Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Une arrivée du Tour de France 2012 sur le bassin d'Annonay ! C'est officiel

C'est officiel. Annonay sera accueillera une arrivée du Tour de France 2012. Nous accueillerons le Tour et sa caravane le vendredi 13 juillet, à la sortie des Alpes et après que les cyclistes aient quitté St Jean de Maurienne le matin.

C'est en partenariat avec la commune de Davézieux, la Communauté de Communes du Bassin d'Annonay, et le Conseil Général (qui sera le 1er financeur de l'opération) que nous organiserons ce bel événement. Nous étions avec Aida Boyer, Pascal Terrasse et Gilles Novat à la présentation officielle du Tour le 18 octobre à Paris pour une belle cérémonie orchéstrée notamment par le directeur d'ASO, Christian Prudhomme, et Bernard Hinault. De nombreux champions étaient présents comme Thomas Voekler ou le vainqueur du Tour 2011. Nous avons pris un grand plaisir à voir se concrétiser nos efforts.

Cette arrivée du Tour sera l'occasion de montrer que les choses bougent sur le bassin d'Annonay, que malgré les difficultés nous savons relever la tête et des défis. Ce sera aussi l'occasion de rassembler tous les acteurs économiques, sportifs, agricoles, touristiques du territoire pour en faire la promotion.

La ligne d'arrivée sera devant le parc de la Lombardière et le Tour passera en centre-ville. Il passera par St Vallier, Ardoix, Quintenas avant d'emprunter la voie de Deume puis le Boulevard de la République. Une arrivée en plein centre-ville était trop difficile car l'espace manque et il aurait fallu entièrement le fermer à la circulation. Avec le circuit retenu, la RN82 depuis Serrières reste ouverte pour permettre aux spectateurs de venir jusqu'au coeur du bassin. Tous les autres sites pressentis (Déomas, Place Michelet..) ne répondaient pas aux contraintes techniques ou de sécurité.

Interpellation du Préfet de l'Ardèche sur l'avenir du site de Trigano à Tournon sur Rhone

Cette semaine,j'ai écrit à Monsieur le Préfet de l'Ardèche pour lui faire part des inquiétudes exprimées par de nombreux salariés de l’usine TRIGANO VDL de Tournon-sur-Rhône quant à leur avenir, à la suite de l’annonce du classement du site en zone rouge, dans le cadre du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI). Les PPRI sont des outils utiles et nous avons tous en tête les innondations qui avaient affecté cette partie du Nord Ardèche à l'automne 2008. Cependant, dans le contexte actuel de crise, nous devons tous veiller à ne pas remettre en cause ou obérer la pérénnité des activités économiques et notamment industrielles sur notre territoire.

En effet, dans un contexte socio-économique difficile, l’annonce du classement du site TRIGANO VDL en zone rouge parait faire peser de lourdes incertitudes sur l’avenir de l’usine de Tournon-sur-Rhône et de ses salariés. Cette décision risquerait, en effet, de contraindre la direction du Groupe TRIGANO à intégrer un surcoût excessivement important en termes d’assurance pour maintenir ce site. Or, le Groupe TRIGANO assumera-t-il ce surcoût ou modifiera-t-il sa stratégie de développement  jusqu'à remettre en cause à terme le site concerné? Dans le cas où le Groupe TRIGANO prendrait la décision de ne pas assumer le surcoût d’assurance et viendrait à fermer l’usine de TRIGANO, les conséquences pour l’économie locale et l’emploi seraient dramatiques. En effet, un tel choix menacerait des centaines d'emplois et de familles. Cette situation serait inacceptable pour notre territoire déjà fortement touché par la crise et ses conséquences. Nous n'en sommes évidemment pas là mais je comprends que ce classement en zone rouge puisse susciter de l'inquiétude chez les salariés.

Au regard de la situation et compte tenu des risques réels qu’elle pourrait faire peser sur notre économie et les emplois, j'ai demandé au Préfet de bien vouloir se saisir de ce dossier et d’étudier l’ensemble des possibilités permettant de garantir l’avenir de l’usine TRIGANO VDL et de ses salariés.

Je souhaite que toutes les garanties puissent être apportées par le représentant de l'Etat.

Un beau succès pour les primaires citoyennes

Les primaires citoyennes organisées par le Parti Socialiste sont un succès. Plus de 2 millions de participants en France, plus de 15 000 en Ardèche qui ont fait le choix, ce dimanche, d'aller voter parfois dans des communes et des bureaux inhabituels pour eux.

