Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Une belle visite de Marylise Lebranchu sur le bassin d'Annonay

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai reçu Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction Publique, ce jeudi 11 avril au lendemain de la présentation en conseil des ministres de la réforme des collectivités locales et de modernisation de l’action publique.

Après un déjeuner débat au cours duquel nous avons échangé sur le projet de réforme avec les maires de la communauté de communes, des élus départementaux et régionaux, nous nous sommes rendus en mairie pour présenter à Marylise Lebranchu la manière dont la Ville, la Communauté de Communes, le CCAS et le CIAS ont mutualisé leurs services. Nous sommes en avance sur ce sujet et la ministre a eu l’occasion de souligner combien nous avons préfiguré l’application du projet de loi.

C’est ensuite une visite de l’entreprise Frappa qui nous a réunis pour la présentation  des dernières innovations technologiques de l’entreprise avant de nous retrouver à la pépinière de Vidalon, gérée par la Communauté de Communes en partenariat avec les acteurs économiques locaux et notamment les chambres consulaires.

Une visite riche, en simplicité et avec une ministre dont chacun a pu mesuré combien elle reste accessible et ouverte à tous les échanges.

Quelques liens vers les sites de la presse locale :

France Bleu : http://www.francebleu.fr/infos/marylise-lebranchu-et-l-exemple-d-annonay-pour-la-decentralisation-478040

Dauphiné Libéré : http://www.ledauphine.com/ardeche/2013/04/12/si-on-devait-creer-un-laboratoire-de-la-vie-publique-ce-serait-ici

Réveil du Vivarais : http://www.reveil-vivarais.fr/Infos-du-jour/Projet-de-loi-de-decentralisation-Marylise-Lebranchu-cite-Annonay-en-exemple-101721

Une bonne nouvelle pour l'accueil des jeunes en situation de handicap à Tournon sur Rhône

L’APAJH de l’Ardèche ouvre de nouveaux locaux pour les deux établissements auparavant gérés par le
Groupement des Associations Laïques de Tournon et sa Région (GALTR).

Le 10 avril 2013, à 19 heures, en présence des élus locaux, de Jean-Louis Garcia, Président de la Fédération des APAJH et de Georges FANGET, Président de l’APAJH Ardèche, ont été inaugurées ces deux structures, sous la présidence d’honneur de Christophe JACQUINET, Directeur général de l’ARS Rhône-Alpes et en présence de Michel CRECHET, Sous-Préfet de l’Ardèche.

Les nouveaux locaux seront dévolus au Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) ainsi qu’au Centre Médico-Psycho-Pédagogique (CMPP), implantés à Tournon-sur Rhône. Le CAMSP accueille des jeunes enfants de 0 à 6 ans présentant des retards psychomoteurs, des troubles sensoriels, neuromoteurs ou intellectuels. Le CMPP, lui, s’occupe d’enfants et d’adolescents de 3 à 20 ans porteurs de troubles psycho-affectifs, réactionnels, névrotiques, psychomoteurs, orthophoniques, de difficultés d’apprentissage, ou de comportement, ainsi que de troubles du développement. Le GALTR, auparavant gestionnaire de ces structures, s’est rapproché de l’APAJH de l’Ardèche pour deux raisons essentielles : pour développer l’accessibilité des deux établissements, ainsi que pour répondre aux exigences réglementaires.

Ainsi, le transfert de la gestion du CAMSP et du CMPP à l’APAJH de l’Ardèche permet de répondre à des objectifs cruciaux pour garantir un accompagnement « sur-mesure » aux personnes en situation de handicap. En plus des bénéfices du rapprochement géographique, des moyens supplémentaires sont déployés pour accompagner, informer, conseiller et soutenir les adolescents et leurs familles. Aussi, l’APAJH de l’Ardèche fera-t-elle vivre dans les deux structures son combat en faveur de l’inclusion et favorisera en leur sein la participation à la vie sociale et l’accès aux dispositifs de droit commun.

Pour Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH, « ce rapprochement entre l’APAJH et le GALTR a été favorisé par la proximité de la philosophie et du champ d’action des deux associations. L’une et l’autre placent en effet la laïcité au coeur de leur projet de société. Elles exercent un combat pour la construction d’un espace public, commun à tous les citoyens sans exception, ouvert à tous, indépendamment des origines, des choix philosophiques, des convictions, des niveaux économiques :
tous citoyens, égaux en droits et en devoirs ».

