Le 18 janvier dernier, le Président de la République présentait le dispositif « embauche PME ». Lors du dernier conseil des ministres, les premiers résultats de ce plan ont été présentés.
Depuis janvier et jusqu’à la fin de cette année, une PME de moins de 250 salariés ou une association qui engage un nouveau salarié en CDI ou CDD égal ou supérieur à six mois, rémunéré jusqu’à 1 900 € bruts mensuels, bénéficie durant les deux premières années du contrat, d’une prime trimestrielle de 500 €, soit une aide de 4 000 € au total.
A raison de 5000 embauches par jour en moyenne, ce dispositif révèle des résultats prometteurs et encourageants dans notre lutte quotidienne contre le chômage. Je me réjouis que cette mesure visant à soutenir l’embauche et la compétitivité ait déjà permis en Ardèche la création de 415 emplois. C’est un résultat prometteur qui s’inscrit dans un contexte globalement encourageant : acquis de croissance au premier trimestre, légère baisse du chômage portée par la création d’emplois marchands, pouvoir d’achat en hausse et hausse de l’investissement des entreprises.
Au total, grâce aux différentes mesures prises pour l’emploi depuis 2012, c’est jusqu’à 100 % des cotisations patronales qui peuvent être remboursées (pour un salaire au Smic).
Comment faire ?
Pour l’obtention de cette prime, il suffit à l’employeur de remplir une demande sur Internet : EmbauchePME.gouv.fr, ou par téléphone au 09.70.81.82.10 (service gratuit + prix de l’appel).
La demande doit être transmise à l’Agence des services et de paiement (ASP) dont dépend l’entreprise. Ses coordonnées sont indiquées sur le formulaire.
Ensuite, chaque trimestre, l’employeur confirme sur le même site que les salariés concernés sont toujours employés dans l’entreprise.
Quand la prime est-elle versée ?
La prime « Embauche PME » est versée par virement, par tranche de 500 euros, dans le trimestre qui suit l’embauche, puis tous les trois mois.
Ces premiers résultats satisfaisants et encourageant doivent nous inciter à poursuivre nos efforts pour redonner de la compétitivité aux entreprises, continuer à agir pour la sécurisation des travailleurs ou encore lever les freins à la formation.
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