Plus de 15 000 citoyens et citoyennes convaincus de la nécessité de changer les choses en 2012 et qui pour beaucoup nous ont dit leur ras-le-bol de l'injustice fiscale, de l'inefficacité économique, de la dégradation de l'image de la France sur la scène internationale. Beaucoup nous ont aussi dit leur volonté d'une respiration démocratique à laquelle repondent nos primaires

Martine Aubry et François Hollande sont qualifiés pour le second tour. Je ne peux et ne veux passer sous silence la tristesse et l'émotion de Ségolène Royal qui n'a pas obtenu le score qu'elle espérait. Chaque engagement politique est respectable dès lors qu'il est républicain.

Partout, et en Ardèche en particulier, Arnaud Montebourg a fait un bon résultat. C'est normal et mérité. D'abord car il a mené une bonne campagne. Ensuite car ses thèmes répondent à des attentes. L'Ardèche est un département industriel qui souffre de la concurrence sans limite que se mènent les pays et les régions du monde. Il appelle de ses voeux une démondialisation et je crois que la réponse apportée par Martine Aubry va dans le sens qu'il souhaite. Avec elle nous proposons d'aller vers un juste échange appuyé sur des écluses sociales et tarifaires à l'entrée de l'Union Européenne pour que notre industrie ne soit pas concurrencée par des produits fabriqués dans des pays sans protection sociale et donc concurrentiels par leurs couts de production. C'est d'ailleurs dans les bassins industriels d'Annonay et de la vallée du Rhone que Martine Aubry et Arnaud Montebourg réalisent leurs meilleurs scores. Convergence aussi sur la question du volontarisme politique et de l'engagement à reprendre le dessus sur le sytsème financier en refusant les agences de notation, en taxant les transactions financières, ou en donnant plus de place aux salariés dans les conseils d'administration des grands groupes. Convergence enfin sur la nécessité de protéger les Français qui n'ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables. Nous refusons l'idée de la TVA Sociale qui serait un nouvel impot injuste et lourd pour les classes populaires et moyennes.

Martine Aubry est ma candidate. C'est une amie et je partage avec elle ses objectifs politiques. J'apprécie sa clarté, son engagement et sa capacité à fixer un cap sans tergiverser ni hésiter. J'apprecie aussi sa méthode, son sens du travail en équipe et sa volonté de faire de la politique sobrement, loin des paillettes et de ce qu'on appelle la « peopolisation » de l'action publique. Son engagement pour l'égalité me séduit : égalité des chances par l'éducation et la culture, égalité des citoyens par les services publics, égalité des droits et notamment entre les femmes et les hommes, égalité dans la justice fiscale aussi.

Je suis convaincu que le changement porte aujourd'hui le nom de Martine Aubry. Je souhaite que la belle dynamique du 1er tour lui permette de le proposer en 2012.

Où voter aux primaires en Nord Ardèche?

Pas moins de 20 bureaux de vote seront ouverts les dimanches 9 et 16 octobre en Nord Ardèche de 9h à 19h pour la primaire citoyenne.

Pour voter, il suffit d'etre inscrit sur les listes électorales à la date du 31 décembre 2010, de s'acquitter d'un euro minimum de participation aux frais et de se retrouver dans la charte des valeurs suivante : "Je me reconnais dans les valeurs de la gauche et de la République en défendant le projet d'une société de liberté, d'égalité et de progrès solidaire, dont tous les membres jouissent des mêmes droits".

Liste des bureaux en Nord Ardèche : Téléchargement Primaires citoyennes des 9 et 16 octobre 2011 - BV circo 2

 

Inauguration de l'IME de la Lombardière à Annonay, un nouvel équipement au service des personnes en situation de handicap

C'est avec un grand plaisir que j'ai participé ce mercredi 28 à l'inauguration de l'IME de la Lombardière construit par l'ADAPEI de l'Ardèche en remplacement de l'IME du Bon Pasteur située près du centre hsopitalier d'Annonay et devenu vétuste.

Nous nous étions engagés, avec mon collègue Pascal Terrasse, aux côtés de l'ADAPEI pour l'obtention de près de 500 000 euros de subvention de la CNASEA. La Ville d'Annonay a aussi lancé un chantier d'aménagement d'un giratoir pour sécuriser l'accès à cet équipement, à la crèche municipale mais aussi l'ensemble du quartier.

