Politique familiale - Jean Marc Ayrault répond... par GroupeSRC
Le Premier ministre a annoncé le 3 juin 2013 devant le Haut conseil de la famille un ensemble de mesures destinées à consolider et à moderniser la politique familiale. Il a rappelé que le modèle social français est une réussite enviée dans le reste de l’Europe. Mais la mauvaise gestion de la précédente majorité nous a conduits à un déficit de 2.5 milliard d’euros. Cette réforme s’impose donc au gouvernement qui prend courageusement les mesures nécessaires au rythme du triptyque justice, solidarité et pérennité.
Moderniser la politique familiale
La politique familiale doit suivre les évolutions connues par la société française depuis 1945. Le taux d’emploi des femmes a explosé et les modèles de familles se sont diversifiés (familles monoparentales, mères isolées).
Un plan de lutte contre la pauvreté des familles
Deux mesures sont prises pour réduire la pauvreté des enfants.
1. Les familles monoparentales bénéficieront d’une majoration sur 5 ans de 25% de l’allocation de soutien parental
2. Les familles nombreuses sous le seuil de pauvreté bénéficieront quant à elles d’une majoration de 50% sur 5 ans du complément familial.
En marge de ces aides pécuniaires, le gouvernement a annoncé la création de 275 000 places d’accueil supplémentaires pour les enfants de moins de 3 ans.
L’universalité des allocations sera préservée
L’universalité des allocations sera préservée pour garantir l’égalité entre les enfants. Mais les besoins de financement appellent à un effort indispensable. Cet effort de solidarité sera demandé aux foyers les plus aisés, soit 12% des familles. Il consistera en une baisse du quotient familiale de 2 000 à 1 500 euros par demi-part à compter de 2014.
C’est une mesure de justice fiscale qui préserve les plus modestes et appelle la contribution de ceux qui bénéficient doublement des allocations et des réductions fiscales.
Les réformes annoncées permettront de faire reculer le déficit de la branche famille de la Sécurité sociale de 1.7 milliards d’euros.
Communiqué de presse de Bruno Le Roux
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