Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Comment nous allons réaménager le quartier de Faya à Annonay ? Multiplex, centre commercial et nouveaux parkings !

Avec Simon Plenet, président d’Annonay Agglo et vice-président du Département, et Antoinette Scherer, 1^ère adjointe, nous avons présenté le projet d’aménagement de tout le quartier de Faya et des rives de la Deume. Nous étions accompagnés de Michel Bourbon, propriétaire et exploitant de Super U, et de Gilbert et Adrien Baud, propriétaires et exploitants du groupe Bauciné (qui détient actuellement le cinéma des Nacelles à Annonay).

Le projet est pensé à l’échelle du quartier et nous sommes très heureux de le mener avec des partenaires privés qui ont déjà investi et sont présents depuis longtemps sur le bassin d’Annonay.

Pour ce qui concerne le site de l’ancienne usine de Faya, Michel Bourbon, va construire un nouveau Super U à la place. Le bâtiment sera esthétique et rappellera l'histoire industrielle du site et de notre ville. Il y aura une surface de vente plus grande que celle de l’actuel magasin et une galerie marchande de 440m² qui, pour l’essentiel, accueillera les commerces existants dans la galerie actuelle sans faire de concurrence aux boutiques du centre-ville. Il créera aussi 300 places de stationnement supplémentaires, dont un peu plus de la moitié au rez-de-chaussée, sous le magasin qui sera au premier étage du fait des risques d’inondations du site en cas de crue centennale. Les deux étages de parking de l’actuel Super U resteront accessibles aussi. Par ailleurs, il travaille actuellement et a noué plusieurs contacts avec des enseignes commerciales qui s'installeront dans ses locaux actuels. Il cherche des enseignes qui ne soient pas en concurrence avec celles déjà implantées au centre-ville. Son objectif est d'ouvrir début 2019. La Ville et l’Agglomération vont saisir cette occasion pour réaménager la gare routière qui sera un peu décalée, aura au moins deux quais de plus et permettra la sortie d’une partie des bus en direction du nord de la ville sans repasser par le rond-point de Barge.

Le cinéma dès Nacelles va se déplacer et ses propriétaires vont créer un multiplex de 7 salles (au lieu de quatre aujourd’hui) équipée de manière moderne et confortable (salle en gradins et espace entre les sièges d’au moins 1,10 mètre, aménagement d’un espace d’accueil convivial et diversification de la production). Messieurs Baud ont dit aussi leur volonté de renforcer encore leur partenariat avec le festival de cinéma, mais aussi leur objectif de quasiment doubler le nombre d’entrées, sachant que les Nacelles actuelles accueillent environ 100 000 spectateurs par an. Il y aura une trentaine de places de stationnement crées aussi. Là aussi l'ouverture est prévue début 2019. 

La MJC va être transférée au château de Déomas. Cela a déjà été annoncé lors de son assemblée générale. Les services municipaux actuellement installés à Déomas seront relogés à l’Hôtel de Ville et à la Maison des Services Publics, place de la Liberté, où de la place a été libérée par le départ d’ActivEmploi vers des locaux privés du boulevard de la République et par le regroupement des activités de la Mission Locale au Zodiaque).

Au niveau de l'agglomération, nous avons lancé la construction d'un gymnase pour remplacer celui du lycée Boissy d'Anglas. Il devrait être réalisé courant 2017 et sera accessible à la fois par le parc du lycée et par le chemin Charles gris (derrière le centre des impôts et le Trésor Public). Il sera équipé d’un mur d’escalade mais aussi de module de blocs permettant différentes formes de grimpe. Son coût est estimé à un peu plus de 2,5 millions d’euros.

La ville va, pour sa part, construire un étage supplémentaire au parking de la Valette et créer ainsi une centaine de places de plus d'ici fin 2017 début 2018. Cet étage sera construit entre le rez-de-chaussée et le 1^er étage car la hauteur sous plafond le permet. Ces nouvelles places seront gratuites. Seul le rez-de-chaussée restera payant comme actuellement pour favoriser les rotations.

