Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Aux côtés des entreprises de l'automobiles et des transports pour plus de performance en Nord Ardèche

Ce lundi 12 septembre, avec Valérie Malavieille, conseillère régionale, et Pascal Diaz, Président du réseau VILESTA (Véhicules Industriels et de Loisirs Equipementiers Sous-traitants Automobiles en Nord-Ardèche), nous avons lancé une opération d'amélioration de la performance de la gestion des ressources humaines avec 10 entreprises de ce secteur d'activité.

Ces entreprises relèvent du réseau VILESTA et sont en Nord Ardèche : Guilherand Granges, Toulaud, Le Cheylard, Annonay et son bassin, le Tournonais... Toutes ont adhéré à l'offre de la Région Rhone Alpes "Securise'RA".

Ces 10 entreprises du collectif VILESTA ( qui compte au total 26 entreprises, soit environ 3000 salariés) vont pouvoir bénéficier d’un dispositif régional spécifique «  SECURISE’RA ».Ce dispositif est un outil d’animation et d’action au profit d’une gestion territoriale des ressources humaines, mais aussi un outil d’articulation entre les politiques de développement économique et de formation au bénéfice de l’emploi.

Ce dispositif a été activé à partir du niveau territorial que sont les contrats territoriaux emploi formation.Notre plan d’action pour l’Ardèche verte prévoit de mobiliser soutenir,organiser,animer,coordonner un collectif de veille économique et social : instaurer une GTEC ( gestion territoriale des emplois et compétences).

La démarche VILESTA est ambitieuse et les leaders de VILESTA sont convaincus de l’intérêt de progresser individuellement et collectivement pour faire face aux enjeux économiques et sociaux

Dans ce contexte, plusieurs groupes de travail ont été mis en place ( compétitivité, ressources humaines, communication, innovation). La mobilisation du dispositif SECURISE’RA est la conséquence directe de tous ces travaux.

Il s’agit de soutenir les entreprises en leur donnant des moyens pour renforcer la gestion de leurs ressources humaines, comme effet levier pour le mise en œuvre de leur stratégie de développement, mais aussi de soutenir le collectif VILESTA : accompagner la structuration du collectif, favoriser l ‘émergence d’outils communs de coopération.

L’enjeu a moyen terme est de construire une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences a l’échelle de VILESTA. De façon très concrète, le conseil régional va mettre a disposition des 10 entreprises, des consultants spécialisés chargés d’établir un diagnostic précis et les actions a mettre en œuvre dans le cadre d’une GTEC. Il s'agit d'une formation action sur 6 à 8 mois ( environ 45 jours). Chaque dirigeant bénéficiera d'un accompagnement individuel et de temps en commun avec les autres chefs d'entreprises et responsables Ressources Humaines, afin de confronter points de vue et expériences.

Le montant mobilisé pour cette action s’élèvera à 55 000 euros.

En 2009, une action identique, « RH PME », avec 6 dirigeants a donné de bons résultats en termes d'emploi, de qualification, d'organisation et de développement et ceci, malgré la conjoncture très défavorable. Nous en espérons au moins autant, sinon plus pour ces 10 entreprises industrielles

L'objectif du conseil régional est de soutenir ce secteur et de l'aider à trouver toutes les solutions pour maintenir et développer des activités économiques structurantes et porteuses d'emploi pour notre territoire.

Pourquoi s'opposer à la "règle d'or"? - Argumentaire de Liem Hoang Nioc, Député Européen

Trois arguments doivent être développés, pour se démarquer des tenants de l’orthodoxie budgétaire et rassembler les partisans d’un changement de modèle économique :