L’Agence Régionale de Santé, financeur des structures de l’APAJH Ardèche, prend en charge le suivi des enfants et le fonctionnement des établissements. Le Conseil général, quant à lui, finance les trois CAMSP du département à hauteur de 20% de leurs budgets.

La réforme de la décentralisation et la modernisation de l'action publique, c'est parti!

Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction Publique, a présenté ce mercredi 10 avril en conseil des ministres la réforme de la décentralisation et pour la modernisation de l'action publique. Cette réforme sera présentée en trois projets de lois et elle marque une étape importante pour nos territoires.

Mes collègues du groupe socialiste m'ont désigné comme futur rapporteur de cette réforme.

Marylise Lebranchu sera en Ardèche, à Annonay, ce jeudi 11 avril après-midi pour présenter ce texte et dire en quoi il va favoriser le développement des territoires urbains et ruraux.

Annonçant un nouvel acte de décentralisation, François HOLLANDE affirmait que « la République est forte
par son Etat, mais aussi par ses territoires ». Il disait sa conviction que les territoires seraient les ferments du retour de la croissance et que la décentralisation irait de pair avec la réforme de l’Etat.

Elu Président de la République, il constatait le 5 octobre 2012 devant les états généraux de la démocratie territoriale organisés par le Sénat que « les pays qui réussissent le mieux dans la compétition mondiale sont ceux qui sont capables de fédérer tous les acteurs dans un même projet » et fixait quatre objectifs à la réforme de la décentralisation : la confiance, la clarté, la cohérence et la démocratie.

C’est dans cet esprit qu’ont été conçus les projets de loi présentés aujourd’hui en conseil des Ministres. Loin de constituer simplement une nouvelle vague de décentralisation, ils portent un acte fort de modernisation de l’action publique. Ils clarifient les responsabilités entre l’Etat et les collectivités locales, et entre les collectivités ellesmêmes, pour une action publique simplifiée, plus proche des citoyens, donc plus efficace et moins coûteuse.

A l’issue d’une concertation avec toutes les associations d’élus locaux, urbains comme ruraux, cette réforme a pour objectif d’oeuvrer au redressement de la France à partir des territoires, en facilitant la prise d’initiatives locales et en faisant confiance aux collectivités territoriales pour qu’elles concourent au retour de la croissance et de l’emploi, ainsi qu’à l’égalité des territoires. Dans un contexte de crise, le premier volet de la réforme organise l’intervention des collectivités territoriales pour adapter leurs compétences à la diversité des territoires et rendre l’action publique plus proche et plus efficace. Il reconnaît le fait urbain en créant des métropoles capables de peser au niveau européen et international.

Le deuxième volet investit les régions et les départements d’une mission de chef de file. Aux régions le soin de coordonner l’action des collectivités en faveur des entreprises. Leur implication dans le domaine de l’emploi est également confortée par des compétences nouvelles dans le champ de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’orientation. Aux départements la responsabilité d’agir en faveur de l’égalité des territoires, notamment des plus fragilisés, qu’ils soient urbains ou ruraux.

Le troisième projet de loi engage la transition écologique et énergétique, favorise l’intégration communautaire et renforce la démocratie locale en permettant aux citoyens d’avoir une meilleure compréhension de l’organisation de l’action publique et en favorisant leur participation à la vie de leur cité.
Trente ans après les premières lois de décentralisation, l’Etat appelle ainsi chaque collectivité à concourir, sous le contrôle démocratique des citoyens, à la modernisation de l’action publique de notre pays.

Pojet 1 : Téléchargement PJL 1 Modernisation de l'action publique et rôle des metropoles

Pojet 2 : Téléchargement PJL 2 Rôle des régions pour la croissance et l'égalité des territoires

Pojet 3 : Téléchargement PJL 3 Solidarités territoriales et démocratie locale

 

La Bio dans les Etoiles en Nord Ardèche

Depuis 5 ans, la Fondation Nature Vivante, avec La Bio dans les Etoiles, donne rendez-vous chaque printemps à tous les acteurs du monde de la bio engagés en faveur d’une agriculture et d’une alimentation biologique, vivante, respectueuse de l’homme et de la terre : experts, professionnels, agriculteurs, scientifiques, médecins, élus...

