Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Fibre optique : déploiement en cours sur Annonay

Mi-2014 la 4G faisait son arrivée sur Annonay tandis qu’Orange annonçait avec la Ville son intention d’y déployer également la fibre optique.

Première étape de ce déploiement, déjà près de 3.000 foyers sont « adressables », parmi lesquels 600 seront raccordables d’ici la fin de l’année à la demande des clients et de leurs conseils syndicaux.

D'ici décembre une deuxième zone de déploiement sera définie sur Annonay et une convention signée avec Annonay Agglo pour préciser le rythme de déploiement sur les 16 communes que compte le territoire d'ici 2020.

Un chantier invisible qui avance au rythme prévu.

Réserve parlementaire : inaugurations de réalisations à Vocance et Champagne

Ces deux derniers samedis ont été l’occasion d’inaugurer des investissements de communes de la circonscription soutenus dans le cadre de la réserve parlementaire 2014.

À Vocance, ce sont 8.000 euros qui avaient été affectés à l’aménagement de la bibliothèque et d’un espace paramédical, qui accueille aujourd’hui un cabinet infirmier, dans le même bâtiment que l'agence postale communale.

Tandis qu’à Champagne 8.000 euros de réserve parlementaire ont été consacrés à l’aménagement de l’espace public. Nous avions de plus obtenus une subvention exceptionnelle de 30.000 euros auprès de Manuel Valls (alors Ministre de l’Intérieur) pour l’aménagement d’une salle intergénérationnelle.

Des concrétisations qui rappellent et illustrent l’importance de la réserve parlementaire pour l’aménagement des territoires.

Rappelons à cette occasion que le détail de l’utilisation de l’enveloppe parlementaire par chaque Député est disponible sur le site de l’Assemblée nationale.

TAFTA : la France envisage de suspendre les négociations

Sud Ouest - Lundi 28 septembre 2015

Voilà plus de deux ans que l’Union européenne et les États-Unis ont entamé des négociations en vue de conclure un accord de partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (Transatlantic Free Trade Agreement, ou Tafta). S’il aboutissait, ce serait l’un des traités de libre-échange les plus importants jamais conclus, puisqu’il porterait sur la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux. C’est dire l’enjeu de ces négociations, dont un nouveau cycle doit s’ouvrir à la mi-octobre. Mais celles-ci achoppent, face à l’intransigeance américaine, et la France s’impatiente.

Pour la première fois, un membre du gouvernement tape du poing sur la table et brandit la menace d’une rupture. Secrétaire d’État au Commerce extérieur, l’élu lot-et-garonnais Matthias Fekl est évidemment en service commandé pour accorder cet entretien exclusif à « Sud Ouest ». S’il le fait, c’est en accord avec François Hollande, Manuel Valls et Laurent Fabius. C’est aussi avant de rencontrer aujourd’hui à Berlin le vice-chancelier allemand et ministre de l’Économie, Sigmar Gabriel. Autant dire que Paris fait monter la pression.

« Sud Ouest » : Où en sont les longues négociations sur le traité transatlantique ?

Matthias Fekl : Elles se déroulent dans un manque total de transparence et dans une grande opacité, ce qui pose un problème démocratique. À l’ère des réseaux sociaux, à l’heure d’une profonde crise de la démocratie, des négociations commerciales derrière les portes closes de grands hôtels internationaux d’où rien ne sort ne sont plus envisageables. La publication du mandat de négociation est un premier pas, il faut maintenant bâtir un véritable agenda de la transparence envers les citoyens, dans la continuité du travail que j’ai engagé au Quai d’Orsay.

Les parlementaires doivent avoir accès aux documents, et ce ailleurs que dans des salles sécurisées de l’ambassade américaine comme c’est le cas jusqu’à présent. Les parlementaires américains ont accès à un nombre de documents beaucoup plus important que les parlementaires européens. Je demande la réciprocité.

Qu’est-ce qui achoppe aujourd’hui dans ces négociations ?

Il y a trop d’asymétrie, pas assez de réciprocité. L’Europe a multiplié les offres, sur tous les sujets, et n’a reçu en contrepartie aucune offre sérieuse des Américains. Ni pour l’accès à leurs marchés publics ni pour l’accès aux marchés agricoles et agroalimentaires, qui restent fermés. C’est là un sujet essentiel pour la France.