1) La règle d’or n’est pas crédible. Dans sa version allemande et espagnole, elle impose un déficit structurel proche de l’équilibre (0,37% en Allemagne). Le déficit structurel français est, selon les calculs de l’OFCE, proche de 3% du PIB (pour un déficit courant en 2011 sans doute supérieur à 6%). 3% du PIB correspondent à 60 milliards d’euros. Dans l’hypothèse où la France parvenait à réduire ses déficits à 3% en 2013, il faudrait donc opérer une ponction supplémentaire de 60 milliards dans le budget 2013 si l’on appliquait, comme le suggèrent certains socialistes, la règle d’or, pour atteindre un déficit structurel nul. Compte tenu du retournement conjoncturel en cours, les effets récessifs d’une telle amputation seraient incommensurables. Dans ce cas, les recettes fiscales escomptées feraient défaut et les déficits ne se réduiraient pas…

L’application de la règle d’or est d’autant moins crédible que le retournement de la conjoncture compromet sérieusement la trajectoire de réduction de 6 à 3% en deux ans. La Commission et le Conseil considérait déjà le scénario remis par le Programme National de Stabilité français comme trop optimiste. Celui-ci tablait sur une croissance de 2% en 2011, 2,25% en 2012 et 2,5% en 2013. Le gouvernement vient de revoir ces prévisions. Il anticipe 1,75% en 2011 et 2012 là où les conjoncturistes travaillent sur des hypothèses de 1,6 pour 2011 et 1,4 pour 2012. Sous les hypothèses retenues par Fillon, une ponction de 11 milliards est déjà nécessaire en 2011 et 2012. On n’ose imaginer l’ampleur des mesures d’austérité à adopter en 2012, si la règle d’or devait s’appliquer avant le vote du budget 2013.

Dans l’état actuel de la conjoncture, aucun macroéconomiste avisé ne croit en la possibilité de revenir à un déficit de 3% en 2013, et encore moins d’appliquer une règle d’or de déficit structurel nul.

2) La règle d’or inscrirait dans le marbre de la constitution un principe de politique économique néo-libérale encadrant sévèrement l’intervention publique. Elle rencontrera le même rejet que celui dont a fait l’objet la partie III du défunt Traité constitutionnel. Ce principe interdit de facto la conduite de politiques anti-cycliques, permettant, compte tenu des fluctuations de la conjoncture, de maintenir l’économie en plein-emploi. Elles ont été timidement utilisées au cours de la crise des subprimes. Elles ont néanmoins permis de recapitaliser les banques et relancer la croissance. Alors que les taux d’utilisation des capacités de production n’avait pas recouvert leurs niveaux normaux, le retrait prématuré des mesures de soutien, complété par le retour des politiques néo-conservatrices dures, explique en grande partie le retournement conjoncturel actuel. La généralisation des plans d’austérité dans toute l’Europe renforcera le caractère pro-cyclique des politiques néo-conservatrices (en phase de récession, on serre la vis). Au contraire, ce sont des mesures budgétaires anti-cycliques qui s’avèreront dans les mois qui viennent pragmatiquement nécessaires pour recapitaliser les banques et relancer l’activité. Certains objecteront l’épuisement des marges de manœuvres budgétaires. Pourtant, la donne serait rebattue si les banques, détentrices des dettes souveraine et menacées de faillite, transféreraient à l’Etat, en cas de recapitalisation, leurs propres créances sur l’Etat lui-même. En clair, l’Etat n’aurait donc plus de créanciers à rembourser. Cela n’est en aucun cas immoral si l’on considère que la dette résulte des effets pervers des politiques fiscales néo-conservatrices et est en grande partie illégitime. L’Etat pourrait de surcroît en profiter pour imposer, cette fois, les contreparties qu’il n’a pas osé demander au système financier en 2008 (séparation des acticités de dépôts et d’affaire, interdiction des ventes à nu sur les opérations non commerciales, interdiction de spéculer sur les CDS souverains, encadrement de la titrisation et des marchés dérivés… etc).