Ce nouvel établissement, que j'ai découvert aux côtés d'Elisabeth Chambert, la Président de l'ADAPEI de l'Ardèche, et de Marie-Claude Monnet, la responsable de la section Nord Ardèche, offre un accueil de grande qualité aux résidents et aux patients. C'est un outil formidable et j'ai salué lors de mon intervention le travail des équipes salariées et bénévoles de l'ADAPEI mais aussi des nombreuses structures accompagnant les enfants et les adultes en situation de handicap.

Le débat sur le handicap est au coeur de l'actualité mais de manière douloureuse. Le nombre de personnels d'accompagnement et d'intégration pour permettre la scolarisation des enfants en situation de handicap ne cesse de baisser. Les normes d'accessibilité aux équipements publics sont menacées par une offensive des parlementaires UMP souhaitant le report de leur date d'application. L'Association des Paralysés de France a d'ailleurs manifesté sa désapprobation et de nombreux responsables politiques étaient à ses côtés, dont Martine Aubry qui a présenté son projet en la matière.

Visite de la Fromagerie du Vivarais à Désaignes et mobilisation pour le "St Félicien lait de chèvre"

Ce vendredi 23 septembre, j'étais à Désaignes aux côtés de Marc Bard, Maire, mais aussi des conseillers généraux de St Félicien et Lamastre, pour visiter la Fromagerie du Vivarais à l'invitation de son dirigeant Monsieur Bringold.

Cette entreprise compte 22 salariés et a fortement développé son chiffre d'affaire. Elle offre un débouché à 19 producteurs de laits de chèvre et à 11 producteurs de lait de vache de la région. Elle est ainsi au coeur d'un système économique local, alliant circuit court et valorisation des produits locaux, maintien d'activité en zone rurale, et valorisation de notre patrimoine au travers des fromages qu'elle produit, notamment des picodons, de la pélissonne, du caillé doux...

Il y a quelques semaines, j'ai interpellé le Ministre de l'Agriculture sur la redéfinition en cours de la liste de denomination des fromages. C'est un décret qui fixe le nom de chacun et les critères pour pouvoir s'en prévaloir.

Les services du Ministère de l’Agriculture, en collaboration avec l’ALTA, la FNIL et la DGCCRF, ont engagé une procédure de révision du décret n°2007-628 du 27 avril 2007 relatif à la dénomination et la définition des fromages français. Je souhaite que la dénomination Saint Félicien puisse être élargie aux fromages produits à base de lait.

Historiquement, le fromage de Saint Félicien est un produit fermier issu du Pays de Saint Félicien dans le Nord Ardèche. Traditionnellement réalisé à base de lait de chèvre ou d’un mélange lait de chèvre/lait de vache, la production de ce fromage a été progressivement déplacée vers les territoires de la rive gauche du Rhône et lait de chèvre, matière première du Saint Félicien, a été remplacé par le lait de vache. Aujourd’hui certains producteurs ardéchois perpétuent la tradition mais ne peuvent, cependant, pas bénéficier de la dénomination Saint Félicien. Un telle situation n’est pas logique.

D’autre part, l’élargissement de la dénomination Saint Félicien aux fromages produits à base de lait de chèvre offrirait de nouveaux débouchés à la filière « lait de chèvre » ardéchoise. Cela permettrait, effectivement, de participer à la résorption des difficultés qu’ils rencontrent actuellement. Enfin, cette reconnaissance serait un atout considérable dans le cadre de la stratégie de développement et de valorisation des productions traditionnelles de notre territoire. Cela ne créera pas une concurrence pour d'autres producteurs puisqu'il ne s'agit pas de retirer le nom de Saint Félicien aux autres fromages mais d'en élargir l'application.

Inquiétudes et avenir de la réforme de l'intercommunalité

La réforme de l'intercommunalité suscite des inquiétudes et c'est la conséquence logique d'une loi adoptée trop rapidement à propos de laquelle nous sommes nombreux à avoir dit notre opposition et nos craintes sur la méthode et le calendrier. Ce sont ces enjeux qui étaient au coeur de la réunion d'échange et de formation que l'Association des Petites Villes de France a organisé à Annonay le vendredi 16 septembre et qui a réuni une quarantaine d'élus.

Le lundi 21, d'autres inquiétudes ont été répétées lors de la réunion de la commission départementale de coopération intercommunale, et ce au sujet des projets de regroupements souhaités par l'Etat et au sujet du calendrier d'application de cette réforme.