Par ailleurs, nous ne sentons pas côté américain une prise en compte de nos souhaits sur les services, ni sur le problème que pose l’arbitrage par des tribunaux privés, sur lesquels la France a fait des propositions très offensives largement reprises par la Commission européenne. La négociation doit absolument permettre à nos PME et à nos agriculteurs d’avoir accès au marché américain.

Avec cette fameuse reconnaissance outre-Atlantique des origines géographiques…

C’est ce que nous appelons, avec Stéphane Le Foll, la « diplomatie des terroirs ». Quand la Chine reconnaît par exemple l’indication géographique Bordeaux et toutes celles qui lui sont liées dans le Sud-Ouest, c’est une énorme avancée et c’est une victoire de cette diplomatie des terroirs.

Êtes-vous prêt à aller jusqu’à la rupture des négociations, si celles-ci n’avancent pas ?

Si rien ne change, cela montrera qu’il n’y a pas la volonté d’aboutir à des négociations mutuellement bénéfiques. Or, ces négociations n’avancent pas et, là où elles avancent, ce n’est pas dans le bon sens. La France envisage toutes les options, y compris l’arrêt pur et simple des négociations.

En avez-vous parlé avec François Hollande et Laurent Fabius ?

Je rends compte régulièrement au Ministre des Affaires étrangères, au Premier ministre, au Président de la République. Je n’ai pas l’habitude, lorsque je m’exprime dans le cadre de mes fonctions gouvernementales, de le faire de manière intempestive.

Le problème, c’est que ce n’est pas la France qui négocie, mais l’Europe. Vous n’êtes donc pas satisfait du travail du négociateur européen ?

Il faut agir comme nous l’avons fait pour la Cour permanente internationale en matière d’investissement. J’étais le premier à faire cette proposition, il y a un an, pour mettre un terme aux tribunaux privés, qui sont un scandale démocratique. À l’époque, pas grand monde y croyait, et il y avait de fortes résistances à Bruxelles comme à Paris. Aujourd’hui, les propositions françaises sont au cœur du débat. Il faut mener le même type d’action volontariste sur l’ensemble des sujets. Si nous avons un projet bien négocié entre Européens et que nous le portons avec détermination, nous pouvons parler d’égal à égal avec les Américains.

Êtes-vous suivi, sur cette ligne intransigeante, par nos partenaires européens ?

J’ai toujours souhaité travailler avec l’Allemagne, car l’Europe avance quand la France et l’Allemagne se parlent et se mettent d’accord sur des démarches qu’elles proposent ensuite à nos partenaires européens. C’est ce qui a été fait sur les tribunaux privés, avec succès. Et il y a bien, de part et d’autre de l’Atlantique, deux conceptions de l’agriculture, deux conceptions du rôle de l’homme dans l’aménagement du territoire et dans l’économie, deux rapports à la vie qui ne sont pas les mêmes et qui sont respectables.

Comment empêcher de nouvelles affaires BNP Paribas (1) pour les entreprises françaises qui vont se lancer dans le commerce avec l’Iran ? Est-ce un enjeu dans les négociations ?

Pas directement, mais l’extraterritorialité pose le problème fondamental du respect du droit international. Un État, quel qu’il soit, ne peut imposer ses normes internes au reste du monde. La politique commerciale doit aussi être un outil qui permette à l’Europe de porter son projet.

En fait, vous voulez tourner la page de trente années de mondialisation libérale. Paradoxal, quand on négocie avec les Américains…

Les Américains sont nos partenaires et nos alliés mais il ne faut pas être naïf. Ils savent prôner le libéralisme économique pour les autres et ne pas l’appliquer chez eux. En Europe, beaucoup de gens ont tendance à réciter le dogme libéral de manière un peu béate, sans voir qu’en réalité personne ne l’applique vraiment.

C’est un combat à mener pour ma génération politique : écrire une nouvelle page de l’action publique et s’appuyer sur d’autres écoles de pensée que celle du libéralisme économique. Faire en sorte que les citoyens et la puissance publique au niveau national et international reprennent la main après trente années de dérégulation. C’est là le grand enjeu du XXIe siècle.

(1) La banque française a écopé en mai dernier d’une amende record aux États-Unis pour n’avoir pas respecté les embargos vers Cuba, l’Iran et le Soudan.

