La mise en place d’une politique nutritionnelle est apparue, au cours des dernières années, comme une priorité de santé publique. Le rôle joué par la nutrition comme facteur de protection ou de risque des pathologies les plus répandues en France est de mieux en mieux compris, qu’il s’agisse du cancer, des maladies cardiovasculaires de l’obésité, de l’ostéoporose ou du diabète de type 2. Même si la nutrition n’est pas le seul déterminant de ces pathologies, c’est un facteur sur lequel il est possible d’intervenir, collectivement et individuellement.
Lancé en janvier 2001, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) s’appuie largement sur les travaux du Haut Comité de santé publique (2000). Le PNNS a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. En 2006 a été lancé pour 5 ans le PNNS 2 (2006-2010). Il prolonge, précise et renforce les axes du PNNS.
Annonay remplit d'ores et déjà les conditions requises par le développement d'actions autour de la semaine du gout, du bio, des fruits, mais aussi de la prévention de l'obésité. Nous avons développé un fort partenariat avec l'association PREO en la matière.
"le développement d'actions autour de la semaine du gout, du bio, des fruits"
Toujours des actions de com et d'image !
Mais quid d'une politique de fond ?!
Il suffit que les cantines des écoles d'annonnay s'orientent vers le bio pour s'appercevoir de l'immense déficit quantitatif local de produits et producteurs bio.
Le développement des circuits courts , c'est à dire une action politique volontariste dans ce sens est l'indispensable accompagnement d'une politique nutritionelle.
Le conseil local de développement d'Ardèche Verte comme lui autorise les délibérations régionales a souhaité s'auto saisir de cette problématique très transversale des circuits courts afin d'élaborer un inventaire diagnostic de l'existant et surtout des possibles en matière de développement de la production et vente locale de produits de qualité.Cela en fédérant l'ensemble des acteurs concernés : agriculteurs , chambre d'agriculture, associations d'agriculteurs ,de consommateurs...Etc etc Il apparaît néanmoins bien évident que ce type d'action ne pourra voir le jour sans le soutien d'Ardèche Verte et de son comité politique qui sont les partenaires indispensables pour mener des actions fortes à l'échelon du territoire.
Rédigé par : Di Girolamo | 10 novembre 2009 à 13:28
Selon moi, le vrai souci est là :
http://www.liberation.fr/depeches/0101602241-les-produits-bio-coutent-72-plus-cher
Donc, nous ne faisons pas que de la communication, on initie, on fait decouvrir meme si nos moyens nous empechent aujourd'hui d'aller plus loin.
La mal-nutrition (en deux mots volontairement) et l'obésité sont avant tout des questions sociales
Olivier D
Rédigé par : olivier d | 10 novembre 2009 à 14:39
Chez mon voisin agriculteur bio vous pouvez acheter de la viande bio de première qualité" à 11Euro le Kg , chez moi du fromage de chèvre bio à 1 Euro trente (soit moins cher qu'en grande surface le non bio !)
Le problème est bien de se donner les moyens d'organiser tout ça (une fiche action spécifique se prépare que je vous ferai passer ) ..et ces moyens nous les avons ! même si la démarche est difficile et demandera du volontarisme . Ardèche Verte , son comité de pilotage ,ses chargés de missions , son CLD et l'ensemble des partenaires et acteurs locaux qu'il s'agit de mobiliser sur ce projet transversal constitue "un moyen" qui nous permet dès aujourd'hui , sans tout attendre de paris ou Bruxelle , d'aller plus loin . (j'oubliais la région rhône alpes partie prenante de ces projets!)
Je suis sûr que vous partagez cela !
Merci d'avoir répondu .
Cordialement
Rédigé par : Di Girolamo | 10 novembre 2009 à 16:39