Avec le Président de la CCBA, nous avons répété que si nous sommes favorables à la création d'une communauté d'agglomération autour d'Annonay, nous la souhaitons à un autre rythme et surtout avec des communes volontaires car nous respectons chacun des conseils municipaux. Reste à savoir si l'Etat laissera les élus de notre territoire travailler à leur rythme sur ce sujet...

Sur le sujet du financement, le Bureau de l’Association des Petites Villes de France (APVF) présidée par Martin Malvy, Ancien ministre et Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, a adopté ce mardi, à l’unanimité, une résolution demandant au Gouvernement de s’engager à prévoir, dans le projet de loi de finances pour 2012, les crédits supplémentaires, nécessaires à l’application de sa réforme de l’intercommunalité.

L’application sur le terrain de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales aboutira à des regroupements d’intercommunalités bénéficiant de dotations plus élevées que par le passé. Dans le cadre du gel en valeur des concours financiers de l’Etat jusqu’en 2014, cette augmentation ne pourra se faire qu’au détriment des dotations versées aux communes. Or contrairement à ce qui est parfois prétendu, pour les communes concernées, cette réduction des dotations ne sera pas toujours compensée par un transfert de charges à l’intercommunalité. 

Pour être juste, la réforme de l’intercommunalité doit donc faire l’objet d’un financement ad hoc, sous la forme d’un abondement exceptionnel de l’enveloppe des concours financiers de l’Etat aux collectivités locales. A défaut, cette réforme ne sera qu’un moyen déguisé pour réduire un peu plus les marges de manœuvre financières des collectivités territoriales (et en particulier des communes) qui représentent pourtant, via leurs investissements, le dernier levier de reprise de la croissance.

Un week-end entre culture et patrimoine

Ce wee-end le patrimoine et la culture étaient à l'honneur avec des vendredi soir l'ouvertuire des Journées Européennes du Patrimoine à Roiffieux, dans le cadre du programme préparé par la Communauté de Communes sous la houlette de Muriel Bonijoly, animatrice du groupe de travail. Plus de 30 visites, conférences ou établissements s'offraient aux visiteurs à l'occasion de ces journées qui permettent de découvrir ou redécouvrir la richesse de notre territoire.

Le thème de l'eau était le fil conducteur de cette édition 2011 et cela est très pertinent tant l'eau est un des biens essentiels les plus précieux. Bravo à tous ceux qui, acteurs locaux, propriétaires privés, élus et agents, font vivre ces belles journées.

J'ai aussi eu le plaisir de participer à la soirée annuelle de la confrérie du St Joseph dont les membres m'ont fait l'honneur d'être membre depuis mon intronisation l'an dernier. C'est aussi un des éléments de notre patrimoine que cette viticulture de qualité, génératrice d'emplois comme de plaisir.

Le samedi après-midi avait aussi été l'occasion d'une visite à la kermesse organisée par les centres sociaux d'Annonay à Déomas. Stands, jeux, gourmandises voisinaient dans une ambiance très conviviale au coeur de notre parc municipal.

Antoinette Scherer, ma 1ère Adjointe, accompagnée de quelques élus, avait installé un stand de présentation du projet de rénovation urbaine du quartier de Zodiaque. Maquette, plan, calendrier, tout était à disposition pour renseigner les habitants.

Enfin, la culture était au coeur de ce week-end avec le «temps fort » de l'APSOAR dans le domaine des Arts de la Rue. Après l'inauguration de cette 9ème édition le matin à Félines, en compagnie de nombreux élus (Michèle Victory, Denis Duchamp, Valerie Malavieille, Olivier Peverelli...) nous avons eu le bonheur de pouvoir découvrir plus de 40 spectacles programmés sur 6 communes en 3 jours.

Occasion aussi de nous associer à la campagne de la fédération nationale des arts de la rue qui revendique que la culture soit considérée comme un outil d'action publique pour l'égalité des chances et l'émancipation de chacun

J'ai eu plaisir à rappeler que selon Kantor ''la culture, ca ne sert à rien...c'est comme l'amour''.

Communiqué de presse : Olivier Dussopt inquiet face à l’avenir toujours incertain du programme européen d’aide alimentaire

L’avenir du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) reste menacé après la réunion des ministres de l’Agriculture mardi 20 septembre 2011 à Bruxelles. Cette réunion devait pourtant résoudre la question soulevée en avril dernier par la Cour de Justice qui considère que ce programme détourne l’objectif initial de la Politique Agricole Commune (PAC).

