Deux moments forts ont ponctué ce week-end de début octobre avec la réouverture de l'école publique de Nozières qui avait été fermée il y a 32 ans et avec l'agrandissement de l'école publique de Lemps. L'école de Nozières accueuillera 24 enfants et celle de Lemps aura désormais trois classes de maternelles et cours préparatoire, puisque les plus grands fréquentent l'école d'Etables dans le cadre d'un regroupement pédagogique. La semaine précédente, c'est la nouvelle école de St Alban d'Ay qui avait été inaugurée.
Aux côtés du Sous-Préfet de Tournon, de mon collègue Sénateur Michel Teston, des élus locaux et des réprésentants de l'Education, j'ai eu plaisir à souligner l'importance de l'école comme service public mais aussi comme lieu d'apprentissage de la citoyenneté. C'est important que nos enfants connaissent notre histoire commune, nos valeurs, à une époque où la situation économique et sociale nous rend concurrents et adversaires au nom d'une idéologie du libéralisme et de la concurrence, une époque où les religions s'affrontent et où le communautarisme est parfois entretenu jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, une époque aussi où celles et ceux qui sont différents sont pourchassés jusque dans les bois où ils ont trouvé refuge.
Jean Jaurès, dont nous fêtons le 150e anniversaire de la naissance disait que le combat pour la République, c'est la "République jusqu'au bout". Dans les communes, les ateliers, les territoires. Avec l'instruction publique, c'est ma République jusque dans toutes les ames et dans tous les esprits. C'est avec cet héritage politique à l'esprit que nous devons aussi aborder ces évènements si importants pour la vie de nos territoires.
Malheureusement, l'aspect festif de l'inauguration de la nouvelle école de Saint-Alban-d'Ay (au prix d'une spectaculaire augmentation de la fiscalité locale) masque d'autres problèmes, une gestion dictatoriale, dont vous avez été saisi, monsieur le Député, il y a quelques jours, avec les courriers ci-dessous.
Monsieur le Député,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur de la DDCCRF,
La "patate chaude" au pays de la Truffole est en pièce annexe....
Dans ce dossier, il semblerait que la SAUR, appuyée par le maire et par le technicien de l'équipement qui suit ce chantier, "pousse à la roue" pour faire réaliser un maximum de nouveaux branchements, en déplaçant les compteurs d'eau existants au motif "d'impératifs techniques bidons" (puisque l'eau arrive dans de bonnes conditions sur les compteurs existants), et ainsi augmenter son chiffre d'affaire (en facturation de branchements) au détriment des citoyens de Saint-Alban-d'Ay, et en contradiction avec les promesses faites par le maire André Ferrand aux habitants des Chaux l'été dernier, lors de la réunion de présentation des travaux.
Dans les années 80, lorsque j'étais un des responsables élus du Syndicat intercommunal des eaux de Pulligny, qui regroupait 39 communes adhérentes et deux communes clientes dans le Sud de la Meurthe-et-Moselle, j'ai toujours bloqué les excès de la SAUR (que je surnommais "les dents de la terre" à l'époque), et refusé les cadeaux et voyages que la SAUR souhaitait offrir aux élus dociles...
Amicalement,
Francis GRUZELLE
LES CHAUX
07790 SAINT ALBAN D'AY
Port 06 84 85 56 58
Monsieur le Maire de Saint Alban d'Ay,
Lors de la réunion de présentation à la salle polyvalente, l’été dernier, des travaux d’assainissement qui devaient se dérouler aux Chaux, vous aviez pris l’engagement que « les habitants pourraient conserver leurs compteurs d’eau aux emplacements habituels s’ils le souhaitaient », formule qui a été entendue par ma compagne Nathalie Gettliffe et un certain nombre de participants, prêts à attester de ces propos sur les « traditionnels formulaires produits en justice ».
Ce vendredi 2 octobre, les techniciens du chantier tentaient de me persuader de changer, à mes frais, l’arrivée d’eau ou de déplacer le compteur (avec tous les risques de gel que cela comporte à l’extérieur) et d’accepter de coûteux travaux, puisque cela nécessiterait de casser le revêtement de la cour, d’ouvrir une tranchée, de percer le mur de façade au niveau des fondations, etc…. Aujourd’hui, l’alimentation en eau se fait du côté opposé de la maison, suite à des servitudes.
Est-ce que vous vous engagez à prendre en charge l’intégralité du financement des travaux que vous imposez et qui contredisent vos engagements verbaux de l’été dernier ? Avec une remise en état de la Cour intérieure si une tranchée doit être ouverte…
Si c’est le cas, vous serez aimable de me le faire savoir par écrit.
Si tel n’est pas le cas, et avant toute procédure utile, je vous laisse prendre contact avec mon avocat :
Maître Dominique Chambon
3, Place de la Poterne,
BP 90
07102 ANNONAY
Tél 04 75 32 00 19 – Fax 04 75 67 05 26
Ayant dirigé une liste aux dernières élections municipales contre vous et ayant obtenu 20 % des suffrages exprimés au premier tour, je me demande si ces exigences surprenantes (dont je suis le seul à faire les frais dans le hameau qui comporte près de 60 foyers) ne sont pas liées à ma candidature aux dernières élections municipales.
Pour information sur l’ensemble de ce dossier, Monsieur Jean-Luc Fanget, maire de Brossainc, a obtenu pour sa commune et pour le même type de travaux, 80 % d’aides financières au titre des fonds FEDER et autres, comme l’indique dans un courrier Monsieur le Préfet de l’Ardèche. Du coup, cette opération n’a rien coûté aux habitants concernés, suite à un dossier bien monté, bien défendu.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de ma considération distinguée.
Francis GRUZELLE
Port 06 84 85 56 58
Rédigé par : Francis Gruzelle | 08 octobre 2009 à 11:58