Chaque élection est l'occasion de débat sur les finances locales, en particulier à Annonay où le sujet a toujours été sensible. Alors que certains usent du mensonge, de la manipulation parfois, il est bon de rappeler quelques chiffres tous certifiés par le Trésor Public. La Ville d'Annonay est sortie de la catégorie des villes surendettées et je suis fier que mon équipe municipale ait tenu le cap du désendettement sans augmenter les taux d'imposition communaux ni renoncer à nos projets.
Meme le site contribuables.org, qui n'est pas réputé être un organisme gauchiste bien au contraire, considère notre gestion comme raisonnable et économe. Quand on sait leur sévérité et leur attachement à l'austérité et l'ultra-libéralisme, ca sonne comme un compliment!
Le vérifier en un clic : http://www.contribuables.org/argus-des-communes/?p=page-2&code-postal=07100&commune=7010
La dette est en baisse constante.
Lorsque nous sommes arrivés en responsabilités en 2008, la dette consolidée de la Ville était de 20,86 millions au 31 décembre 2007 (3 mois avant notre élection, soit 20,35 au titre du budget principal et 0,51 au titre du budget de l’eau), elle est aujourd'hui de 13,76 millions d'euros (soit 13,35 au titre du budget principal et 0,45 au titre du budget de l’eau. Il n'y a dans notre encours aucun prêt dit toxique et on a un bon équilibre avec environ 70% de taux fixe et 30% de taux variables classiques (et donc assez sécurisés).
Cela représente une dette d'environ 800 euros par habitant alors que la dette moyenne des villes de la même taille est à 1150 euros. À titre indicatif, à Tournon la dette est de plus de 1600 euros par habitant et elle est de 2200 euros par habitant à Guilherand Granges, en ajoutant que presque le tiers de leur dette respective est constitué de produits toxiques.
L'investissement est deux fois plus important que lors du mandat précédent.
Nous avons investi en moyenne chaque année de 2008 à 2013 : 4,8 millions d'euros. Sur la période 2001/207 à titre de comparaison, c'était 2,15 millions. A noter : il s'agit de dépenses d'équipement et cela ne tient donc pas compte du remboursement du capital de la dette de la ville (qui apparaît aussi dans la section investissement du budget). Ce sont donc bien des dépenses au service de nos projets ou pour le renouvellement du matériel des services.
Quelques chiffres en exemple de nos réalisations :
- salle des fêtes : 700 000 euros
- cantine de Vissenty : 650 000 euros
- terrain de rugby synthétique 250 000 euros
- allé de Beauregard 300 000 euros.
- sol et toiture de la halle Guy Lachaud : 240 000 euros (budget CCBA)
- théâtre (tout compris) : près de 1 millions d'euros (Budget CCBA)
- projet cœur de ville : les cordeliers et autour, la création du parking de la Valette et la création de la gare routière de Faya : 5 800 000 euros
Ces chiffres peuvent être comparés avec ceux de la rénovation, réalisée par nos prédécesseurs, de la rue de Tournon, de la rue Boissy d’Anglas et du parvis de l'hôtel de ville qui a couté 4,7 millions ou encore avec la voie de Deume, qu’ils ont aussi lancée, qui aura finalement couté presque 10 millions.
Les impôts municipaux n'ont pas augmenté
Nous avons toujours refusé d'augmenter les taux d'imposition depuis le début du mandat.
La seule évolution de nos recettes fiscales est liée à celle des bases d'imposition. Celles-ci sont revalorisée à chaque loi de finances or la revalorisation pour 2014 est seulement de 0,9% contre une moyenne de 1,8 les dix dernières années. L'autre évolution est liée aux constructions neuves ou aux rénovations de logements soit une estimation de 0,6 point pour l'an qui vient. La fiscalité représente 8,7 millions de recettes.
Nos recettes fiscales ont donc bien augmenté mais cela n’est du qu’à l’évolution des bases. Si vous comparez, de 2008 à 2013, les taux qui apparaissent sur les fiches de taxe d’habitation et de taxe foncière, vous verrez qu’ils n’ont pas augmenté.
De plus, il faut souligner que la Ville d’Annonay a mis en place, dans les années 80, une politique d'abattement des bases au niveau maximum (sur critères de revenu, d'âge et de taille des ménages pour tenir compte des enfants). C'est une moins value en termes de recettes.
Les dépenses de personnel sont maitrisées.
Elles représentent 12,2 millions d'euros et 62% des dépenses de fonctionnement. C'est un taux élevé mais il y a deux explications. Si on baisse toutes les dépenses comme nous l’avons fait depuis le début du mandat, le poids relatif du poste budgétaire qui stagne ou augmente tend à s'alourdir. De plus, ce chiffre doit être relativisé car sur ces 12 millions, la CCBA nous en rembourse environ 1,2 au titre de la mutualisation.
L'évolution moyenne du budget RH est de 2,5 à 3% (ancienneté, évolutions de carrière....). Notre taux est plus bas car pour 2014, il n'était que de 1,36% mais il atteint finalement 2,26 car le gouvernement a décidé une revalorisation des plus bas salaires de la fonction publique territoriale (categories C).
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