3) Il est possible de réduire le déficit structurel sans sacrifier l’investissement dans l’avenir. Nous proposons une réforme fiscale qui devrait raisonnablement permettre de réduire de 20 milliards le déficit structurel (ceci est bien plus réaliste que la ponction de 60 milliards précédemment évoquée). Le déficit structurel serait alors de l’ordre de 2%. Pour préparer l’avenir, nous opposons à la règle d’or néo-libérale un pacte d’investissement. Nous proposons, à l’instar du PSE et du groupe S et D au Parlement européen d’exclure les dépenses d’investissement du calcul des déficits. Celles-ci représentent actuellement 3% du PIB (elles sont réalisées pour deux tiers par les collectivités territoriales) et sont susceptibles de croître pour compenser le déficit d’investissement privé.

Si ces propositions étaient d’ores et déjà appliquées en 2011, sur un déficit courant de 6 %, le déficit affiché ne serait plus que de 3%. Il comprendrait une partie structurelle, 2% et une partie conjoncturelle, 1%, correspondant au jeu des amortisseurs sociaux, appelés à se retirer lorsque la reprise est consolidée. De quoi émettre des signaux rassurants à l’opinion et aux marchés…

Un week-end au coeur du monde associatif

Ce week-end, les bénévoles étaient à l'honneur. J'ai eu le plaisir de les rencontrer d'abord au forum des associations de Tournon sur Rhône et Tain l'Hermitage, où avec Michèle Victory, nous avons pu échanger avec eux lors de la visite des stands qui garnissaient le gymnase Jannie Longo. Ce fut aussi l'occasion pour moi de saluer le travail des bénévoles et d'insister sur la formation qu'il dispense : formation sportive, et fructueuse avec la présence sur place de Kevin Mayer qui est double champion du monde junior en athlétisme, mais aussi formation aux valeurs de la vie en societé.

Ensuite, c'est aux forums de Guilherand Granges et de St Peray que je me suis rendu. A Guilherand Granges, accompagné d'Albert Rey, élu municipal, j'ai rencontré nombre de bénévoles qui se dépensent sans compter. Tous étaient et restent enthousiastes et animés par la passion de leur sport, de la culture qu'ils valorisent ou des actions qu'ils mènent. Culture, sports, loisirs ou solidarité, les domaines sont vastes. C'est Valérie Malavieille, 1ère Adjointe et Conseillère Régionale, qui m'a présenté toutes les associations qui avaient répondu à l'appel. Occasion là aussi de souligner la qualité du travail des bénévoles.

C'est un engagement sans pareil que le bénévolat, quelque soit le type d'association, et dans une période de difficultés économiques et sociales, la contribution que cela apporte au lien social est essentielle.

Enfin, après avoir passé un moment agréable le samedi soir lors de l'apéritif de l'association de quartier de Vissenty, j'ai visité le dimanche la "faites du sport!" organisée par l'OMS d'Annonay. Ce fut l'occasion pour Simon Plenet et Denis Lacombe, Conseillers Généraux, Juanita Gardier, Présidente de l'OMS, et moi-même de nous essayer au tir à l'arc dans une ambiance très amicale...même si nous avons encore des progrès à faire !

Rendez-vous les 23 et 24 septembre au forum de la jeunesse d'Annonay et son bassin

Un forum pour la jeunesse d'Annonay et son bassin

Lundi 5 septembre avait lieu, dans le futur lieu d’accueil Latitude Jeune, la conférence de presse pour le lancement du forum jeunesse des 23 et 24 septembre. Accompagné de Valérie Legandarme, Adjointe, de Michel Sévenier, Conseiller délégué à la jeunesse, et de Jean-Claude Tournayre, Président de la Communauté de Communes du Bassin d’Annonay, j'ai eu le plaisir de présenter le programme de ces 2 jours.

J'ai rappelé tout d’abord que la ville avait développé depuis 2008 une politique en faveur de la jeunesse avec notamment le Conseil Municipal des jeunes qui a été réélu cette année, mais aussi l'Ephémère, les services civiques ou la relance du point d'information jeunesse. Pour aller plus loin et donner une nouvelle envergure à cette politique, un temps fort de 2 jours a été organisé autour de la culture et de la citoyenneté afin de donner la parole aux jeunes.
Le vendredi sera un temps d’échange autour de la citoyenneté avec des interventions dans les établissements scolaires et un débat citoyen au théâtre en présence, notamment de  Bruno Julliard, Adjoint au Maire de Paris en charge de la jeunesse. Ce débat doit permettre aux jeunes de venir exprimer leurs idées, leurs envies. De dire comment ils veulent s'engager et trouver une place dans la vie de la cité.

