Ce samedi 19 mars à 10h30 au Pouzin se tenait la cérémonie départementale de souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. À 18 h, se tenait celle d’Annonay. Comme chaque année, j'étais présent aux deux.
Cette guerre qui à l’époque ne disait pas son nom, ,s'est terminée avec le cessez le feu du 19 mars 1962. Longtemps, la Nation n'a pas su reconnaître ce jour comme un jour de commémoration. Depuis 2012, c'est fait car la loi instaurée le 19 mars comme « journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie. »
Cette journée est l’occasion pour nous tous de nous souvenir des souffrances de millions de femmes et d’hommes qui ont vécu cette guerre. Les appelés et rappelés mais aussi de leurs familles, de nous rappeler également des civils massacrés, déplacés, déracinés, abandonnés. Se souvenir également des français d’Algérie qui achevaient avec les accords d’Évian leur histoire dans ce pays dans la violence les conduisant à l’exil. Rappelons-nous aussi des harkis qui avaient fait le choix de rester fidèle à la France et pour qui les mois suivant fuirent suivie de représailles, de massacres les conduisant à fuirent vers la métropole.
Cette guerre, qui représente la fin de la décolonisation fait aujourd’hui parti de notre histoire commune, autour de laquelle nous devons nous rassembler.
La date du 19 mars n'a pas marqué la fin des douleurs ni des assassinats. Le massacre d'Oran est là pour nous le rappeler. Cependant cela reste la date à laquelle le processus de paix devient irréversible.
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