Cet événement festif et pédagogique est ouvert à tous types de publics et gratuit (à l’exception de la conférence du vendredi soir). Pour la 5ème édition, La Bio dans les Etoiles s’intéresse à la liberté des semences et à ceux qui recherchent, mettent en œuvre les solutions pour un monde plus respectueux de son environnement.

Ces échanges et ces rencontres se feront en présence de celle qui depuis plus de 30 ans lutte pour la préservation de la biodiversité : Vandana Shiva. Cette physicienne indienne et figure de proue de l’écologie moderne viendra partager son combat. Corinne Lepage, José Bové, Pierre Rabhi feront partie des nombreux invités présents.

Vendredi 12 avril 2013 de 10h à 18h, conférences et débats se dérouleront à Ekibio, à Peaugres. La Bio dans les Étoiles se déroulera également en partie au théâtre du bassin à Annonay et notamment, à 20h, la conférence Qu’est-ce que la biodiversité ? avec Vandana Shiva, Pierre Rabhi et José Bové.

La fondation Naure Vivante est une fondation d'entreprise créee par la societé Ekibio.

Cette  société fait la promotion de la bio depuis des années et des valeurs qu’elle porte sur le plan environnemental et éthique. le Groupe Ekibio s’est construit par étapes successives depuis 1988, avec pour même objectif la promotion d’une vie saine dans le respect des Hommes et de la Nature.

Investi dans les univers alimentaires et non alimentaires le Groupe Ekibio s’est donné comme mission de faire avancer le monde du bio, transformant une simple philosophie de vie en une conviction profonde professionnelle partagée par l’ensemble des équipes.

Cutlture en mode biologique, protection de notre environnement, sauvegarde de l’écosystème et de la biodiversité, commerce équitable, solidaire, de proximité, traçabilité...représentent le socle commun du Groupe Ekibio où les Hommes sont au coeur de tous les échanges.

Aujourd’hui, la volonté du Groupe Ekibio est d’accompagner la société dans son besoin d’agir face à l’urgence écologique et d’apporter sa contribution à l’éducation alimentaire et environnementale, d’où la création de la Fondation d’entreprise NATURE VIVANTE.

Mobilisation pour lutter contre le VIH. Quelle place pour la France dans la politique mondiale?

Alors que s'est déroulé, du 5 au 7 avril, le Sidaction, il est important de garder en tête que la mobilisation contre le VIH, et plus largement contre les MST et les maladies infectieuses doit etre continue et ne pas se cantonner à quelques jours permettant aux uns et aux autres de se donner bonne conscience.

L'association Aides a publié un article qui rappelle que la France s'est, pendant les dix dernières années, progressivement désengagée de la lutte contre l'épidémie au niveau mondial. C'est sans concession et cela montre combien la nouvelle majorité et François Hollande doivent s'engager et lutter pour rattraper ce retard. Cela peut apparaitre comme moins prioritaire que l'emploi et le redressement industriel. Chacun le comprend et l'imagine. Je  crois cependant qu'il faut le garder en tête.

Je vous invite à lire cet article de l'association Aides. Militant, revendicatif et parfois dérangeant. Cela lui donne donc de la qualité.

Cette question pourrait sembler moins pertinente si le contexte et les enjeux n’étaient rappelés. Un exercice qu’ont fait les associations. "En 2013, la tuberculose va tuer 1,4 million de personnes dans le monde. Parmi elles, 450 000 personnes seront séropositives : la tuberculose est la principale cause de décès liée au VIH/sida. Alors que 1,2 milliard d'euros en plus par an suffiraient à l'enrayer, le manque de financement alimente le développement de la pandémie, en particulier ses formes multi-résistantes qui ont frappé près de 650 000 personnes l'année dernière", précisent les associations.

La politique française taclée

"Face à cette épidémie qui tue plus de 4 000 personnes par jour la France a choisi la stratégie de l'inaction. A l'approche de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, nos associations s'inquiètent de la politique de solidarité internationale menée par la France depuis le 15 mai 2012 en matière de coopération internationale et de lutte contre les trois grandes pandémies : tuberculose, sida et paludisme", attaquent les associations.

"Pendant des années, nos associations ont lutté pour l'augmentation des moyens accordés à la prévention et à la prise en charge de ces maladies. Nous attendions du nouveau gouvernement un accroissement des moyens financiers et une volonté politique sans faille. Après 11 mois au pouvoir, la situation est loin d'être encourageante. Suite à des mois de dialogue et de concertation avec les administrations concernées, nous sommes inquiets des orientations qui sont contraires aux annonces faites par le président de la République l'été dernier, et réitérées lors des Assises du développement, notamment pour la mise en place et l'attribution de la taxe sur les transactions financières".