Le Ministre de l’Économie et de l’Industrie en visite de l'usine IVECO bus

Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, était hier à Annonay, avec Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional Rhône-Alpes, et Hervé Saulignac, président du Conseil départemental de l’Ardèche. Nous avons visité ensemble la chaîne d'assemblage de l'usine IVECO bus, seul fabricant d'autobus et d'autocars en France dont le Magelys, autocar de l'année 2016.

Le Ministre a salué l'excellence du savoir-faire annonéen en la matière, qui s’exporte dans le monde entier, et a mis l'accent sur le développement des lignes de transport interurbain par autocar, qui va profiter au secteur.

Rappelons qu’avec 2.000 salariés, Iveco est le 1er employeur privé de l'Ardèche, le 2ème constructeur européen dans son secteur d'activité et produit en ce moment près de 10 véhicules chaque jour.

Lors de cette visite, de nouveaux contrats ont été signés entre IVECO bus et des autocaristes. L'occasion de souligner aussi l'importance de la commande publique.

Merci à l'ensemble des salariés d'Iveco pour leur implication mais aussi leur patience face à un long cortège de visite. Merci aussi aux jeunes apprentis du CFA d’Annonay qui ont préparé le buffet.

Un lieu d’activité et de convivialité pour nos anciens

Ce vendredi, nous inaugurions avec Simon Plenet, président d’Annonay Agglo, le lieu d'activité et de convivialité créé au rez-de-chaussée de la résidence pour personnes âgées de l'avenue de l'Europe à Annonay.

Installé à la place de l'ancien restaurant CROUS, il accueillera des activités ouvertes aux résidents mais aussi aux personnes âgées externes à l’établissement. Un partenariat avec la crèche sera aussi noué pour des temps intergénérationnels.

Le parking devant l'EHPA (Foyer de l'Europe) et les trottoirs avenue de l’Europe vont par ailleurs être rénovés (courant octobre) pour assurer la meilleure accessibilité à ce nouvel espace.

Interview sur les dotations aux collectivités

Olivier Dussopt : « Les communes sont de plus en plus sollicitées »
Libération - Le 17 septembre 2015

Le président PS de l’Association des Petites Villes de France (APVF) ne se mobilisera pas samedi contre son camp. Mais il reconnaît les difficultés des maires. Il redoute que la droite n’instrumentalise le mouvement.

Que pensez-vous de cette journée organisée par l’AMF ?

L’APVF n’a pas à juger de la pertinence de cette initiative. Nos membres sont libres d’y participer ou non, en fonction de leur conviction politique. Cela est inhérent au caractère pluraliste de notre association. À titre personnel, je n’y participerai pas, en cohérence avec mon appartenance à la majorité présidentielle. Parmi les plus virulents à organiser cette manifestation, beaucoup appartiennent à une formation politique qui réclame une baisse de la dépense publique de 120 milliards d’euros, alors que le gouvernement la limite à 50 milliards. Il est irréaliste ou malhonnête de prétendre que l’on peut atteindre un tel objectif en épargnant les collectivités locales.

De nombreux maires socialistes vont enfreindre la consigne de leur parti et se joindre à cette protestation…

C’est exact, et le fait que le bureau de l’AMF en ait décidé à l’unanimité leur en donne la liberté. Je pense que la quasi-totalité veut attirer l’attention de nos concitoyens sur l’importance de l’action publique dans les territoires, et celle du Gouvernement sur les difficultés que pose la baisse des dotations dans un contexte où les communes sont de plus en plus sollicitées : c’est le cas en matière de cohésion sociale, pour faire face à la précarité, ou pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, génératrice de nouveaux coûts pour les collectivités.

La mobilisation, qui doit courir jusqu’à mi-novembre, peut-elle desservir la gauche lors des Régionales ?

C’est l’objectif de certains à droite. Mais beaucoup d’autres élus n’ont qu’une idée en tête : défendre l’intérêt de leur commune.

Le fonds de soutien à l’investissement d’un milliard, confirmé lundi, peut-il apaiser les esprits ?

Tout ce qui permet de soutenir l’investissement est une bonne nouvelle. Et le gouvernement a, depuis un an, pris plusieurs mesures en ce sens, comme la hausse des dotations d’investissement. Néanmoins il faut veiller à ce que les baisses de dotations programmées ne privent pas les collectivités des marges de manœuvre nécessaires pour lancer ces projets d’investissement !

