont les stock-options.
Il est vrai qu'on avait, comme "experts" et "conseillers", accueilli des Stéphane Fouks, des Jacques Séguéla, des Alain Minc, des Serge Vander, des Jacques Attali ou des BHL qu'on partageait sans complexe avec le "grand capital".
....
Il sera donc dit que l'une des plus grandes insanités - théoriques et pratiques - de l'histoire économique de l'humanité .... fut tout simplement intégrée mentalement par les dirigeants du PS et de la social-démocratie en général (lesquels, au demeurant, n'y comprenaient que couic) comme un élément, sinon ordinaire, du moins inévitable, de la modernité et de la mondialisation. (En France, ce sont, d'ailleurs, des milieux gaullisto-républicains, parfois souverainistes, que sont venues les plus vives et lucides mises en garde)."
Rédigé par : Jacques | 26 décembre 2008 à 19:56