Des points d’inquiétude

Les inquiétudes portent sur différents points. D’abord, les "moyens financiers manquent cruellement alors que nous faisons face à une résurgence de formes multi-résistantes de tuberculose en sein même de l'Europe. Dans le même temps, le gouvernement français ne s'est pas donné les moyens fiscaux et budgétaires d'assurer l'augmentation nécessaire à l'ensemble des actions de solidarité internationale. La crise financière ne peut justifier de telles décisions". Ensuite, "la restriction des budgets accordés à la solidarité internationale mène inévitablement à une concurrence entre les secteurs : faut-il plus de moyens sur la santé, ou sur l'écologie, ou sur l'éducation ? Cette concurrence est dangereuse car ces interventions sont complémentaires et interdépendantes. Dans le champ même de la santé, l'opposition entre la lutte contre les trois pandémies et une approche de santé plus transversale, telle que la mise en place d'une couverture santé universelle, n'a nullement lieu d'être. Il est évident que les deux approches sont nécessaires et complémentaires. La lutte contre les trois grandes pandémies a directement eu des effets positifs et visibles sur la santé des populations en général, et le renforcement des systèmes de santé contribue à pérenniser ces acquis. Par ailleurs, "dans le champ même de la lutte contre les trois pandémies", les interlocuteurs des associations "établissent une nouvelle concurrence entre le canal multilatéral (financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose) et le bilatéral (financement de projet dans un pays donné, projet souvent porté par des organisations non gouvernementales françaises, dont les associations signataires). Là encore, cette concurrence n'a pas de sens. Multilatéral et bilatéral ont chacun leur intérêt et leurs limites ; il est donc indispensable d'accroître le soutien aux deux, pour qu'ils soient complémentaires".

Des promesses non tenues

Enfin, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement, la France et la communauté internationale s'étaient engagées à atteindre l'accès universel à la prévention et aux traitements contre les trois grandes pandémies (VIH, tuberculose et paludisme) pour 2010. Aujourd'hui, trois ans plus tard, 15 000 personnes meurent chaque jour du sida, de la tuberculose et du paludisme. "Au moment où David Cameron [Premier ministre anglais, ndrl] annonce l'atteinte des 0,7 % du PIB pour l'aide publique au développement britannique, François Hollande doit rattraper le retard pris par son prédécesseur, et mettre en place une politique volontariste en matière de solidarité internationale", demandent les associations.

Le chantier des Cordeliers, dernière ligne droite pour le centre-ville d'Annonay

C'est une véritable fourmilière. Les entreprises prestataires s'activent pour que la place soit livrée en temps et en heure, soit à la fin du mois d'avril.

Les arbres sont plantés. Des micocouliers de près de 5 mètres et qui atteindront 8 à 10 mètres à l'âge adulte. Les assises des bancs publics sont posées. La fontaine prend forme et pendant que des équipes posent les pavés de granit, d'autres coulent le béton désactivé sur les parties qui subsistent en terre battue.
Les réverbères ont été installés et sont parés de cylindres qui sont des reproductions des rouleaux de machine à papier. Un clin d'œil à la mémoire industrielle de la ville!

Le chantier tient donc les délais impartis.
Le budget est lui aussi respecté puisque nous avions prévu 6,2 millions d'euros pour la nouvelle gare routière de Faya, l'aménagement du parking de la Valette et le chantier de la place ainsi que de l'avenue de l'Europe entre la Valette et le rond point du 8 mai. Nous finirons le chantier avec une dépense inférieure à 6 millions.

Deuxième réunion du comité interministériel de modernisation de l'action publique

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, a réuni ce jour le deuxième comité interministériel pour la modernisation de l’action publique (Cimap), en présence de l’ensemble des membres du Gouvernement.

  Communiqué de presse de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre - Deuxième Comité interministériel de modernisation de l'action publique

La modernisation de l’action publique est un élément clé de la stratégie de redressement conduite par le Gouvernement. Le Premier ministre a ainsi rappelé que : "Le contexte des finances publiques est difficile et les efforts à consentir importants, mais la méthode de la modernisation de l’action publique est une réponse pour redonner des marges de manœuvre au politique, redonner de la compétitivité à notre économie, réaffirmer la solidarité qu’incarnent nos services publics".

