Ce vendredi 21 mai s'est tenu un comité de pilotage de la convention de revitalisation pour le Nord Ardèche. C'est un fonds abondé par les entreprises de plus de 1000 salariés qui ont mis en place des plans de licenciements.
Sous l'égide du Préfet, il avait été convenu de mutualiser ces fonds pour financer des créations d'emplois et des actions de reconversion à l'échelle de tout l'arrondissement plutôt que sur les seuls sites concernés.
Une somme de 507 000 euros est mise en œuvre dont 367 000 pour des aides directes. Cette somme devrait être abondée avec le versement lié au dernier plan de départs volontaires d'Inplast. A l'heure actuelle, le comité d'engagement auquel je participe en tant que Président du Syndicat Mixte de l'Ardèche Verte, a examiné une petite trentaine de dossiers concernant 104 emplois prévus dont 49 sont déjà créés. Il faut souligner que les salariés licenciés de Canson et Inoplast sont prioritaires. Si ceux d'Inoplast semblent avoir pour la plupart trouvé des solutions alternatives, ceux de Canson sont plus en difficultés et il est à noter qu'aucun d'entre eux n'est concerné par les 49 emplois créés. C'est pour cela que le dernier comité d'engagement a conditionné l'octroi des aides au recrutement de ces salariés.
Vendredi, le comité de pilotage a aussi accueilli favorablement la demande de financement d'une étude de marché par l'association Soluce'Papet créée par d'anciens salariés du papier. Le comité d'engagement sera appelé à se prononcer sur ce dossier et, nous l'espérons tous, de manière favorable.
La durée de trois ans de cette convention permettra aussi d'accompagner celles et ceux qui actuellement en formation de reclassement auraient du mal à se réinsérer dans le marché du travail. Parallèlement aux travaux du comité de pilotage, cette réunion a été l'occasion de mettre l'accent sur deux sources d'inquiétudes. La première est que l'investissement reste extrêmement faible dans les entreprises et que si une reprise de l'activité semble perceptible, cette absence d'investissement est problématique. La deuxième est que le Contrat de Transition Professionnelle n'apporte pas les effets attendus, et vantés, puisqu'à la fin du mois d'avril il ne concernait que 165 salariés en Nord Ardèche.
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