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17 janvier 2011

Commentaires

Jacques

Finalement, cette affaire est caractéristique d'une curieuse façon de gouverner par les uns et par les autres.

- Donc, une loi de 2000 (sous le gouvernement Jospin) faite pour donner plus de droits aboutit à l'augmentation des gardes à vue. Autrement dit, à imposer cette contrainte à des gens à qui elle ne devrait pas s'appliquer car les "durs à cuire" étaient déjà concernés avant.
C'est l'application de la célèbre formule "l'Enfer est pavé de bonnes intentions", ou, si on préfère, prendre des décisions dont les effets sont à l'exact opposé des intentions proclamées. Oh ! Depuis 1981, la gauche est "championne" dans ce domaine.

- La "politique du chiffre" que n'a pas inaugurée Sarkozy (quand la gauche était au pouvoir, on y avait aussi recours), mais qu'il a fortement aggravée a contribué à cette situation.
Cette "politique"-là a des effets pervers nombreux. Car, si enquiquiner des citoyens qui n'ont commis (peut-être) qu'une peccadille, une seule fois, permet d'être mieux noté, on comprend qu'on s'attaque plus aisément à cette population non dangereuse plutôt qu'aux authentiques truands et délinquants.
Mais, n'oublions pas que cette "politique du chiffre" n'est jamais que l'application aux forces de l'ordre des méthodes à la mode du management.
Donc, d'une méthode de gestion qu'un auteur appelait, il y a 10 ans, "la barbarie douce" (1), et qu'aucun politique ne conteste.
On connait les résultats humainement désastreux du management (cf les suicides à France-Télécom, mais on sait que les suicides sont encore plus nombreux chez les policiers).
Pourquoi ces méthodes ne sont-elles pas contestées ?

Comme le démontrait l'auteur cité dans ma note, ces méthodes profitent à la dérive ultra-libérale du capitalisme. Et ces méthodes s'inspirent des idéologies libertaires ou si on préfère néo-soixante-huitardes avec la promotion de "l'autonomie".

- Ajoutons qu'il est comique de voir le Conseil Constitutionnel qui existe depuis 1959 dire que la forme de garde à vue actuelle est non constitutionnelle.
Réveil plus que tardif car cette constitution date de 1958 et cette forme de garde à vue a toujours été appliquée depuis.

- Mais, peut-être, pour "notre" Conseil Constitutionnel, ce système est non conforme aux directives européennes. Car on sait qu'en France, elles ont été proclamées supérieures aux lois (et probablement à la constitution) de notre pays.
Aberration non seulement européenne, mais bien française (ou plutôt PS-UMP), car cette "supériorité" des directives n'est pas admise en Allemagne, pourtant signataire des mêmes traités que nous.

- Ainsi, on a accusé le système "de la rage" en faisant en sorte que les gardes à vue augmentent de façon scandaleuse au détriment de gens qui ne devraient pas être concernés.
Et maintenant, après l'avoir accusé "de la rage", on va "tuer le chien" ou plutôt la garde à vue nécessaire parfois à l'enquête.
Et on va aggraver les inégalités.

Car, pour le citoyen ordinaire inquiété pour une peccadille et qui ne connait rien à cette institution, il aura droit à un avocat probablement nommé d'office et qui se "fichera" royalement de ses droits.

Alors que le truand ou gros délinquant "cuit et recuit" bénéficiera de son avocat qu'il connait bien et qui lui conseillera de freiner l'enquête.

Décidément, quand la droite et la gauche officielles sont sur la même "longueur d'onde", c'est toujours pour proposer des sottises.

(1) "La barbarie douce (La modernisation aveugle des entreprises et de l'école)" par Jaen-Pierre Le Goff. La découverte.

Jacques

Allez, après avoir écrit un commentaire sérieux, on peut maintenant plaisanter.

Ce n'est plus du tout politique et je pense que l'intéressé ne s'en offusquerait pas si on se souvient de ce qu'il avait dit à des journalistes quand il devint député.

Il est tout à fait logique que Dominique Raimbourg soit un spécialiste des questions de sécurité.

Car, dès sa plus tendre enfance, il a su ce qu'était "la tactique du gendarme".

Pour ceux qui n'ont pas compris, je leur conseille de chercher le nom du sympathique et talentueux père de ce député.
Puis de le retrouver dans cette vidéo.

http://www.dailymotion.com/video/xfy66_bouvilla-tactique-du-gendarme

Charaf-Eddine LAAREJ

Il est devenu très urgent d'entreprendre une réforme de fond au sein de la Police Nationale esr urgente, transformer sont statut national pour en faire une police territoriale placé sous l'autorité du préfet de région et du président du Conseil régional, conférer au ministre de l'intérieur la mission de coordonner l'activité de toute les polices, noamment en défendant devant les parlementaires l'action de celles ci et le maintien des budgets.

Charaf-Eddine LAAREJ

Pour ce qui concerne les polices judiciaires, nous devons proposer pour cette catégorie de policier un changement de tutelle, à savoir des fonctionnaires dépendant du ministère de la justice, ( à l'image des USA ) agissant directement sous l'autorité des procureurs de la républiques.
Il n'est pas normal que des magistrats puissent être pris en otage par un syndicat de police. Ci la police judiciaire avait dépendu du ministère de la justice, la manifestation des policiers devant le TGI DE BOBIGNY n'aurait certainement jamais pu se tenir.

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