Cette méthode repose sur une approche globale de l’action publique, qui ne se concentre pas seulement sur les administrations de l’Etat, mais intègre l’action de la sécurité sociale et des collectivités territoriales pour les politiques qu’elles conduisent conjointement avec l’Etat.

Elle fait de l’association de l’ensemble des acteurs, agents publics, partenaires et bénéficiaires des politiques, une force de propositions et de changement. Les ministres sont pleinement responsables des évaluations des politiques publiques et de la modernisation de leurs administrations. Le Cimap a, à ce titre, permis de constater l’engagement de l’ensemble des membres du Gouvernement en faveur de la modernisation et de la simplification de nos services publics.

En établissant un bilan des travaux engagés depuis le séminaire de modernisation de l’action publique du 1er octobre et le Cimap du 18 décembre dernier, le Cimap a permis de constater les premiers résultats concrets déjà obtenus.

1- Tous les ministères ont élaboré leur programme ministériel de modernisation et simplification destiné à améliorer l’action publique au service des usagers et, par la réorganisation des missions et des services, à assurer le respect de la trajectoire des finances publiques. Une quinzaine d’agences vont d’ores et déjà être regroupées ou supprimées et la création de nouvelles agences est désormais encadrée. 100 commissions administratives ont été supprimées conformément aux décisions prises en décembre. La rationalisation des achats permettra à l’Etat d’économiser 2 milliards d’euros et 900 millions à l’hôpital. La mise à disposition des citoyens de nouveaux jeux de données publiques dans des domaines stratégiques de l’action publique (sécurité, santé, vie économique, recherche…) a également été l’occasion, pour le Premier ministre, de rappeler l’engagement du Gouvernement en faveur de l’ouverture des données publiques, exigence démocratique pour nos concitoyens, mais aussi véritable enjeu économique.

2- Une démarche sans précédent de réexamen de l’efficacité des politiques publiques est en cours. Lors du Cimap du 18 décembre dernier, le Gouvernement avait établi un programme ambitieux d’évaluations de politiques publiques associant les parties prenantes. Ces politiques représentent déjà 250 Mds€, soit 20 % de la dépense publique (1 120 Mds€), et couvrent tous les champs de l’action publique. Des diagnostics ont déjà été produits pour 8 évaluations sur les 27 en cours. 13 nouvelles évaluations sont engagées à compter du mois d’avril et 9 nouvelles évaluations sont planifiées pour le second semestre. Sur la durée du quinquennat, toutes les politiques publiques seront réexaminées.

3- Le Cimap a également engagé le "choc de simplification" souhaité par le président de la République pour lever les contraintes qui pèsent sur la croissance et la compétitivité de notre économie. Un ensemble de mesures a ainsi été décidé pour accélérer la simplification des normes et des procédures pour les entreprises et les particuliers :

• Pour mettre un terme à l’inflation normative, le Premier ministre a décidé l’application d’un moratoire général sur les normes. Dorénavant, aucune proposition de texte réglementaire nouveau ne sera acceptée si elle ne s’accompagne pas d’une simplification équivalente.

• Dans le domaine de l’urbanisme et de la construction, dès la fin du mois, huit mesures immédiates de simplification feront l’objet d’une adoption accélérée par ordonnance.

• Le Gouvernement retient d’ores et déjà plusieurs propositions préconisées par le rapport de messieurs Alain Lambert et Jean-Claude Boulard sur l’inflation normative. Ainsi, conformément à leurs recommandations, pour alléger immédiatement les contraintes pesant sur les projets publics et privés, les ministres seront incités à privilégier systématiquement une interprétation facilitatrice du droit existant. Le Premier ministre a signé aujourd’hui une circulaire (ci-jointe) aux ministres et aux préfets en ce sens, qui reprend la proposition figurant dans ce rapport dont les autres propositions, ainsi que celles de Thierry Mandon sur les normes applicables aux entreprises, sont en cours d’expertise et donneront lieu à des décisions d’abrogation ou d’allègement de normes avant la fin du mois d’avril. Le Gouvernement appuie également la proposition de loi déposée au Sénat par Jean- Pierre Sueur et Jacqueline Gourault pour contrôler les normes applicables aux collectivités locales.

