Ce lundi 19 octobre, j’ai eu le plaisir de poser la 1e pierre du futur IME d’Annonay avec la Présidente de l’ADAPEI de l’Ardèche, Elisabeth Chambert. Ce nouvel établissement, conçu de plein pied pour une meilleure mobilité interne, vient en remplacement de l’ancien bâtiment dénué de réelle fonctionnalité. Ces travaux permettront également d’augmenter la capacité d’accueil de l’IME, passant ainsi de 20 à 40 places. Ils permettront aussi à terme que le centre hospitalier d'Annonay puisse acheter les terrains de l'actuel IME et ainsi réorganiser son service d'urgences et gagner en espace.
Ce beau projet avait bénéficié des fonds de la CNSA en faveur du plan de relance, permettant ainsi à l’association de recevoir près de 600.000 euros de subventions. Les travaux devraient aboutir courant 2010.
Je ne suis pas socialiste, mais je tiens à manifester ma solidarité à Benoit Hamon. Ce matin, il était sur France-Inter l'invité de Pascale Clark. Ce fut, contre Hamon, un véritable procès stalinien mené par l'animatrice et surtout par Nicolas Rey.
Bien sûr, ce que ces personnages reprochent à Hamon, c'est d'avoir exprimé publiquement sa gêne face aux déclarations scandaleuses de Frédéric Mitterrand sur l'affaire Polanski, face aussi aux écrits non moins scandaleux du même Mitterrand.
Benoit Hamon a été courageux dans cette affaire. Car, il était à contre-courant du microcosme médiatico-politico-artistique. Il était à contre-courant de la gauche bien-pensante, la gauche "Saint-Germain-des-Près" qui, depuis un quart de siècle a supplanté la gauche profonde, la gauche sociale.
Et, bien sûr, à contre-courant du sarkozysme dont on découvre de plus en plus l'imposture si on compare ses actes à ses discours de campagne.
Comme dit la chanson, "Benoit Hamon a dit la vérité, il doit être exécuté".
C'est ce qu'a fait, ce matin, Pascale Clark, journaliste du style "plus à gauche que moi, tu meurs". Mais, journaliste revenue sur France-Inter à la suite des nominations (Hees, Val, tous de cette gauche-là) faites par Sarkozy.
P.S. : Benoit Hamon dénonce chaque fois, avec raison, l'amalgame scandaleux entre l'homosexualité et la pédophilie (ou entre l'homosexualité et le tourisme sexuel).
Je constate que, jusqu'à présent, ceux qui ont fait cet amalgame, sous prétexte de le dénoncer, sont surtout parmi les soutiens de Frédéric Mitterrand.
Leur ficelle est "grosse" : ils essaient de mobiliser les homosexuels pour défendre l'indéfendable. Procédé misérable.
Rédigé par : Jacques | 22 octobre 2009 à 14:56