Talencieux : à « l’école des Chefs » pour la cour de récré

Ce weekend avait lieu, entre autres, une jolie manifestation au profit du Sou des écoles de Talencieux, organisée par des parents d’élèves avec la complicité de chefs partenaires, pour la rénovation de la cour de récréation de l’école et la création d’un potager pour l'initiation aux goûts.

Un weekend de découverte de la gastronomie et des produits du terroir pour financer le potager pédagogique de l'école, autrement dit : une double bonne cause !

Master classe avec de grands chefs partageant leurs savoir-faire, marché des producteurs, initiation au « street golf », bar à sandwich avec des produits du terroir ardéchois, soirée de gala, petits et grands étaient gâtés.

Présentation de la liste de Jean-Jack Queyranne en Ardèche pour les élections régionales de décembre

Jean-Jack Queyranne était au domaine Marc Seguin d’Annonay samedi dernier pour la présentation de sa liste Ardéchoise pour les prochaines élections régionales.

Une équipe renouvelée et expérimentée avec Hervé Saulignac, tête de liste et Président du Département, Valérie Malavieille, Conseillère régionale sortante, Georges Fangier, chef d’entreprise, Antoinette Scherer, Première adjointe d'Annonay, et Pascal Bonnetain, Pascale Tolfo, Christophe Vignal, Élodie Schwander, Paul Savatier.

Neuf candidats âgés de 33 à 67 ans, issus de toute l’Ardèche. Ils ont acquis l'expérience de terrain, dans un rapport étroit avec l'Ardèche et ses habitants. Ils sont porteurs d'une ambition pour la Région et pour l'Ardèche et ont une vision d'avenir pour notre Département dans cette nouvelle grande Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les 6 et 13 décembre prochains les Ardéchois pourront compter sur l’équipe de la liste « Nous, c’est la Région ».

Une Région au service des Ardéchois : Le bilan

Candidats et conseillers régionaux sortants en ont profité pour dresser un premier bilan de l’action conduite dans 10 domaines : les lycées, la santé, l’agriculture, l’aménagement du territoire, le numérique, le grand projet Caverne du Pont d’Arc, les transports, l’apprentissage, l’économie - l’emploi et la culture.

Lycées

Depuis 2004, plus de 135 millions d’euros ont été investis dans les lycées ardéchois. À noter des restructurations particulièrement importantes sur le lycée Boissy-d’Anglas d’Annonay (38 millions d’euros de travaux y ont été réalisés), sur le lycée professionnel Marius Bouvier de Tournon-sur-Rhône (10 millions d’euros de travaux sous l’ancien mandat).

Cela fait une moyenne d’environ 11 millions d’euros investis dans chaque lycée ardéchois depuis que la gauche dirige la Région Rhône-Alpes.

Depuis 2004, plus de 500.000 euros ont été financés en Ardèche pour soutenir la mobilité des élèves (mobilité internationale ou voyage d’étude) ; plus de 800.000 euros ont permis de financer les équipements des élèves des filières nécessitant des équipements spéciaux (hôtellerie, boucherie, réparation automobile, etc.).

Depuis 2004, plus de 2 millions d’euros ont permis d’améliorer les conditions d’études des jeunes, d’assurer leur insertion sociale et professionnelle, et participer à leur ouverture d’esprit : accès à la culture, lutte contre le décrochage scolaire, projets autour de la santé, lien entre école et entreprise, etc.

Maisons et centres de santé

Depuis 2004, plus de 800.000 euros ont été investis pour maintenir des services de soin au plus proche des ardéchois :

Les Vans en 2007 : 40.000 euros ; Saint-Martin-de-Valamas en 2009 : 100.000 euros ; Saint-Agrève en 2009 : 100.000 euros ; Joyeuse en 2010 : 100.000 euros ; Largentière en 2011 : 100.000 euros ; Jaujac en 2011 : 100.000 euros ; Andance en 2012 : 100.000 euros ; Aubenas (quartier des Oliviers) en 2013 : 100.000 euros ; Satillieu en 2013 : 35.000 euros pour de la rénovation.