Le Premier ministre a annoncé sa volonté de mobiliser l’ensemble des agents publics au service de la simplification. A cet effet, il réunira avant la fin du mois d’avril les directeurs d’administration centrale. Toutes les propositions de simplification des agents publics, fondées sur leur expérience de terrain, sont prises en compte dans le cadre de la démarche en cours "innover et simplifier avec les agents publics" (www.innover.modernisation.gouv.fr).

Enfin, dans le cadre des déplacements "portes-parolat décentralisés", la porte-parole du Gouvernement organisera régulièrement, en liaison avec la ministre chargée de la réforme de l’Etat, des points de rendez-vous consacrés à la modernisation de l’action publique permettant d’évoquer les mesures de simplification décidées par le Gouvernement et de recueillir les attentes des Français.

Le fichier ci-dessous contient le communiqué, le dossier de presse et la circulaire : Instruction relative à l'interprétation facilitatrice des normes

Intervention du Premier Ministre après la mise en examen de Jerome Cahuzac

Le coup est rude pour toutes celles et ceux qui s'engagent dans la vie publique, et voient leur image salie. La faute est impardonnable. Mais elle nous invite aussi à une double exigence: la nécessité d'une exemplarité totale des élus et le travail qu'il reste à faire - sans se voiler la face - pour que la République soit vraiment exemplaire.

Au-delà du mensonge reste un sentiment de trahison. Trahison des citoyens, des plus hautes autorités de l'Etat et d'une famille politique toute entière. C'est aussi un gachis et le sentiment d'une insulte faite à celles et ceux qui donnent de leur temps, sans calcul ni intérêt. La politique n'avait pas besoin de cela...Le Premier Ministre a raison de rappeler la nécessaire indépendance de la presse et de la Justice, mais aussi de souligner l'engagement du Président de la République que soient rendus inéligibles à vie les élus condamnés pour fraude ou corruption.

Le combat pour la République exemplaire va se... par Matignon

En avril, Annonay fête la famille!

La Ville d'Annonay a souhaité, avec ses partenaires, mettre à l'honneur la famille et la parentalité au cours de cette fête de la famille qui aura lieu jusqu'au 13 avril.

C'est aussi l'occasion de fêter les 40 ans de la crêche municipale, crêche à domicile composée d'assistantes maternelles travaillant chez elles mais salariées du CCAS et qui se retrouve dans un lieu ressource située avenue de l'Europe, au même endroit que l'assocation "la farandole" qui est spécialisée en matière d'aide à la parentalité.

C'est aussi à cette occasion que nous dévoilerons le nouveau nom de la crêche, après les nombreux votes sur internet ou dans les locaux.

Du 5 au 13 avril, les acteurs Annonéens qui travaillent autour de la parentalité se mobilisent et proposent une série de rendez-vous pour les familles.

  Vendredi 5 avril, projection du documentaire Retour aux sources de Bernard Blancan, en présence du réalisateur, au cinéma les Nacelles à 19h. Tarif : 5,60 euros.
 Mardi 9 avril à 18h30 au Lycée Boissy d’Anglas (salle polyvalente), conférence à destination des parents et professionnels autour de l’usage d’internet par les ados.
 Mercredi 10 avril de 14h à 17h, après-midi jeux en réseaux, Wii, à la Maison des services publics, place de la Liberté. En toile de fond, comment faire prendre conscience aux ados des dangers d’Internet ?
 Vendredi 12 avril, Kamel Arar, docteur en psychologie spécialiste des questions de la parentalité propose une rencontre sur le thème associée à un artiste-clown, Jean-Christian Guibert. Centre municipal de Déomas, 14h et 20h30.
 Samedi 13 avril, fête-anniversaire des 40 ans de la crèche familiale. Matinée portes-ouvertes avec ateliers découvertes pour les enfants (psychomotricité, jeux, raconte tapis, Kamishibaï...) mais aussi expositions, café-parentalité avec le Dr Marcon, de l’association Réseau PréO. La Farandole sera ouverte du lundi 8 au vendredi 12 de 8h à 12 h et de 14h à 17h. Concert de Tétard ville Restaurant Europe, 38 avenue de l’Europe à 11h.
 Temps fort samedi 13 avril autour du jeu à la salle des fêtes, contes, exposition Dessine-ta famille et goûter partagé à la salle des fêtes de 14h à 17h.