Le samedi sera plus festif avec la finale du championnat de France de roller-skating sur la voie de deûme, des scènes ouvertes, un forum des associations jeunesse et un concert de Grand Corps Malade à l’Espace Montgolfier. M. Sévenier, Conseiller Municipal délégué à la jeunesse, a précisé que "ce forum a été construit avec les partenaires que ce soit les services de la ville, la communauté de communes ou encore les établissements scolaires et les associations."
Tout le monde est invité à venir participer.

Plus d’infos sur facebook "Forum Jeunesse Annonay" ou au PIJ 04 75 69 29 06.

La rentrée dans les écoles maternelles et élémentaires d'Annonay

Cette rentrée 2011 va voir plus de 1400 élèves fréquenter les écoles maternelles et élémentaires plubliques d'Annonay. Accompagné de Marie-Claire Michel et Michel Sévenier, je me suis rendu dans les écoles de Bernaudin et de la Lomabrdière à l'école élémentaire Van Gogh. Dans chaque établissement, des travaux ont été faits et d'autres sont prévus, notamment pour les jeux, mais notre travail ne s'arrête pas là et, sous la houlette de Valérie Legendarme, Adjointe, d'autres actions sont menées pour la culture, le sport ou le soutien scolaire.

A Bernaudin, ce sont les services municipaux qui ont aménagé une troisième salle de classe et rénové une autre salle pour en faire une salle de sommeil et de motricité. Avec un effectif en progression, notamment du fait de la mise en location de 22 villas locatives dans le cadre de l'ANRU, Bernaudin est une exception en Ardèche puisque nous avons obtenu l'ouverture d'une classe alors que dans le département, le nombre d'enseignants baisse et que les effectifs augmentent.

A VanGogh, ce sont les sanitaires qui ont fait l'objet du plus de travaux pour les mettre aux conditions nécessaires pour l'accessibilité des enfants de la CLIS, classe d'intégration scolaire pour des élèves en situation de handicap. Cette classe, située jusqu'alors au rez-de-chaussée, est désormais au même étage que les autres classes élémentaires pour une intégration plus forte. Dans le meme temps, le SESSAD (service de soins pour les enfants en difficultés) a pu agrandir et rénover ses locaux pour un meilleur accuil.

A signaler, le groupe scolaire de la Lombardière (Van Gogh et Daudet) a la chance d'avoir une amicale laîque des parents d'élèves tres active. Elle avait organisé le matin de la rentrée un pot d'accueil des parents et notamment des nouveaux autour de boissons chaudes et de biscuits.

Toutes les autres écoles ont fait l'objet de travaux de menuiserie, de peinture et d'entretien. Celle de Zodiaque a vu une nouvelle salle créée, celle des Cordeliers le début du chantier de reconstruction des toilettes devenues vétustes et dangereuses.

Dans le même temps, nous avons décidé pour la 3e année consécutive de ne pas augmenter les tarifs de cantine et de garderie, de renouveler aussi nos actions culturelles et sportives. Nous sommes plus que jamais convaincus que nous apportons ainsi notre pierre à l'égalité des chances et au développement de chacun des enfants de notre ville.

Martine Aubry: «Je propose aux Français une refondation de l'école» - Interview au Monde du 1er septembre

Martine Aubry a donné une interview au Monde le 1er septembre dernier sur l'école et les moyens à donner au système éducatif pour assurer l'égalité des chances.

L'éducation est une de vos priorités ?