Enfin, les logements des gendarmes seront construits, par la gendarmerie et son partenaire immobilier, à proximité de l'espace du parchemin et du cuir. Ce sont presque 60 logements qui verront le jour à cet endroit. Quand la gendarmerie a remplacé la police en 2011, la question du logement des gendarmes a été posée. Actuellement, ils occupent (pour une petite partie d’entre eux) les logements de fonction dont ils disposent à Font Chevalier et les autres sont répartis sur les communes alentours. Avec ce projet, ils seront à proximité des bureaux et locaux techniques et donc, la gendarmerie restera au centre-ville. Ce projet sera mené par la gendarmerie, le bailleur ADIS (propriétaire du terrain) et en partenariat avec la Ville.

Quel bilan global ? Ce projet va entrainer la création de 50 à 60 emplois avec l’agrandissement de SuperU et du cinéma. Il va aussi permettre de créer plus de 400 places supplémentaires de stationnement. Au total ce sont plus de 35 millions d’euros qui vont être investis. La Ville et l’Agglomération vont financer un peu de plus de 3 millions de travaux sur les espaces publics (démolition de l’actuelle MJC, réaménagement de la gare routière, création d’un étage à la Valette) auxquels il faut ajouter 2,5 millions pour le gymnase déjà prévu et lancé. Sur trois ans, c’est évidemment compatible avec nos budgets et sans entraîner de hausse d’impôts. Les autres 30 millions seront amenés par les investisseurs privés et le bailleur des gendarmes.

 

Dossier Presse Faya

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Visite de l’entreprise SADELA

Jeudi 9 juin j’ai pu visiter l'entreprise SADELA à Félines à l'invitation de monsieur Guret, son dirigeant qui l'a reprise il y a dix ans.

C’est une belle PME ardéchoise spécialisée dans la découpe-laser de pièces métalliques. Elle mène aujourd’hui trois grands projets de front afin d’accéder à de nouveaux marchés qui lui permettre d’être sur une rampe de croissance jusqu’en 2020. SADELA devrait atteindre 2 millions d’euros de chiffre d'affaire cette année et a déjà créé 7 emplois supplémentaires en 10 ans.

Cette entreprise, qui compte aujourd’hui 17 salariés,  a déjà investi presqu'un million d'euros au cours des dix-huit derniers mois afin de se moderniser pour gagner en efficacité et en compétitivité, tout cela en poursuivant la création d’emplois sur notre territoire.

Visite des travaux d'extension de l'entreprise Excelvision à Annonay

Lundi 6 juin, j’étais reçu par les dirigeants du groupe FAREVA pour la visite du chantier d'agrandissement et de mise en place de nouvelles chaînes de production dans les locaux d'Excelvision, une de leurs filiales, à Annonay et en compagnie des dirigeants d’un de leurs partenaires, le laboratoire Théa.

Le fabriquant de produits ophtalmologiques s’est lancé un défi : construire de nouvelles chaines de production, et donc l’équivalent d’une usine, en 18 mois et il voit pour cela les choses en grand, avec un investissement de plus de 25 millions d’euros afin de réaliser une extension des locaux actuels de près de 4000 m².

L’objectif de cette réalisation est de permettre à l’entreprise de doubler sa production de doses de collyres pour atteindre 300 millions de plus par an. Ce projet a aussi permis le recrutement de trente-cinq personnes en contrat de professionnalisation sur notre territoire afin de faire face à cette hausse d’activité. Ce sont des hommes et des femmes qui sont actuellement formés sur place pour ensuite, pour la plupart d’entre eux, y poursuivre leur carrière professionnelle.

Visite du laboratoire Aguettant à Champagne

Jeudi 28 avril, à l’invitation de Pierre Jouvet, Président de la communauté de commune Portes de DrômArdèche nous étions avec le Préfet de l’Ardèche, Philippe Delaplacette Maire de Champagne, et de nombreux acteurs locaux à la rencontre des dirigeants des laboratoires d’Aguettant à Champagne.