Olivier Dussopt est profondément choqué par la position prise par plusieurs Etats européens de renvoyer le financement de l’aide alimentaire aux budgets nationaux, gommant du même coup le principe de solidarité qui a fondé l’Europe.

Si la Commission européenne décide de réduire le budget du PEAD de 75% (passant de 480 millions d’euros à 113,5), les premières victimes de cette mesure seront les millions d’Européens qui survivent grâce à cette aide. Dans un contexte de grave crise économique et sociale, cette perspective est intolérable et serait extrêmement préoccupante.

Olivier Dussopt, qui avait interpellé le Ministère des Affaires Européennes à ce sujet en juin dernier (question écrite n°112926), demande à nouveau au Gouvernement d’intervenir auprès des instances européennes afin d’obtenir le maintien de ce dispositif essentiel. La France doit défendre l’idée d’une Europe sociale et solidaire ; mieux, en être le moteur.

Il ne serait pas acceptable de voir mobiliser des fonds considérables pour venir en aide au système financier et nier dans le même temps une aide qui ne représente que 0,25% du budget européen à destination des familles les plus pauvres.

Aux côtés des entreprises de l'automobiles et des transports pour plus de performance en Nord Ardèche

Ce lundi 12 septembre, avec Valérie Malavieille, conseillère régionale, et Pascal Diaz, Président du réseau VILESTA (Véhicules Industriels et de Loisirs Equipementiers Sous-traitants Automobiles en Nord-Ardèche), nous avons lancé une opération d'amélioration de la performance de la gestion des ressources humaines avec 10 entreprises de ce secteur d'activité.

Ces entreprises relèvent du réseau VILESTA et sont en Nord Ardèche : Guilherand Granges, Toulaud, Le Cheylard, Annonay et son bassin, le Tournonais... Toutes ont adhéré à l'offre de la Région Rhone Alpes "Securise'RA".

Ces 10 entreprises du collectif VILESTA ( qui compte au total 26 entreprises, soit environ 3000 salariés) vont pouvoir bénéficier d’un dispositif régional spécifique «  SECURISE’RA ».Ce dispositif est un outil d’animation et d’action au profit d’une gestion territoriale des ressources humaines, mais aussi un outil d’articulation entre les politiques de développement économique et de formation au bénéfice de l’emploi.

Ce dispositif a été activé à partir du niveau territorial que sont les contrats territoriaux emploi formation.Notre plan d’action pour l’Ardèche verte prévoit de mobiliser soutenir,organiser,animer,coordonner un collectif de veille économique et social : instaurer une GTEC ( gestion territoriale des emplois et compétences).

La démarche VILESTA est ambitieuse et les leaders de VILESTA sont convaincus de l’intérêt de progresser individuellement et collectivement pour faire face aux enjeux économiques et sociaux

Dans ce contexte, plusieurs groupes de travail ont été mis en place ( compétitivité, ressources humaines, communication, innovation). La mobilisation du dispositif SECURISE’RA est la conséquence directe de tous ces travaux.

Il s’agit de soutenir les entreprises en leur donnant des moyens pour renforcer la gestion de leurs ressources humaines, comme effet levier pour le mise en œuvre de leur stratégie de développement, mais aussi de soutenir le collectif VILESTA : accompagner la structuration du collectif, favoriser l ‘émergence d’outils communs de coopération.

L’enjeu a moyen terme est de construire une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences a l’échelle de VILESTA. De façon très concrète, le conseil régional va mettre a disposition des 10 entreprises, des consultants spécialisés chargés d’établir un diagnostic précis et les actions a mettre en œuvre dans le cadre d’une GTEC. Il s'agit d'une formation action sur 6 à 8 mois ( environ 45 jours). Chaque dirigeant bénéficiera d'un accompagnement individuel et de temps en commun avec les autres chefs d'entreprises et responsables Ressources Humaines, afin de confronter points de vue et expériences.

Le montant mobilisé pour cette action s’élèvera à 55 000 euros.

En 2009, une action identique, « RH PME », avec 6 dirigeants a donné de bons résultats en termes d'emploi, de qualification, d'organisation et de développement et ceci, malgré la conjoncture très défavorable. Nous en espérons au moins autant, sinon plus pour ces 10 entreprises industrielles

L'objectif du conseil régional est de soutenir ce secteur et de l'aider à trouver toutes les solutions pour maintenir et développer des activités économiques structurantes et porteuses d'emploi pour notre territoire.