Communiqué de presse - Le 2 décembre 2014
Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche et Maire d’Annonay, se félicite de l’annonce faite hier par François REBSAMEN, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, de l’extension de l’expérimentation du dispositif « Garantie jeunes » à 51 nouveaux territoires courant 2015, parmi lesquels le département de l’Ardèche.
Dispositif expérimental ambitieux lancé en 2013, inscrit au Plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, la Garantie jeunes offre un accompagnement complet et sur mesure, vers l’emploi ou la formation, à des jeunes en grande précarité.
Piloté par le ministère de l’Emploi via les Missions locales dans 10 territoires pilotes et 10 autres dès janvier, ce dispositif vise à amener les bénéficiaires vers l’autonomie, durablement. C’est aussi une réponse à des enjeux de ressources humaines des TPE – PME, offrant des opportunités d’immersion et d’apprentissage mutuel accompagnées.
Concrètement, une centaine de jeunes en Nord Ardèche pourront bénéficier de la Garantie jeunes en année pleine. Celle-ci s’adresse en priorité aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, sans ressource, souvent en perte de confiance, de repères voire de perspectives.
Ils devront faire acte de candidature et seront sélectionnés par une commission réunissant les principaux acteurs de l’insertion des jeunes.
Les jeunes s’engageront alors pour une année pendant laquelle ils bénéficieront d’un accompagnement global (social et professionnel) individualisé qui combine : un accompagnement collectif intensif, sorte de préparation à l’entreprise ; des expériences répétées de mise en situation professionnelle, permettant au jeune de confronter sa vision de l’entreprise à la réalité, de mûrir son projet professionnel, de découvrir les codes de l’entreprise, d’être autonome dans son appréhension du marché du travail ; un accompagnement individuel actif tout au long de l’année ; une aide financière mensuelle (430 euros environ, équivalent au RSA socle) permettant de sécuriser le jeune le temps de ce parcours et de régler un ensemble de problématiques connexes (logement, mobilité, santé…) qui font frein à l’insertion.
Une nouvelle approche donc, qui va beaucoup mobiliser la Mission locale, candidate à cette expérimentation, et qui, à ce titre, va bénéficier de moyens complémentaires, nécessaires à cette évolution.
C’est une réponse concrète offerte aux nombreux jeunes qui quittent précocement le système scolaire, souvent sans qualification, et rencontrent les plus grandes difficultés pour s’insérer dans la vie active alors que le marché du travail est particulièrement tendu.
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