L’occasion de découvrir un beau projet d'investissement sur le site qui en sera conforté. Et avec lui la création d’une centaine d'emplois qu'il représente. Aguettant qui est une entreprise familiale et indépendante est spécialisée dans le médicament injectable. Le laboratoire agit au quotidien afin d’améliorer la prise en charge des patients lors de situations médicales critiques. Leurs produits répondent aux besoins de fiabilité et de sécurité d'administration des professionnels de santé. Le site de Champagne ouvert depuis 1988 produit chaque année environ 68 millions de médicaments. L’entreprise qui se développe de plus en plus à l’international doit donc aujourd’hui augmenter sa capacité de production et réorganiser le site de Champagne afin d’implanter de nouvelles lignes de productions, c’est l’objet du projet Champagne 2 qui nous était présenté lors de cette visite. Les élus présents que nous sommes se sont engagés lors de cette rencontre à accompagner l’entreprise dans son développement afin de pérenniser les emplois que le projet va créer. C’est une nouvelle preuve du dynamisme du Nord Ardèche et de son développement.

Cinq bonnes nouvelles pour finir la semaine!

Tout ne va pas bien et il y a encore beaucoup de chemin à faire, beaucoup de travail pour retrouver une situation économique permettant une baisse durable du chômage. Cela ne doit pas nous empêcher de souligner les bonnes nouvelles. Et notamment les cinq suivantes:

 

1/ Les embauches sont reparties : au premier trimestre les déclarations d’embauches de plus d’un mois (hors intérim) ont augmenté de 5% retrouvant leur plus haut niveau depuis 5 ans ; c’est le résultat de la mesure Embauche PME qui totalise 210 000 demandes et plus de 600 dossiers en Ardèche ; Source ACOSS

 

2/ La construction est repartie : l’activité est en hausse pour la première fois pour l’artisanat du bâtiment après 15 trimestres de baisse consécutifs et c'est tant mieux car ce secteur souffre ; Source CAPEB

 

3/ La production est repartie : au premier trimestre, le taux d’utilisation des capacités dans l’industrie a augmenté de +2% ; cela veut dire que les entreprises mobilisent l’outil de production face à la demande qui augmente ; Source INSEE

 

4/ Les exportations sont reparties : +20Mds€ l’année dernière ; Source Banque de France

 

5/ Les investissement étrangers sont repartis : les investissements directs étrangers en France ont atteint 40Mds€ en 2015, plus haut niveau depuis 2008 ; Source Banque de France.

Tribune pour le Monde: TTIP : l’Union européenne ne réduira pas au silence le Parlement français

Avec d’autres parlementaires, j’ai signé ce jeudi 7 avril une tribune appelant à plus de démocratie et de transparence dans les négociations, entre l’Europe et les États-Unis, relatives au Traité Transatlantique TAFTA. Dans ce débat nous ne voulons ni opacité, ni petits arrangements sur le dos des peuples, nous voulons que la France et que tous les français puissent se saisir de ce débat considérable pour la vie quotidienne de nos concitoyens. Je vous invite donc à retrouver cette tribune :