Agriculture

10 millions d’euros ont été investis en faveur de l’agriculture ardéchoise par la Région au cours de ce mandat. Les agriculteurs ardéchois ont bénéficié en 2011 d’une aide de 104.509 euros pour faire face à la sécheresse. Grâce à deux Programmes Intégrés de Développement Agricole (PIDA), la Région Rhône-Alpes soutient l’activité agricole de l’Ardèche et la valorisation de ses productions. Le PIDA Châtaigne d’Ardèche, signé en 2009, a été reconduit en 2012 pour un montant de 484.800 euros. Il permettra notamment de moderniser la production et les outils de transformation des produits. Depuis 2009, les Vins d’Ardèche bénéficient eux aussi d’un PIDA de 600.000 euros pour développer la notoriété de la filière et promouvoir le développement durable.

Aménagement du territoire

1 million d’euros ont été débloqués par la Région pour les communes de Drôme et d’Ardèche touchées par de violents orages, le 23 octobre 2013. L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 41 communes de la Drôme et 49 communes de l’Ardèche pour des inondations et des coulées de boue ayant entraîné des dégâts matériels très importants. Le Département de la Drôme a fait état de 1,5 millions d’euros de travaux de réparation nécessaires sur son patrimoine, tandis que pour l’Ardèche ce sont plus de 500.000 euros de dégâts qui étaient à déplorer.

Numérique

50 millions d’euros sont consacrés au développement du numérique en Ardèche.

Grotte Chauvet

Projet régional d’envergure internationale, la Caverne du Pont d’Arc a été inauguré le 10 avril dernier. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la grotte ornée du Pont d'Arc, dite grotte Chauvet, est la plus belle grotte ornée du monde. 400.000 visiteurs du monde entier attendus, 50 millions d’euros d’investissement, le site est un élément culturel structurant pour l’Ardèche. Grand Projet Rhône-Alpes (GPRA), la Grotte Chauvet a permis la création de 50 emplois directs. Dans le cadre de ce GPRA, la Région a mobilisé 10 millions d’euros pour le développement territorial. 2,2 millions d’euros ont aussi été investis pour développer la ViaRhôna (itinéraire à vélo du lac Léman à la Méditerranée). L’Ardèche compte désormais 92 kilomètres d'itinéraire cyclable.

Transports

Outre le travail pour la remise en service de la rive droite du Rhône, pour laquelle la Région s’est engagée, Rhône-Alpes a consacré près de 50 millions d’euros depuis 2010 au transport en Ardèche, notamment sur l’exploitation des lignes de cars Rhône-Alpes. En termes d’infrastructure, elle a investi dans différentes gares routières et pôles multimodaux (Annonay, Aubenas, Vallon Pont d’Arc...). Sur la somme consacrée aux transports, 6,2 millions ont consacré aux infrastructures routières, notamment le contournement d’Aubenas (1,4 million d’euros), la déviation de Davézieux / rocade Est d’Annonay (1 million d’euros), la suppression du passage à niveau de Freydière (900.000 euros) ou l’aménagement de différents carrefours ou giratoires.

Apprentissage

3.410.412 euros engagés pour l’apprentissage en Ardèche sur ce mandat. Cela représente le fonctionnement et l’aide à l’investissement (minime car les structures sont privées) des trois CFA de l’Ardèche.

Pour le CREPS de Vallon Pont d’Arc : 574.451 euros depuis 2010.

Économie - emploi

Depuis 2010, la Région a consacré 8 millions d’euros pour le développement économique de l’Ardèche. Ces moyens ont pu servir à l’acquisition de bâtiments industriels (à St Michel de Boulogne, Annonay (290.000 euros), Le Teil, La Voulte-sur-Rhône, Champagne...), la création de pépinières d’entreprise au Cheylard (430.000 euros) ou au Teil (200.000euros), la reconversion de friches industrielles (St-Péray, Lamastre, Le Pouzin, Lavilledieu (300 000€)).

Mais les aides économiques ont également pu accompagner des actions très locales, portées par exemple par des associations de commerçants, ou des entreprises dans le cadre de l’embauche de cadre dédiés à l’export ou à l’innovation.

Enfin, l’aide a pu servir à développer l’économie sociale et solidaire, à la mise en place de monnaies complémentaires (comme à St André Lachamp) ou au village documentaire de Lussas.

Culture

Sur le droit commun (c’est-à-dire hors Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes), près de 11 millions d’euros ont été consacrés depuis 2010 à la culture sur tout le territoire ardéchois.