Je propose aux Français une refondation de l'école. C'est une des priorités de mon projet pour la France. Je veux retrouver l'école de la République, celle qui instruit les élèves, leur donne des savoirs et compétences, leur transmet des valeurs, contribue à leur insertion citoyenne, sociale et professionnelle. L'école doit fournir les outils qui permettent à chacun de donner sens à sa vie et de tirer le meilleur de soi-même. J'accomplirai cette refondation avec l'engagement des enseignants, des professionnels de l'éducation, des parents d'élèves, parce que c'est toute la société qui doit se mobiliser pour son école.

Quel état des lieux faites-vous ?

Notre école souffre d'une double difficulté. Notre société n'a pas réfléchi à la nécessaire adaptation de son école à un monde qui a changé. Mais, surtout, depuis dix ans elle, est abîmée par le pouvoir : des classes toujours plus chargées, un encadrement affaibli par la réduction du nombre de postes, la diminution de la scolarisation des enfants de deux ans, la suppression de la carte scolaire, des programmes et des évaluations étriqués, mal pensés. Au bilan, la France est le pays dans lequel les écarts entre les résultats des élèves de milieux favorisés et ceux des élèves de familles pauvres sont les plus importants, et cette iniquité ne cesse de croître.

Qu'est-ce qui va faire le cœur du projet Aubry ?

Notre école ne peut pas se contenter de quelques aménagements. La ségrégation et la compétition précoce qui caractérisent notre système scolaire élitiste ne servent ni les enfants qui rencontrent des difficultés, ni les autres. Je veux rompre avec cette logique. Je défends un service public d'éducation national, avec des règles et des protections communes, mais qui est capable de personnaliser ses réponses au plus près des besoins.

Je veux construire un parcours scolaire cohérent, adapté à chacun, de l'école maternelle à l'enseignement supérieur. La scolarité obligatoire, de 3 à 16 ans, doit amener tous les élèves à la maîtrise d'un socle de culture commun, intégrant l'enseignement technologique et professionnel, mais aussi l'ouverture à la culture et aux sports. Dans ce parcours individualisé, des objectifs communs seront donnés à tous. Par exemple, à la fin de l'école primaire, tous les élèves devront maîtriser les savoirs et les compétences fondamentales, la lecture, l'écriture, le calcul, tout en étant familiers de l'environnement informatique ou de l'anglais.

L'objectif est noble, mais comment y parvenir ?

Nous ne pourrons pas tout faire tout de suite. Je commencerai par remettre en place une formation professionnelle des enseignants, avec une entrée progressive dans le métier. J'adapterai les moyens accordés aux établissements en fonction de la réalité des élèves et des territoires concernés : moins d'élèves par classe dans certains établissements en difficulté, plus d'élèves là où tout fonctionne bien.

Je reviendrai sur la réforme absurde qui a imposé la semaine des quatre jours à l'école primaire, en mobilisant l'ensemble des partenaires – personnels de l'éducation, parents, associations d'éducation populaire et collectivités locales – pour que l'allongement des rythmes éducatifs profite pleinement au développement des élèves.

Un week-end entre St Peray, Annonay et Peaugres

Ce week-end de rentrée s’annonçait chargé mais passionnant, il a tenu ses promesses. Dès vendredi soir j’ai eu le plaisir d’accueillir de nombreux agriculteurs sur la place des Cordeliers à Annonay dans le cadre d’une opération, organisée par la FDSEA : « le tour des saveurs de l’Ardèche ». Stands autour des fruits, du fromage et du lait, des vins, des viandes produites en Ardèche… Tout était prévu pour permettre la découverte des saveurs ainsi qu’une mini-ferme pour la joie des plus petits mais aussi de nombreux grand. De 17 heures à presque 23 heures, ce sont des centaines de personnes qui ont dégusté, gouté et tout simplement partagé un moment agréable, entre amis, autour de produits ardéchois.

Accueillir cette opération nous tenait très à cœur car c’est à la fois un moyen de promotion de la filière agricole mais aussi de l’aider dans une période difficile marquée par les crises nombreuses (lait, arboriculture…) mais aussi les inquiétudes sur le devenir de la PAC. L’année est en plus marquée par une grande sécheresse et je suis heureux que fin juillet le ministre de l’agriculture ait entendu ma demande, et  celles de la chambre d’agriculture, et placé l’Ardèche en zone de calamités naturelles.

