La profession de foi à télécharger
Madame, Monsieur, mes chers concitoyens,
Le dimanche 6 mai, c’est vous qui déciderez d’écrire une nouvelle page l’histoire de France en élisant le prochain président de la République.
Vous l’avez dit clairement au premier tour : notre pays aspire au changement.
Vous l’avez dit massivement : en démocratie, c’est le peuple qui est souverain, et lui seul.
Vous m’avez placé en tête des suffrages : cette confiance m’honore et m’oblige.
Vous avez sanctionné le candidat sortant. Pendant cinq ans, vous avez subi les injustices et les échecs : explosion du chômage et amputation du pouvoir d’achat, aggravtion de l’endettement, abandon des services publics, et d’abord de l’école et de l’hôpital, privilèges pour quelques-uns et sacrifices pour tous les autres, montée des violences et oubli de la morale publique. Notre pays a été dégradé et notre pacte social abîmé.
Cinq ans de plus seraient cinq ans en pire : hausse de la TVA, démantèlement du contrat de travail, assurances privées pour la santé et la dépendance, austérité pour tous.
La France mérite mieux. C’est pourquoi je vous propose un autre chemin : le changement.
J’ai la conviction qu’ensemble nous pouvons redresser la France.
Le redressement, c’est la priorité à l’emploi, l’investissement dans l’éducation et la formation, la reconquête de notre souveraineté industrielle et agricole, le soutien à la recherche et à l’innovation, la mise au pas de la finance, la transition écologique. La France a été abaissée ; je veux la relever.
Pour y parvenir, il faut changer de logique, et d’abord en Europe : elle n’est pas condamnée à la récession. Le sérieux budgétaire est indispensable : je rétablirai l’équilibre de nos finances publiques en cinq ans. Mais, sans croissance, la crise s’ajouterait à la crise. Fort de votre soutien, je renégocierai le traité européen pour engager des grands projets d’avenir et nous protéger de la concurrence déloyale dans la mondialisation.
Rien ne sera possible sans justice
Je mettrai fin aux rémunérations indécentes et je reviendrai sur les cadeaux fiscaux accordés à quelques-uns, hauts revenus ou très grosses entreprises. Dans la crise, les efforts sont nécessaires, mais je n’accepte pas qu’ils soient toujours demandés aux mêmes : salariés, retraités, jeunes, demandeurs, d’emploi, entrepreneurs de PME, agriculteurs, artisans, commerçant. Ce sont eux qui font la force de la France, non les spéculateurs et les rentiers.
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