En détails :

- 416.000 euros ont été consacrés à l’accompagnement et l’élargissement des publics comme par exemple au profit de la SMAC 07, La Source à Annonay, de Yeraz Compagnie à Aubenas, l’Asso Sept à Saint Andéol, etc. pour leurs programmes d’actions culturelles à destination de différents publics (jeunes, personnes en situation de handicap, personnes hospitalisées, etc.). Quant aux lycéens et apprentis, la Région a consacré depuis 2010, plus de 250.000 euros pour leur permettre de découvrir la culture (cinéma, opéra, projets artistiques…) grâce notamment à l’appel à projet Eurêka ;

- depuis 2010, près de 700.000 euros ont été consacrés aux festivals ardéchois comme par exemple le Festival Cordes en ballade, Festival international du premier film, Labeaume en musique, Rencontres des cinémas d’Europe, etc. ;

- plus largement, la Région s’est fortement mobilisée pour soutenir le spectacle vivant. En Ardèche, elle a ainsi accompagné les structures culturelles ardéchoises du spectacle vivant à hauteur de 4 millions d’euros (ex : SMAC 07, Théâtre de Privas, La Cascade, l’association Lardenois et Cie, la Compagnie Emilie Valantin, etc.) ;

- le secteur du cinéma est également fortement accompagné par la Région et a reçu des aides à hauteur de 700.000 euros depuis 2010. L’Association Ardèche Images en est la principale bénéficiaire pour le pôle image de Lussas.

Réfugiés : l’APVF solidaire appelle à la mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics

Les maires de l’Association des Petites Villes de France que préside Olivier Dussopt, député de l’Ardèche et maire d’Annonay, entendent exprimer leur émotion et leur solidarité devant le drame que vivent les milliers de réfugiés fuyant le chaos, la misère et la guerre et cherchant asile sur le sol européen.

Sur le terrain, les maires, notamment de petites villes, se trouvent, de fait, en première ligne pour organiser l’accueil des réfugiés parvenant à rejoindre notre territoire. Fidèles à la tradition humaniste de la France, fidèles aux valeurs républicaines qui obligent à un accueil de qualités et à l'accès aux services publics, comme l'éducation et la santé, de nombreux maires, lorsqu'ils disposent des moyens suffisants, sont à pied d’œuvre en mobilisant leurs outils municipaux et fédérant, sur la base du volontariat, les initiatives généreuses de leurs concitoyens et des associations.

Les collectivités ne pourront cependant pas résoudre seules ce défi européen et international : le rôle de l’État dans la résolution de cette crise est essentiel. Le plan d’action, présenté au mois de juin dernier, prévoit d’ores et déjà des moyens pour la création de places supplémentaires en centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) ainsi que des moyens au bénéfice de l’OFRPA pour réduire les délais de traitement des dossiers en lien avec les dispositions législatives adoptées avant l’été. La création, également annoncée en juin dernier, de 11.000 places d’hébergement supplémentaires est une bonne nouvelle mais elle pourrait rapidement se révéler insuffisante face à l’ampleur de cette crise humanitaire.

Les maires des petites villes de France, conscients des efforts engagés, souhaitent que ces moyens puissent être pérennisés le temps nécessaire à la résolution de cette crise et sans remettre en cause les outils consacrés à la prise en charge des plus précaires, notamment pour ce qui concerne l’hébergement d’urgence des personnes sans-abri.

L’État ne peut pas limiter son action à l’indispensable résolution, au niveau international, des causes structurelles de ces migrations et au traitement de la situation juridique des demandeurs d’asile. Il est le seul acteur public doté des moyens financiers et de la vision nationale permettant d’organiser décemment, et de manière équilibrée sur le territoire, l’accueil des réfugiés. Il s'agit de tenir compte des capacités d'accueils des collectivités, de conditions économiques, sociales et financières, mais aussi des efforts déjà engagés par ceux d'entre eux qui, depuis de nombreuses années par exemple, travaillent avec les structures gestionnaires des centres d'accueil des demandeurs d'asile installés sur leur territoire.

L’APVF salue les initiatives déjà prises par ses membres et invite tous les maires de petites villes désireux de s’impliquer dans l’accueil des migrants à participer à la réunion organisée par le Ministre de l’Intérieur, place Beauvau, samedi 12 septembre.