Chacun sait que l’Union européenne négocie avec les Etats-Unis un Partenariat transatlantique de
commerce et d’investissement, mais personne ne sait ce qu’il contient. A l’heure où l’objectif affiché
par beaucoup est de conclure un accord en 2016, Il faut se battre pied à pied, comme le fait notre
gouvernement, pour obtenir de la transparence, car ce n’est pas un privilège mais un droit.
Aujourd’hui, un parlementaire ne peut lire qu’un texte lacunaire, une fois délesté de son téléphone,
et sous la surveillance d’un fonctionnaire. Certes, depuis peu, il a au moins l’avantage d’y accéder
dans les locaux d’une administration publique nationale, plutôt qu’à Bruxelles ou à l’Ambassade des
Etats-Unis..
Le symbole est évident : les citoyens et leurs représentants n’ont qu’à circuler, il n’y a rien à voir. Le
commerce international est une affaire de technocrates, de lobbys, d’experts, bref de spécialistes.
Que les effets d’un accord commercial sur la vie quotidienne de nos concitoyens soient considérables
ne semble pas justifier qu’on leur demande leur avis. Cette méconnaissance de nos principes et
valeurs démocratiques fondamentales est purement et simplement insupportable.
Avec Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, le gouvernement a posé les conditions
d’une négociation réussie : la transparence à tous les niveaux, la réciprocité entre les parties,
l’intransigeance sur les normes sociales et environnementales, qui ne peuvent être modifiées que
vers le mieux-disant, le respect de nos lignes rouges et le refus de tout tribunal d’arbitrage privé au
profit d’une véritable justice internationale en matière d’investissement. La réussite de la France est
reconnue puisqu’elle a su créer un consensus en Europe autour de la création d’une Cour publique, à
terme multilatérale, qui mettra un terme définitif aux tribunaux d’arbitrage privés. Ses positions sont
respectées car elle sait hausser le ton devant l’absence de réciprocité. . En affirmant que le
« parlement aurait le dernier mot », le secrétaire d’Etat a aussi tranché avec l’inertie en Europe face
aux enjeux mais aussi aux risques soulevés par le TTIP en matière de contrôle démocratique.
Aujourd’hui les gouvernements européens restent discrets et semblent soutenir par principe un
accord avec les Etats-Unis. Ce n’est pas le cas de la France. Le gouvernement a pris des positions
claires dans lesquelles nous nous reconnaissons. Nos lignes rouges et nos intérêts offensifs sont
précis, connus et défendus, aucun accord n’est envisageable sans leur prise en compte.
Tous les Français doivent savoir que nous ne céderons rien sur la défense de notre modèle agricole et
alimentaire. Boeuf aux hormones ou poulet chloré resteront aux Etats-Unis. Tous les Français savent
que nos entreprises ont besoin de l’ouverture des marchés publics, de l’accès au marché des
services, et de la reconnaissance des appellations contrôlées, parce que nos exportations
garantissent des emplois et contribuent à en créer en remplissant le carnet de commandes. Mais ils
ne veulent ni opacité, ni petits arrangements sur le dos des peuples.
Certains mènent une offensive pour faire des accords commerciaux une compétence exclusive de
l’Union européenne. La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie pour trancher ce point et
rendra prochainement son verdict sur l’accord entre l’union européenne et Singapour. Un argument
juridique ne doit pas pouvoir servir à contourner la démocratie. Nous, parlementaires français, ne
l’accepterons jamais. Nous demandons solennellement au gouvernement français de refuser de
signer tout accord avec les Etats-Unis si le Parlement est réduit au silence.

Les  signataires : Alain Anziani (Gironde) ; Kader Arif (Haute-Garonne) ;Delphine Bataille (Nord) ; Claude Berit Débat (Dordogne) ; Erwann Binet(Isère) ; Nicole Bonnefoy (Charente) ; Brigitte Bourguignon (Pas-de-Calais) ;Martial Bourquin (Doubs) ; Sylviane Bulteau (Vendée) ; Henri Cabanel(Hérault) ; Pierre Camani (Lot et Garonne) ; Colette Capdevielle (Pyrénées-Atlantiques) ; Thierry Carcenac (Tarn) ; Françoise Cartron (Gironde) ; Marie-Anne Chapdelaine (Ille-et-Vilaine) ; Jacques Chiron (Isère) ; Karine Claireaux(Saint Pierre et Miquelon) ; Romain Colas (Essonne) ; Françoise Descamps-Crosnier (Yvelines) ; Sandrine Doucet (Gironde) ; Olivier Dussopt (Ardèche) ;Alain Duran (Ariège) ; Frédérique Espagnac (Pyrénées Atlantiques) ; Corinne Féret (Calvados) ; Richard Ferrand (Finistère) ; Yann Galut (Cher) ; Odette Herviaux (Morbihan) ; Eric Jeansannetas (Creuse) ; Chaynesse Khirouni(Meurthe-et-Moselle) ; Colette Langlade (Dordogne) ; Claudine Lepage(représentant les Français établis hors de France) ; Arnaud Leroy (Français établis hors de France) ; Lucette Lousteau (Lot-et-Garonne) ; Jacques Bernard Magnier (Puy de Dôme) ; Frank Montaugé (Gers) ; Sandrine Mazetier (Paris) ;Philippe Nauche (Corrèze) ; Germinal Peiro (Dordogne) ; Hervé Pellois(Morbihan) ; Marie Francoise Pérol-Dumont (Haute Vienne) ; Elisabeth Pochon(Seine-Saint-Denis) ; Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle) ; Régine Povéda(Lot-et-Garonne) ; Joaquim Pueyo (Orne) ; Catherine Quéré (Charente-Maritime) ; Monique Rabin (Loire-Atlantique) ; Daniel Raoul (Maine et Loire) ;Claude Raynal (Haute Garonne) ; Stéphanie Riocreux (Indre et Loire) ;Gwendal Rouillard (Morbihan) ; Alain Rousset (Gironde) ; Jean Yves Roux(Alpes de Hautes Provence) ; Christophe Sirugue (Saône-et-Loire) ; Julie Sommaruga (Hauts-de-Seine) ; Nelly Tocqueville (Seine Maritime) ; Stéphane Travert (la Manche) ; Richard Yung (représentant les Français établis hors de France).