Le samedi, c’est au marché aux vins de St Peray que j’ai eu l’occasion de retrouver nombre d’élus et d’amis du secteur de Guilherand Granges et St Peray, au premier rang desquels Michel Teston, Valérie Malavieille, mais aussi les maires de St Peray et Cornas. Ce marché est toujours un grand évènement et permet de faire connaitre les produits extraordinaires de notre viticulture entre St Joseph, St Peray et Cornas, autant d’appellations de qualité. L’office de tourisme a par ailleurs fait de gros efforts pour obtenir un label « vignoble et découverte ».

Avec Valérie Malavieille nous sommes ensuite allés remettre les prix du Rallye de la Fete des Vins organisé par le Cyclo Club de St Peray. Ce fut l'occasion de saluer les bénévoles qui organisent cette grande course qui a réuni plus de 1500 participants, entre cyclisme sur route et VTT. C'est aussi une manière de découvrir les nombreux sentiers et les richesses des coteaux.

Dimanche c’est à nouveau à St Peray que je me suis rendu pour la fête du jumelage qui a lieu chaque premier samedi de septembre. Là encore beaucoup de monde pour assister notamment au jumelage de la commune de St Peray avec Santo Tirso au Portugal, mais aussi pour dire l'espoir d'une Europe mieux armée face aux marchés. En fin d’après-midi, j’ai retrouvé le syndicat Nord-Ardèche des éleveurs de chevaux de trait pour la remise des prix du concours de labour qu’il organise régulièrement à Peaugres, et son président Laurent Barbin. Un moment toujours convivial autour de la préservation d’un patrimoine vivant majeur pour notre agriculture, avec 19 concurrents et une remise des prix particulièrement arrosée avec le vice-président de la Chambre d'Agriculture et de nombreux élus locaux dont Denis Duchamp, Conseiller Général et Maire de Félines, et Ronan Philippe, Maire de Peaugres.

Martine Aubry présente ses propositions pour garantir la sécurité pour tous

Martine Aubry, Michel Destot (maire de Grenoble), Pierre Cohen (maire de Toulouse) et François Pupponi (maire de Sarcelles), se sont rendus à Marseille lundi 29 aout 2011.

Martine Aubry a tenu une conférence de presse à la mairie des XV-XVIe arrondissements de Marseille, où elle a dénoncé le fiasco de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité. "On ne règle pas les problèmes de sécurité en faisant valser les préfets. On enlève d'ailleurs de la crédibilité à la haute fonction publique, et cela je ne peux pas le permettre", a-t-elle affirmé alors que le ministre de l'Intérieur est venu à Marseille installer un nouveau préfet à la sécurité. "La police a besoin d'être revalorisée".

Martine Aubry : "je serais la présidente de la... par marsactu

Le fiasco de la politique de Nicolas Sarkozy

"La visite du ministre de l'Intérieur, qui a fait trois visites en deux mois à Marseille, montre abondamment le fiasco de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité," a déclaré Martine Aubry, dénonçant "cette politique de communication et du coup d'éclat permanent" et accusant Nicolas Sarkozy d'avoir "utilisé l'insécurité tout au long de son mandat".

"Il y a eu 3.000 vols avec violences à Marseille au 1er trimestre - 25 par jour, et cinquante assassinats en deux ans. Je vois Monsieur Guéant dire qu'il va stopper l'inacceptable. Quel est l'inacceptable aujourd'hui ? C'est la politique du président de la République, qui a été ministre de l'Intérieur !"

Les priorités de Martine Aubry

Martine Aubry propose de "rétablir les 10.700 policiers et gendarmes perdus" en France depuis 2007 et de réorganiser les forces de l'ordre en fixant des priorités, notamment à partir de "zones de sécurité prioritaires". Elle propose aussi "une loi pour rendre plus lourdes les sanctions" contre les détenteurs d'armes.