Question au Gouvernement concernant le scandale Panama Papers

 Retrouvez ma question au Gouvernement, ce mercredi 6 avril, sur la nécessité de faire encore plus pour lutter contre la fraude fiscale après les révélations sur les montages offshore et le Panama. A l'heure où des efforts sont demandés à tout le monde, ces informations sont choquantes et nous devons encore renforcer notre action.

Point presse du préfet de l’Ardèche et des parlementaires du département sur la politique de l'emploi

Le lundi 4 avril dernier, nous avons, avec le Préfet de l’Ardèche et mes collègues députés de l’Ardèche, tenu un point presse consacré à l’économie et à l’emploi dans le département. Le Gouvernement a mis en œuvre depuis 2014 une série de mesures de réduction du coût du travail et d’incitation à l’investissement productif et à l’embauche. Ces mesures mises en place par le Gouvernement ont notamment permis de résorber l’écart de coût du travail qui existait avec l’Allemagne. Le 18 janvier dernier, le Président de la République a annoncé les grandes orientations du plan d’urgence pour l’emploi. Le plan de 40 milliards d’euros d’allègements de charges d’ici à 2017 (loi sur l’emploi de 2013 et le pacte de responsabilité en janvier 2014) est dopé de plus de 2 milliards d’euros (dont 1 sur le plan formation) par les mesures du 18 janvier 2016, quand le Président de la République a annoncé les grandes orientations du plan d’urgence pour l’emploi. En Ardèche les résultats sont là. Le dispositif embauche PME a déjà créé 650 emplois dont les ¾ en CDI. Par ailleurs, depuis 2012, c’est 1800 jeunes ardéchois qui ont bénéficié d’un emploi d’avenir et 263 depuis septembre 2015 qui ont pu bénéficier de la garantie jeune. Le plan massif de formation pour les chômeurs de longues durée a déjà permis depuis janvier l’entrée en formation de 440 ardéchoises et ardéchois. Enfin grâce au CICE ce sont plus de 34 millions d’euros qui ont été reversés aux entreprises ardéchoises. Si parfois cette aide n’a pas permis la création direct d’emplois, elle a pu permettre à des entreprises de ne pas en supprimer durant la période difficile de 2012 – 2013. Enfin lors de ce point presse nous avons tenu à rappeler l’engagement du Gouvernement concernant le suramortissement cette mesure qui permet de soutenir l’investissement productif de toutes les entreprises pour accélérer la modernisation de leur outil de production et leur permettre d’être plus compétitives. Avec le Préfet de l’Ardèche, et mes collègues parlementaires, nous souhaitions rappeler lors de ce point presse que tous les leviers étaient enclenchés pour relancer durablement l’emploi dans notre Département et que les premiers résultats satisfaisants devaient nous encourager à poursuivre nos efforts.

http://www.ardeche.gouv.fr/IMG/pdf/160404_communique_de_presse.pdf

http://www.ardeche.gouv.fr/point-presse-consacre-a-l-economie-et-a-l-emploi-a5726.html

Plan embauche PME, déjà 415 emplois créés en Ardèche !

Le 18 janvier dernier, le Président de la République présentait le dispositif « embauche PME ». Lors du dernier conseil des ministres, les premiers résultats de ce plan ont été présentés.

Depuis janvier et jusqu’à la fin de cette année, une PME de moins de 250 salariés ou une association qui engage un nouveau salarié en CDI ou CDD égal ou supérieur à six mois, rémunéré jusqu’à 1 900 € bruts mensuels, bénéficie durant les deux premières années du contrat, d’une prime trimestrielle de 500 €, soit une aide de 4 000 € au total.

A raison de 5000 embauches par jour en moyenne, ce dispositif révèle des résultats prometteurs et encourageants dans notre lutte quotidienne contre le chômage. Je me réjouis que cette mesure visant à soutenir l’embauche et la compétitivité  ait déjà permis en Ardèche la création de 415 emplois. C’est un résultat prometteur qui s’inscrit dans un contexte globalement encourageant : acquis de croissance au premier trimestre, légère baisse du chômage portée par la création d’emplois marchands, pouvoir d’achat en hausse et hausse de l’investissement des entreprises.

Au total, grâce aux différentes mesures prises pour l’emploi depuis 2012, c’est jusqu’à 100 % des cotisations patronales qui peuvent être remboursées (pour un salaire au Smic).

Comment faire ?

Pour l’obtention de cette prime, il suffit à l’employeur de remplir une demande sur Internet : EmbauchePME.gouv.fr, ou par téléphone au 09.70.81.82.10 (service gratuit + prix de l’appel).

La demande doit être transmise à l’Agence des services et de paiement (ASP) dont dépend l’entreprise. Ses coordonnées sont indiquées sur le formulaire.

Ensuite, chaque trimestre, l’employeur confirme sur le même site que les salariés concernés sont toujours employés dans l’entreprise.

Quand la prime est-elle versée ?

La prime « Embauche PME » est versée par virement, par tranche de 500 euros, dans le trimestre qui suit l’embauche, puis tous les trois mois.

Ces premiers résultats satisfaisants et encourageant doivent nous inciter à poursuivre nos efforts pour redonner de la compétitivité aux entreprises, continuer à agir pour la sécurisation des travailleurs ou encore lever les freins à la formation.

sécurité sociale le déficit divisé par 2!

Les chiffres du déficit de la sécurité sociale pour 2015 viennent d’être définitivement rendu publics. Ils montrent que le redressement des comptes publics engagé depuis 2012 se poursuit et s’accélère alors même que nous créons de nouveaux droits pour les français.

En 2015, la majorité et le Gouvernement sont parvenus à réduire le déficit plus que ce que nous avions pensé. En effet, le solde du régime général de la sécurité sociale et du fond de solidarité vieillesse se sont établis à 10, 7 milliards d’euros contre 20, 9 milliards en 2011.

Des 2012, nous avions fixé une ligne pour diminuer ce déficit : celle de ne pas dérembourser des soins ou des médicaments, de ne pas initier de franchises et enfin de pas déséquilibrer les acquis sociaux. Nous avons au contraire, créé de nouveaux remboursements, de nouveaux droits et réalisés de nouvelles conquêtes sociales pour les français.

Ces bons résultats que nous connaissons aujourd’hui sont le fruit d’une politique volontariste du Gouvernement de maitrise des dépenses.

Plus concrètement, les comptes s’améliorent dans toutes les branches du régime général. C’est notamment le cas de la branche famille dont le déficit a quasiment été divisé par 2. Le déficit de la branche vieillesse est quant à lui quatre fois inférieur à celui de l’année précédente permettant même un quasi retour à l’équilibre, c’est également le cas de la branche maladie qui diminue en 2015 pour la deuxième année consécutive. Enfin, la branche accidents du travail demeure excédentaire à un niveau légèrement supérieur à celui de 2014.

Ces résultats aujourd’hui satisfaisant pour la majorité sont obtenus sans réaliser de coupes strictes dans les budgets. Depuis le début du quinquennat s’ajoute à la baisse continue du reste à  charge des patients la création de nouveaux droits. C’est notamment le retour de la retraite à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler tôt, pour les femmes ayant eu 3 enfants, c’est la création du compte pénibilité, la gratuité de la contraception pour les mineures, la suppression des franchises médicales pour les familles les plus précaires, la création d’une garantie des impayés de pensions alimentaire et de nombreuses autres mesures que l’on pourrait rappeler.

Depuis 2012, le Gouvernement agit pour le redressement des comptes publics dans la justice sociale et en créant de nouveaux droits pour tous !